Je suis navrée pour cette perte affreuse que tu viens de subir.
Ne t'en veux pas, ne t'empoisonne pas avec des "si seulement j'étais allé 5h avant a la mat" car tu n'y peux rien, rien ne pouvais te faire deviner le drame qui allait arriver.
Et même à l'hôpital, ils n'auraient rien pu voir en avance.
C'est profondément triste, mais personne n'y peut rien

J'ai subi une img pour mon petit Arthur le 20 février dernier. Ses reins ne fonctionnaient pas et il n'avait pas pu développer ses poumons. Il n'aurait pas vécu à la naissance.
Ton récit m'interpelle beaucoup, car comme toi j'ai rêvé de cela quelques jours avant l'échographie fatale.
J'avais rdv pour mon écho le 2 février, mais j'ai un séminaire de boulot qui s'est organisé entre temps. J'ai décidé de décaler mon écho, seulement si c'était 2/3 jours après, je ne voulais pas attendre plus !
Par chance, j'ai pu avoir un rdv le 5 février.
Me voilà donc parti en séminaire, loin de mon chéri pendant 3 jours...
La nuit du 2 au 3, j'ai rêvé qu'on m'annonçait que mon bébé ne pourrait pas vivre à la naissance, parce qu'il n'avait pas de poumon. On me disait qu'il ne pourrait pas respirer.
Dans mon rêve, les médecins se proposaient de l'opérer a la naissance, pour lui déboucher les "tuyaux" bouchés.
Je me suis vu accoucher, longuement, et la seconde d'après j'étais dans un magnifique parc, plein de fleurs et de verdure, et j'ai vu mon fils de 6 ans porter mon tout petit bébé tout bleu (il ne respirait pas) jusqu'au pavillon des médecins qui devaient l'opérer.
J'ai vu les médecins s'acharner sur mon tout petit bébé mort, et moi à côté qui ne disait rien.
Je me suis réveillée en sueurs, en tremblant, en pleurant. C'était un rêve si fort...
En tous cas, grâce à toi, je viens de me rendre compte que c'était peut être comme ça qu'il m'a prévenu, qu'il était temps que je sache.
Je te souhaite beaucoup de courage, de tendres pensées à tous vos petits anges et de doux baisers à mon Arthur qui me manque tant.