C'est vrai que parfois, je me sens bien, j'arrive à vivre sans y penser 24h/24, mais quand ça me rattrape ça me fait super mal à chaque fois.
Quand je vais bien, relativement souvent j'avoue, je me demande si je suis normale, puis en y réfléchissant bien il n'y a pas de "normalité", j'ai décidé de ne pas me laisser aller, il y a trop de choses qui me raccrochent au bonheur alors je fais tout ce qu'il faut pour ne pas sombrer.
Comme je le disais l'autre jour, je prends le temps, quand je me sens fléchir, de pleurer, de penser, d'être triste, on a le droit c'est normal d'avoir encore tant de chagrin et oui Marie-Charlotte tu as raison, on a déjà fait un grand bout de chemin, la route n'est pas finie mais on s'est quand même bien éloignées de cette vive douleur.
J'ai travaillé pour l'école toute la journée, j'ai enfin terminé, ça va me faire tout drôle de retrouver ma classe après 10 semaines...
J'espère ne pas être trop regardée avec des yeux de cocker par les parents :-/ mais je comprends les gens, c'est si délicat cette situation, dans un sens on ne veut pas de compassion débordante mais dans l'autre, on ne veut pas non plus d'indifférence, le juste milieu n'est pas évident pour tout le monde.
C'est comme le simple fait d'en parler, on en a besoin mais au moment où nous le décidons, pas envie de raconter la même chose à l'infini sauf à des personnes particulières... bref, je pense que pour les gens qui nous entourent c'est très difficile de faire ce qu'il faut pour notre bien- être sans maladresse. Je ne me sens jamais fâchée ou offusquée par la réaction des autres, je me mets à leur place.
Ce soir, je suis toute seule avec mes minions, mon homme répète (musicien), alors on a prévu un bon ptit film en amoureux avec mes deux loulous

Passez une bonne soirée
Lauriane