Deuil à 2 vitesses...
Deuil à 2 vitesses...
Nous avons perdu notre petit garçon cela fera 2 mois le 24, la douleur est intense... je sais que chacune de nous vivons cette douleur, traversons ces moments inexplicables tant que nous ne le vivons pas...
Mon conjoint à réussi à faire le deuil, il me dit qu'il peut en parler librement sauf avec moi, au début de la perte de notre enfant nous étions soudés, et puis là de plus en plus on se déchire, on ne se parle plus on s'ignore et le simple fait d'être dans une même pièce m'oppresse...il me dit que je dois reprendre une vie normale sortir, moi je dis en accord avec la psy que je dois prendre mon tps et m'écouter... depuis qq jours je pense beaucoup à une séparation avec mon conjoint car j'ai l'impression que nous avançons à 2 vitesses, je comprends qu'il veuille que la vie reprenne mais pour moi la douleur est intense, 2 mois ! comment peut on mesurer le tps qu'il nous faut pour aller mieux...
Il me reproche d'être égoïste de ne penser qu'à moi dans les moments de douleur, tandis que lui dans les moments de profonde douleur me dde ce que j'ai, alors je ravale mes larmes, il me dit ne pas être doué pour réconforter... je pense que l'épreuve que nous vivons chacune modifie notre comportement change notre vie à jamais.
Je ne lui reproche pas d'avoir pu reprendre sa vie je lui demande plus de temps mais je doute que cela change qqch je pense que le manque de discussion et le manque d'implication commune à traverser cette peine va éteindre les derniers sentiments...
Avez vous ce même sentiment d'impuissance face à un couple qui dérive chaque jour un peu plus ?
On dit souvent que les femmes ont plus de mal à vivre le deuil de leurs enfants, parfois mon conjoint me reproche de ne pas appeler mes copines de ne pas sortir, je ne reste pas inactive tte la journée mais peut il simplement comprendre que je suis fatiguée, nous avons quand même tteS accouchés dans des conditions compliquées quand on rajoute la peine le vide le manque le cerveau qui ne s'arrête jamais de penser... alors oui je n'avance pas au même rythme mais il n'y a pas de rythme pas de compétition juste du tps...
Je sais que je ne suis pas la seule à ressentir ce sentiment, comment la vie peut reprendre après avec subi un traumatisme comme celui-ci
deuil à deux vitesses... comment gérer l'après...
Mon conjoint à réussi à faire le deuil, il me dit qu'il peut en parler librement sauf avec moi, au début de la perte de notre enfant nous étions soudés, et puis là de plus en plus on se déchire, on ne se parle plus on s'ignore et le simple fait d'être dans une même pièce m'oppresse...il me dit que je dois reprendre une vie normale sortir, moi je dis en accord avec la psy que je dois prendre mon tps et m'écouter... depuis qq jours je pense beaucoup à une séparation avec mon conjoint car j'ai l'impression que nous avançons à 2 vitesses, je comprends qu'il veuille que la vie reprenne mais pour moi la douleur est intense, 2 mois ! comment peut on mesurer le tps qu'il nous faut pour aller mieux...
Il me reproche d'être égoïste de ne penser qu'à moi dans les moments de douleur, tandis que lui dans les moments de profonde douleur me dde ce que j'ai, alors je ravale mes larmes, il me dit ne pas être doué pour réconforter... je pense que l'épreuve que nous vivons chacune modifie notre comportement change notre vie à jamais.
Je ne lui reproche pas d'avoir pu reprendre sa vie je lui demande plus de temps mais je doute que cela change qqch je pense que le manque de discussion et le manque d'implication commune à traverser cette peine va éteindre les derniers sentiments...
Avez vous ce même sentiment d'impuissance face à un couple qui dérive chaque jour un peu plus ?
On dit souvent que les femmes ont plus de mal à vivre le deuil de leurs enfants, parfois mon conjoint me reproche de ne pas appeler mes copines de ne pas sortir, je ne reste pas inactive tte la journée mais peut il simplement comprendre que je suis fatiguée, nous avons quand même tteS accouchés dans des conditions compliquées quand on rajoute la peine le vide le manque le cerveau qui ne s'arrête jamais de penser... alors oui je n'avance pas au même rythme mais il n'y a pas de rythme pas de compétition juste du tps...
Je sais que je ne suis pas la seule à ressentir ce sentiment, comment la vie peut reprendre après avec subi un traumatisme comme celui-ci
deuil à deux vitesses... comment gérer l'après...
Re: Deuil à 2 vitesses...
je sais pas comment faire pour ne plus y pensez c est juste impossible moi c est vraiment ressent (5/01/17) mais je pense qu'il faut penser au futur la vie est courte ...............
bisous
bisous
Mamanange de Filipe le 05/01/2017
Re: Deuil à 2 vitesses...
je te souhaite beaucoup de courage celjo car je sais que tu vas passer par des étapes compliquées, 2 mois après j'aimerai pouvoir dire que ça s'apaise mais pas pour le moment il faudra s'armer de courage de patience d'écoute et de tomber sur une psy qui aide ce qui est mon cas sans elle aujourd'hui les étapes seraient encore plus compliquées
Je te souhaite tt mon courage sincèrement
Je te souhaite tt mon courage sincèrement
Re: Deuil à 2 vitesses...
Sofie,
Je me suis bien retrouvé dans ton témoignage.
J'ai subi une IMG le 16 décembre à 30 semaines, bientôt 2 mois... Je suis d'accord avec toi, je pense qu'il faut du temps et beaucoup de patience. Pour ma part il y a des moments ou ça va à peu prés, d'autres ou l’absence de mon petit est trop importante, je m'écroule complètement. Il y a des moments ou la culpabilité est forte et m’asphyxie, je me pose 1000 questions et d'autres ou j'accepte notre décision. Je me sens bien fébrile. Mes émotions partent dans tous les sens sans que je puisse vraiment les maîtriser. Mais avec du temps je crois qu'on y arrivera. Quand je regarde la nature, je vois que même après un tsunami, la vie renaît doucement, petit a petit alors je pense qu'il faudra du temps, il faudra laisser faire les choses, pleurer, souffrir, exprimer nos émotions, se faire confiance, faire confiance à la vie (même si c'est dur après une telle épreuve), et naturellement la vie reprendra d'elle même. On est fait ainsi. Ce n'est pas égoïste mais nécessaire à mon avis.
Dans mon couple ce n'est pas évident non plus. On vit aussi à 2 vitesses aussi. Je suis au ralenti et je vis au rythme de mes émotions et lui au contraire, semble bien moins toucher. Je pense que ce n'est qu'une apparence, pour lui aussi la douleur doit être vive mais il se réfugie dans l'action, c'est sa façon d'être vivant. Il y a des moments ou je lui en veux, je me sens aussi oppresser quand nous sommes dans la même pièce. Parfois, je ne supporte pas qu'il me prenne la main, ou qu'il me touche, immédiatement, cela me ramène à l’absence de notre fils d'une manière trop intense. Il est entre nous et c'est très difficile. On n'a pas reparlé de tout ça depuis l'accouchement et je sens que cela pèse. La douleur est tellement vive et incontrôlable! Il y a des moments ou je me demande ce qu'il reste de notre couple, si les sentiments sont encore là. Mais en fait je crois que c'est normal, on a tous les 2 étaient dévastés, notre couple aussi et je pense qu'avec du temps on se retrouvera. J'ai envie de nous faire confiance.
Je suis d'accord, la vie est courte et bien fragile, c'est vrai qu'il faut profiter de chaque instant mais je crois qu'il faut aussi parfois savoir s’arrêter, souffrir, pleurer tout simplement parce qu'on vit quelque chose de triste et que nous avons besoin de ça pour ensuite pouvoir renaître de nos cendres.
J’espère que ton couple va mieux, bon courage!
Je me suis bien retrouvé dans ton témoignage.
J'ai subi une IMG le 16 décembre à 30 semaines, bientôt 2 mois... Je suis d'accord avec toi, je pense qu'il faut du temps et beaucoup de patience. Pour ma part il y a des moments ou ça va à peu prés, d'autres ou l’absence de mon petit est trop importante, je m'écroule complètement. Il y a des moments ou la culpabilité est forte et m’asphyxie, je me pose 1000 questions et d'autres ou j'accepte notre décision. Je me sens bien fébrile. Mes émotions partent dans tous les sens sans que je puisse vraiment les maîtriser. Mais avec du temps je crois qu'on y arrivera. Quand je regarde la nature, je vois que même après un tsunami, la vie renaît doucement, petit a petit alors je pense qu'il faudra du temps, il faudra laisser faire les choses, pleurer, souffrir, exprimer nos émotions, se faire confiance, faire confiance à la vie (même si c'est dur après une telle épreuve), et naturellement la vie reprendra d'elle même. On est fait ainsi. Ce n'est pas égoïste mais nécessaire à mon avis.
Dans mon couple ce n'est pas évident non plus. On vit aussi à 2 vitesses aussi. Je suis au ralenti et je vis au rythme de mes émotions et lui au contraire, semble bien moins toucher. Je pense que ce n'est qu'une apparence, pour lui aussi la douleur doit être vive mais il se réfugie dans l'action, c'est sa façon d'être vivant. Il y a des moments ou je lui en veux, je me sens aussi oppresser quand nous sommes dans la même pièce. Parfois, je ne supporte pas qu'il me prenne la main, ou qu'il me touche, immédiatement, cela me ramène à l’absence de notre fils d'une manière trop intense. Il est entre nous et c'est très difficile. On n'a pas reparlé de tout ça depuis l'accouchement et je sens que cela pèse. La douleur est tellement vive et incontrôlable! Il y a des moments ou je me demande ce qu'il reste de notre couple, si les sentiments sont encore là. Mais en fait je crois que c'est normal, on a tous les 2 étaient dévastés, notre couple aussi et je pense qu'avec du temps on se retrouvera. J'ai envie de nous faire confiance.
Je suis d'accord, la vie est courte et bien fragile, c'est vrai qu'il faut profiter de chaque instant mais je crois qu'il faut aussi parfois savoir s’arrêter, souffrir, pleurer tout simplement parce qu'on vit quelque chose de triste et que nous avons besoin de ça pour ensuite pouvoir renaître de nos cendres.
J’espère que ton couple va mieux, bon courage!
Re: Deuil à 2 vitesses...
c'est exactement les mêmes sensations, de culpabilité d'étouffement, de manque... et cela 3 mois après la douleur reste intacte même je vois bien que j'ai quand même fait un petit bout de chemin...
Avec mon conjoint ça va mieux, la psy ns a de nouveau reçu en couple car j'y vais seule ttes les semaines, elle ns a aidé a renouer le dialogue car comme toi de la savoir dans la même pièce j'étais oppressée, j'avais l'impression qu'il reprenait une vie normale alors que rien ne serait jamais plus comme avant...
Nous portons l'enfant, à partir du moment ou nous savons que ce bébé est en nous, nos habitudes, notre alimentation, nos tenues vestimentaires, notre transformation physique, tout tourne autours de notre bébé, alors pour nous c'est un cataclysme il faut gérer le manque, j'ai eu des crises de manque réelle mon corps réagissait de manière violente maux de tête terrible à force de réfléchir, de culpabilité de fatigue... alors après tt ça j'ai appris enfin plutôt accepter que mon conjoint ne pouvait pas ressentir les mêmes émotions ni le même manque.. au début c'était insupportable j'avais envie de crier tt mon malheur face à mon conjoint qui traversé ça pour moi sans réelle difficulté, pourtant chez eux c'est en interne que ça se passe, pudique de leurs sentiments les garçons ont du mal à exprimer leurs sentiments et leurs émotions.
Mon conjoint est né dans une famille ou on ne parle pas les repas de famille se font avec la tv ce qui évite tte forme de communication alors j'ai compris que je ne pouvais pas lui dder de se confier qu'il n'avait pas appris... c'est une autre forme d'éducation chez moi , même s'il discute un peu plus au jr d'aujourd'hui petit à petit il arrive à me parler.
Alors 3 mois après ce drame il y a des hauts des bas des passages que ttes les mamans connaissent bien ici, et je veux dire à ttes ces mamans que nous sommes des mamans courage, des mamans qui n'ont plus de leçons à recevoir de la vie ni de qui que ce soit tant ce que nous traversons est plus que difficile...
J'espère aussi que ton couple va mieux et que malgré la tristesse la peine le manque tu arrives de tps en tps à reprendre le pas sur la vie
Avec mon conjoint ça va mieux, la psy ns a de nouveau reçu en couple car j'y vais seule ttes les semaines, elle ns a aidé a renouer le dialogue car comme toi de la savoir dans la même pièce j'étais oppressée, j'avais l'impression qu'il reprenait une vie normale alors que rien ne serait jamais plus comme avant...
Nous portons l'enfant, à partir du moment ou nous savons que ce bébé est en nous, nos habitudes, notre alimentation, nos tenues vestimentaires, notre transformation physique, tout tourne autours de notre bébé, alors pour nous c'est un cataclysme il faut gérer le manque, j'ai eu des crises de manque réelle mon corps réagissait de manière violente maux de tête terrible à force de réfléchir, de culpabilité de fatigue... alors après tt ça j'ai appris enfin plutôt accepter que mon conjoint ne pouvait pas ressentir les mêmes émotions ni le même manque.. au début c'était insupportable j'avais envie de crier tt mon malheur face à mon conjoint qui traversé ça pour moi sans réelle difficulté, pourtant chez eux c'est en interne que ça se passe, pudique de leurs sentiments les garçons ont du mal à exprimer leurs sentiments et leurs émotions.
Mon conjoint est né dans une famille ou on ne parle pas les repas de famille se font avec la tv ce qui évite tte forme de communication alors j'ai compris que je ne pouvais pas lui dder de se confier qu'il n'avait pas appris... c'est une autre forme d'éducation chez moi , même s'il discute un peu plus au jr d'aujourd'hui petit à petit il arrive à me parler.
Alors 3 mois après ce drame il y a des hauts des bas des passages que ttes les mamans connaissent bien ici, et je veux dire à ttes ces mamans que nous sommes des mamans courage, des mamans qui n'ont plus de leçons à recevoir de la vie ni de qui que ce soit tant ce que nous traversons est plus que difficile...
J'espère aussi que ton couple va mieux et que malgré la tristesse la peine le manque tu arrives de tps en tps à reprendre le pas sur la vie
Re: Deuil à 2 vitesses...
Les hommes réagissent différamment reprendre la vie après c difficile ms il faut la reprendre d une façon différente moi mo mari n en parle pas n en a jamais parler et pourtant je sais qu il était autant malheureux que moi par contre il faut pas qu il te reproche d avoir plus de temps que lui si lui ne veux pas en parler parle avec une autre personne qui peut comprendre se que tu ressens nous on comprend si ta besoin on est là
courrage il y aura encore des jours difficile essayé de te focaliser sur autre chose pour avoir l esprit ailleurs moi je m occupe bcp pour y penser le moins possible
essayé peut être d avoir une dernière discussion avec lui pour lui dire se que tu pense ou ressent ou écrit lui une lettre pour qu il comprenne peut être que pour lui c trop dur d en parler bon courrage àvous
courrage il y aura encore des jours difficile essayé de te focaliser sur autre chose pour avoir l esprit ailleurs moi je m occupe bcp pour y penser le moins possible
essayé peut être d avoir une dernière discussion avec lui pour lui dire se que tu pense ou ressent ou écrit lui une lettre pour qu il comprenne peut être que pour lui c trop dur d en parler bon courrage àvous
Maman ange de lucas nées sans vie le 1/2/17
Re: Deuil à 2 vitesses...
Oui cela se passe mieux dans mon couple. On a réussi à en parler, on commence à mettre des mots sur cette histoire, cela nous aide. Cela fait un peu plus de 2 mois et la douleur, le vide, l'abscence est toujours très intense mais je sens aussi que la vie reprend pas à pas. Je commence à ressentir un peu de plaisir à refaire certaine chose (mêlé à de la tristesse). Toujours un tourbillon d'émotion, mais un peu moins qu'au début.
Re: Deuil à 2 vitesses...
Tant mieux si s'arrange entre vous courrage pour la suite
Maman ange de lucas nées sans vie le 1/2/17
Re: Deuil à 2 vitesses...
Les hommes ont leur fardeau, je sais que mon mari a énormément pris sur lui, pour me soutenir, pour être présent.
Aujourd'hui quinze jours plus tard, il accuse le coup, je sens qu'il a besoin d'accepter, de digérer, d'être malheureux lui aussi.
Alors, à deux vitesses, possible,car leurs besoins et leur compréhension de leurs propres sentiments est souvent moins grande.
Aujourd'hui quinze jours plus tard, il accuse le coup, je sens qu'il a besoin d'accepter, de digérer, d'être malheureux lui aussi.
Alors, à deux vitesses, possible,car leurs besoins et leur compréhension de leurs propres sentiments est souvent moins grande.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Re: Deuil à 2 vitesses...
Bon courage à vous toutes, le deuil prend du temps, 2 mois ce n'est que le début, c'est un long parcours mais petit à petit on y arrive. Vous verrez au fur et à mesure les moments de détresse sont moins longs et les moments de joie quand ils reviennent de plus en plus longs.
Prenez votre temps. Rien ne sert de sauter les étapes pour s'effondrer par la suite.
Effectivement consulter un psy en couple quelques fois peut être une très bonne chose . Cela permet de mettre les choses à plat sans que cela dégénère entre les conjoints.
Courage, vous avez les ressources nécessaires pour vous en tirer !
Douces pensées à nos anges.
Prenez votre temps. Rien ne sert de sauter les étapes pour s'effondrer par la suite.
Effectivement consulter un psy en couple quelques fois peut être une très bonne chose . Cela permet de mettre les choses à plat sans que cela dégénère entre les conjoints.
Courage, vous avez les ressources nécessaires pour vous en tirer !
Douces pensées à nos anges.
Maman de Emmy-lou, petit oiseau libre dans le ciel. img à 35 s. Je t'aime mon ange.