Moral à zéro… IMG le 26/12/24
Moral à zéro… IMG le 26/12/24
Bonjour, aujourd’hui le moral a disparu, le contrecoup peut-être… j’ai eu une IMG le 26/12 à 4 mois de grosssese pour malformation résultats de biopsie le 28/01 … je n’ai pas repris le travail , et j’ai envie de rien …. Et personne pour partager tout ça , quesque c’est dur !
Parents d’une famille recomposé :
Une grande fille de 17 ans, une de 14 ans
Un garçon de 12 ans et une fille de 10 ans et un bébé ange Nell du 26/12/24 et un mari formidable.
Une grande fille de 17 ans, une de 14 ans
Un garçon de 12 ans et une fille de 10 ans et un bébé ange Nell du 26/12/24 et un mari formidable.
Re: Moral à zéro… IMG le 26/12/24
Bonjour Nell,
C'est effectivement sans doute le contrecoup et la chute hormonale.
Tu as vécu un moment traumatisant et intense. Les journées ont été assez mouvementées. Maintenant, c'est le calme plat. Ton esprit a tout le loisir de ressasser tout ce que tu as vécu...
Quelques semaines après, on a parfois l'impression que notre univers s'est figé alors que le monde entier a continué d'avancer. Je me sentais personnellement en décalage. Plus rien n'avait vraiment de la saveur, plus rien n'avait d'importance.
Je me sentais aussi paralysée dans l'attente des résultats génétiques. Je n'arrivais plus à me projeter dans l'avenir.
Les baisses de moral, c'est tout à fait normal.
Heureusement, j'avais au moins une personne proche avec qui je pouvais partager tout cela.
Parler sur le forum m'a fait beaucoup de bien : je me suis sentie moins seule. Il y a aussi pas mal de communautés sur les réseaux, des comptes Instagram, etc. Ça permet de se sentir comprise.
Il faut se fixer des petites tâches, de petits objectifs au jour le jour pour garder son esprit occupé et garder un rythme de vie, malgré le deuil. Pour ma part, vu que c'était fin mars, je jardinais pas mal. Ici, vu le temps, ça pourrait être des tâches d'intérieur (ranger le grenier, trier ses vêtements), des petits projets personnels (se mettre à la peinture ou au dessin), faire des activités avec tes enfants, etc.
Si la baisse de moral persiste trop longtemps ou devient trop difficile à vivre, parles-en à un professionnel de la santé. C'est important de demander de l'aide parfois.
Il faut avancer pas à pas, petit à petit.
Je t'envoie tout mon courage.
C'est effectivement sans doute le contrecoup et la chute hormonale.
Tu as vécu un moment traumatisant et intense. Les journées ont été assez mouvementées. Maintenant, c'est le calme plat. Ton esprit a tout le loisir de ressasser tout ce que tu as vécu...
Quelques semaines après, on a parfois l'impression que notre univers s'est figé alors que le monde entier a continué d'avancer. Je me sentais personnellement en décalage. Plus rien n'avait vraiment de la saveur, plus rien n'avait d'importance.
Je me sentais aussi paralysée dans l'attente des résultats génétiques. Je n'arrivais plus à me projeter dans l'avenir.
Les baisses de moral, c'est tout à fait normal.
Heureusement, j'avais au moins une personne proche avec qui je pouvais partager tout cela.
Parler sur le forum m'a fait beaucoup de bien : je me suis sentie moins seule. Il y a aussi pas mal de communautés sur les réseaux, des comptes Instagram, etc. Ça permet de se sentir comprise.
Il faut se fixer des petites tâches, de petits objectifs au jour le jour pour garder son esprit occupé et garder un rythme de vie, malgré le deuil. Pour ma part, vu que c'était fin mars, je jardinais pas mal. Ici, vu le temps, ça pourrait être des tâches d'intérieur (ranger le grenier, trier ses vêtements), des petits projets personnels (se mettre à la peinture ou au dessin), faire des activités avec tes enfants, etc.
Si la baisse de moral persiste trop longtemps ou devient trop difficile à vivre, parles-en à un professionnel de la santé. C'est important de demander de l'aide parfois.
Il faut avancer pas à pas, petit à petit.
Je t'envoie tout mon courage.
Manon, Équipe de modération de Petite Emilie
Pépinette IMG à 17SA pour T21 - 28/03/2024
Petit espoir prévu pour mars 2025
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Petit espoir prévu pour mars 2025-
CeLine1428
- Messages : 6
- Enregistré le : 10 octobre 2024, 09:49
Re: Moral à zéro… IMG le 26/12/24
Bonjour,
C'est tout à fait normal, c'était il y a très peu de temps. Personnellement, les premières semaines après l'IMG, j'étais mal physiquement et c'est mon conjoint qui prenait en charge le quotidien. De mon côté, je passais mes journées à écouter des podcasts et lire des livres et des sites sur l'IMG et le deuil périnatal. Ça m'a permis de mieux appréhender ce qui nous était arrivé.
Sur l'impulsion de mon conjoint, nous avons aussi passé du temps à lui préparer une jolie boîte de souvenirs, à réfléchir à ce qu'on y mettrait dedans, etc. J'ai aussi écrit une longue lettre à mon bébé, pour lui raconter tout ce dont j'avais besoin d'extérioriser. Je n'avais pas envie de faire quoique ce soit d'autre.
Petit à petit, j'ai eu envie de faire quelques loisirs créatifs pour m'occuper l'esprit, et j'ai commencé par de la peinture au numéro.
Bref, je crois qu'il n'y a pas de formule qui fonctionne pour tout le monde, je pense qu'il faut t'écouter sur tes besoins/envies et accepter d'être très triste pendant quelques temps.
Pouvoir pleurer devant et avec mon conjoint, pouvoir lui parler et avoir des câlins chaque fois que j'en ressentais le besoin, ça m'a aussi fait beaucoup de bien. Tu dis n'avoir personne à qui en parler, ce serait effectivement bien de pouvoir te confier autant que de besoin à ton mari, un.e ami.e, ou un.e psy. Il y a aussi les groupes de paroles Agapa ou autres.
Bon courage à toi
C'est tout à fait normal, c'était il y a très peu de temps. Personnellement, les premières semaines après l'IMG, j'étais mal physiquement et c'est mon conjoint qui prenait en charge le quotidien. De mon côté, je passais mes journées à écouter des podcasts et lire des livres et des sites sur l'IMG et le deuil périnatal. Ça m'a permis de mieux appréhender ce qui nous était arrivé.
Sur l'impulsion de mon conjoint, nous avons aussi passé du temps à lui préparer une jolie boîte de souvenirs, à réfléchir à ce qu'on y mettrait dedans, etc. J'ai aussi écrit une longue lettre à mon bébé, pour lui raconter tout ce dont j'avais besoin d'extérioriser. Je n'avais pas envie de faire quoique ce soit d'autre.
Petit à petit, j'ai eu envie de faire quelques loisirs créatifs pour m'occuper l'esprit, et j'ai commencé par de la peinture au numéro.
Bref, je crois qu'il n'y a pas de formule qui fonctionne pour tout le monde, je pense qu'il faut t'écouter sur tes besoins/envies et accepter d'être très triste pendant quelques temps.
Pouvoir pleurer devant et avec mon conjoint, pouvoir lui parler et avoir des câlins chaque fois que j'en ressentais le besoin, ça m'a aussi fait beaucoup de bien. Tu dis n'avoir personne à qui en parler, ce serait effectivement bien de pouvoir te confier autant que de besoin à ton mari, un.e ami.e, ou un.e psy. Il y a aussi les groupes de paroles Agapa ou autres.
Bon courage à toi