Bonjour à toute,
Je franchi le pas de m'inscrire sur le forum une deuxième fois (sur l'ancien je n'ai pas beaucoup participé.
Je voulais tout d'abord remercier ce forum d'exister et vous toutes et tous qui y participé car même si je ne suis pas inscrite j'en ai suivi quelques unes et cela donne de l'espoir ... au début je ne voulais pas m'inscrire pour ne pas faire peur, je m'explique j'ai eu 3 enfants une fille de bientôt 5 ans un garçon mort né en juillet 2014 à 34 sa img pour t21 d'une forme particulièrement sévère dans tous les cas une mort avant la 38 sa cette t21 est libre et homogène mais en mosaïque bref le généticien m'a perdu dans ses explications mais apparemment ça peut coexister de manière particulière et une fille mort née en décembre 2015 à 38 sa d'une MFIU inexpliquée.
Actuellement je suis enceinte de 19 sa .... C'est exactement les mêmes dates que pour ma dernière fille mais j'y avait beaucoup réfléchis et cela ne me gêne pas si ce n'est que pour le déclenchement de l'accouchement je refuse que ce soit le même jour que ma dernière fille...
Ca fais 3 ans que je suis enceinte à la même époque...
J'aimerais aborder avec vous plusieurs sujets le déclenchement de l'accouchement je pensais me tourner vers homéopathie car j'a appris que lorsqu'on est déclenché il nous balance pleins de sales produits d'ailleurs pour mes deux derniers je ne sais pas ce a quoi j'ai eu droit comme médoc exactement; ensuite le mot de parange ne me conviens pas du tout pour moi mes enfants ne sont pas des anges, je bloque avec ce mot pour plusieurs raison la connotation religieuse et puis le terme d'ange est souvent employé pour des enfants vivant j'ai d'ailleurs reçu un faire part annonçant l'arriver de leurs ange et pas que c'est souvent que j'entends alors ton ange c'est pour quand ou des trucs dans le genre et j'ai envie de hurler mais vous savait que les anges désignent souvent des bébés morts et vous qu'en pensez vous ? Il y a le terme désenfanté mais il me semble difficile a employer je me vois mal dire j'ai 2 désenfanté lol et je dit pas j'ai 2 anges je dit j'ai 3 enfants et après je bloque et les gens wououh c'est du courage 3 enfants!!! et je réponds non 2 sont morts à la naissance mais ça ne me plait pas ça jette un froid mais ça je commence a m'en foutre et après je m'imagine ce qu'ils pensent genre elle a perdu des jumeaux ... oui car personne ne me demande la suite ... Je n'aurais pas de mal a dire tout simplement 1 vivant 2 morts mais j'ai peur de trop choquer ... Voila j'ai du mal a présenter ma famille de manière simple car le j'ai EU 3 enfants personne capte et j'en reviens au même ah oui et vous attendez le 4 eme vous avez du courage...
Je m’arrête la pour l'instant ... je voulais remercier particulièrement les filles du post fc apres img on ne désepere pas j'ai tout lu et vous êtes dans un état d'esprit au top j'ai passé une bonne journée a vous lire pleine d'espoir...
Bonne fin d'aprem
on a tous droit au bonheur
Re: on a tous droit au bonheur
Bonjour Timothée
Effectivement, je me pose la question de la présentation de notre famille moi aussi. C'est vraiment terrible d'avoir à gérer le monde extérieur alors que nos vies perso sont si à vif. Je me dis que la meilleure réponse est peut-être celle qui te fera le moins souffrir sous le feu des questions/remarques maladroites de l'extérieur. Le forum m'a appris que les IMG et MFIU sont finalement plus répandues qu'on ne le pense, mais que personne n'en parle : il y a un vrai tabou sur le sujet.
Effectivement, je me pose la question de la présentation de notre famille moi aussi. C'est vraiment terrible d'avoir à gérer le monde extérieur alors que nos vies perso sont si à vif. Je me dis que la meilleure réponse est peut-être celle qui te fera le moins souffrir sous le feu des questions/remarques maladroites de l'extérieur. Le forum m'a appris que les IMG et MFIU sont finalement plus répandues qu'on ne le pense, mais que personne n'en parle : il y a un vrai tabou sur le sujet.
47 cm, 2,7 kg, 8 mois d'un bonheur incroyable : notre bébé ange à nous
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- Localisation : hourtin
Re: on a tous droit au bonheur
Bonjour,
Je vais subir mon img lundi.
C est dur mais je voulais revenir sur le therme employe pour nous desiger, il me semble que nous devons utiliser celui qui nous semble le plus "doux" et adapté pour nous.
Ce moment est deja terrible a vivre alors si en plus on nous impose un "nom".
Mamange me conviens bien personnellement. La seule chose qui me rendrais folle c est qu on pense que je ne suis pas une "vrai" maman!
Elisa est mon 1er enfant et même si je dois m en separer trop vite elle restera mon 1er enfant.
Je vais subir mon img lundi.
C est dur mais je voulais revenir sur le therme employe pour nous desiger, il me semble que nous devons utiliser celui qui nous semble le plus "doux" et adapté pour nous.
Ce moment est deja terrible a vivre alors si en plus on nous impose un "nom".
Mamange me conviens bien personnellement. La seule chose qui me rendrais folle c est qu on pense que je ne suis pas une "vrai" maman!
Elisa est mon 1er enfant et même si je dois m en separer trop vite elle restera mon 1er enfant.
Mamange d Élisa. Amour de ma vie.
Re: on a tous droit au bonheur
Oui on a tous droit au bonheur !!!
Il est tellement fragile ...
Je me suis aussi poser la question pour la famille , je ne sais pas si ma fille va compter comme mon premier enfant pour mon entourage ( pour moi c'est sur ) , mais pour les amis/ famille , je sais pas qu'elle place il lui donne ?
Et oui le terme de mam´ange me va très bien moi .
Il est tellement fragile ...
Je me suis aussi poser la question pour la famille , je ne sais pas si ma fille va compter comme mon premier enfant pour mon entourage ( pour moi c'est sur ) , mais pour les amis/ famille , je sais pas qu'elle place il lui donne ?
Et oui le terme de mam´ange me va très bien moi .
- Mam'ange de Méline , née sans vie le 23 mai 2016 à 34SA (2kgs160 et 46 cm)
- Maman de Mathis (bébé espoir)
Né le 16 août 2017 (3kgs390 et 48,5cm )
-2018, Cancer stade 4
Marre de me battre
-2020 bébé miracle à venir
- Maman de Mathis (bébé espoir)
Né le 16 août 2017 (3kgs390 et 48,5cm )
-2018, Cancer stade 4
Marre de me battre

-2020 bébé miracle à venir
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Re: on a tous droit au bonheur
Mon émilio est mon deuxième enfants pour moi comme pour tout mon entourage proche (mon gaby y compris
)mais pour ceux de l'extérieur je n'en ai qu'un, plus simple pour moi que de donner des explications a chaque fois.
Et même si il est vrai qu'un ange n'est pas forcément un enfant décédé, mon émilio est mon ange au même titre que mon grand gabriel
alors mam'ange je suis^^

Et même si il est vrai qu'un ange n'est pas forcément un enfant décédé, mon émilio est mon ange au même titre que mon grand gabriel

Maman de Gabriel 7ans et demi
Mam'ange d'émilio mort le 26/05/16 né le 02/06/16 à 29sa+2j
Mam'ange d'émilio mort le 26/05/16 né le 02/06/16 à 29sa+2j
Re: on a tous droit au bonheur
Bonjour,
Je suis en plein interrogation également sur comment répondre à ces questions familiales si évidentes pour tout le monde et si compliquées dès qu'on vit des situations atypiques et douloureuses... On a besoin d'être reconnu comme parents, notamment quand on a perdu un premier enfant, et de donner une vraie place à notre enfant, en même temps, on n'a pas forcément envie d'avoir à raconter ce vécu si intime, ou de mettre les gens mal à l'aise. La question d'un éventuel "faire-part" aussi est délicate : en faire un ou non, comment formuler les choses, à qui l'envoyer ? ...
C'est beaucoup une question de tabou culturel sur la mort en général aussi. J'ai vécu quelques mois dans un pays d'Afrique subsaharienne, où à la question "combien d'enfants avez-vous ?", on entendait régulièrement des personnes demander en retour : "vivants ou morts ?". Même si ça paraît très surprenant pour nous, la mort est malheureusement tellement présente dans ce contexte et, me semble-t-il, le deuil en général plus collectivement accompagné et assumé, que le tabou est moins fort. Je comprends aujourd'hui intensément le sens de cette réaction...
Je me demande aussi, lorsqu'on est moins à vif avec la douleur et si l'on arrivait à répondre assez naturellement et sans tabou qu'on a perdu un bébé (sans rentrer dans le détail), si la plupart des gens ne seraient pas aussi capables de l'accueillir. Qu'en pensez-vous ?
Finalement, dans le cas d'un deuil périnatal, où les vécus et les rites sont si personnels et si peu socialement cadrés, il me semble qu'on ne peut faire autrement que de se fier à ce qui nous paraît le plus juste en notre for intérieur pour vivre les choses le plus sereinement possible, au cas pas cas, au risque de parfois mettre mal à l'aise ou de "mentir" par simplicité. Assumer notre façon de vivre les choses permet aussi d'aider les gens qui ne savent pas comment se positionner face à cette situation inhabituelle, en particulier la famille et les amis, de pouvoir s'ajuster. J'ai le sentiment d'avoir perdu un enfant, j'attends de mes proches qu'ils l'entendent ainsi, mais pour cela, il me semble important de leur exprimer d'une façon ou d'autre autre, plutôt que d'attendre qu'ils le fassent spontanément. En même temps, même si parfois certaines maladresses me mettent en colère ou me rendent triste, j'essaie de considérer qu'avant d'avoir vécu cela, j'aurais aussi pu à mon insu être très maladroite, et que c'est la situation qui m'agresse, pas les gens en tant tels. Je crois que quand on a l'impression que c'est important pour nous, on peut expliquer notre ressenti, notamment quand des personnes chères disent des choses qui nous heurtent, tout en leur disant que c'est normal qu'il y ait des décalages dans un tel contexte, qu'elles ne doivent pas culpabiliser mais juste faire attention à l'avenir. Mais ce n'est pas toujours facile... j'imagine qu'avec le temps, on apprend à gérer, ou à lâcher-prise, même si ça reste difficile... ?
Je suis en plein interrogation également sur comment répondre à ces questions familiales si évidentes pour tout le monde et si compliquées dès qu'on vit des situations atypiques et douloureuses... On a besoin d'être reconnu comme parents, notamment quand on a perdu un premier enfant, et de donner une vraie place à notre enfant, en même temps, on n'a pas forcément envie d'avoir à raconter ce vécu si intime, ou de mettre les gens mal à l'aise. La question d'un éventuel "faire-part" aussi est délicate : en faire un ou non, comment formuler les choses, à qui l'envoyer ? ...
C'est beaucoup une question de tabou culturel sur la mort en général aussi. J'ai vécu quelques mois dans un pays d'Afrique subsaharienne, où à la question "combien d'enfants avez-vous ?", on entendait régulièrement des personnes demander en retour : "vivants ou morts ?". Même si ça paraît très surprenant pour nous, la mort est malheureusement tellement présente dans ce contexte et, me semble-t-il, le deuil en général plus collectivement accompagné et assumé, que le tabou est moins fort. Je comprends aujourd'hui intensément le sens de cette réaction...
Je me demande aussi, lorsqu'on est moins à vif avec la douleur et si l'on arrivait à répondre assez naturellement et sans tabou qu'on a perdu un bébé (sans rentrer dans le détail), si la plupart des gens ne seraient pas aussi capables de l'accueillir. Qu'en pensez-vous ?
Finalement, dans le cas d'un deuil périnatal, où les vécus et les rites sont si personnels et si peu socialement cadrés, il me semble qu'on ne peut faire autrement que de se fier à ce qui nous paraît le plus juste en notre for intérieur pour vivre les choses le plus sereinement possible, au cas pas cas, au risque de parfois mettre mal à l'aise ou de "mentir" par simplicité. Assumer notre façon de vivre les choses permet aussi d'aider les gens qui ne savent pas comment se positionner face à cette situation inhabituelle, en particulier la famille et les amis, de pouvoir s'ajuster. J'ai le sentiment d'avoir perdu un enfant, j'attends de mes proches qu'ils l'entendent ainsi, mais pour cela, il me semble important de leur exprimer d'une façon ou d'autre autre, plutôt que d'attendre qu'ils le fassent spontanément. En même temps, même si parfois certaines maladresses me mettent en colère ou me rendent triste, j'essaie de considérer qu'avant d'avoir vécu cela, j'aurais aussi pu à mon insu être très maladroite, et que c'est la situation qui m'agresse, pas les gens en tant tels. Je crois que quand on a l'impression que c'est important pour nous, on peut expliquer notre ressenti, notamment quand des personnes chères disent des choses qui nous heurtent, tout en leur disant que c'est normal qu'il y ait des décalages dans un tel contexte, qu'elles ne doivent pas culpabiliser mais juste faire attention à l'avenir. Mais ce n'est pas toujours facile... j'imagine qu'avec le temps, on apprend à gérer, ou à lâcher-prise, même si ça reste difficile... ?