Bonjour, j'ai 33ans enceinte de 17sa (1ère grossesse) suite à une FIV ICSI après un long parcours PMA voilà qu'on m'annonce l'impensable. Après un tri test effectué au 2ème trimestre (gynécologue non habilité pour le faire au 1er trimestre) à 14sa de 1/352, on me propose la DPNI. Je fais le test sans trop m'angoisser me disant que le résultat n'est pas catastrophique surtout qu'au 2ème trimestre la clarté nucale qui était de 1,50 à la t1 n'est pas prise en compte. Le gynécologue m'appelle hier et m'annonce une probabilité de trisomie 18. Je suis choquée, même lui ne comprend pas. Il me propose donc une amniocentèse pour ce mardi 24 mai que j'ai accepté sans hésiter.
Mes valeurs du tri test sont HCG 78500 ui/L soit 1,84 multiple de la médiane et AFP 33,6ug/L soit 0,92 multiple de la médiane. J'ai eu aujourd'hui une échographie du bébé lors de mon rdv mensuel ou le gynécologue à inspecter minutieusement tout les organes et les membres du bébé. Il n'a absolument rien vu tout est parfait, de plus il est très actif je le sens bouger depuis 1 semaine. Le seul cas de trisomie 18 qu'il à eut était en fait une trisomie présente uniquement sur le placenta. J'essaye de me rassurer et de me dire que j'ai sûrement la même chose mais je n'arrive pas à me sortir de la tête que peux être c'est la fin. Je suis inconsolable, anéantie et perdue

Mon conjoint, lui, est tout à fait serein, il n'arrête pas de me dire le bébé est normal à l'écho, c'est le placenta et que de toute façon nous devons attendre les résultats. Si je devais subir une IMG ça serait dramatique pour moi. Je pensais la PMA derrière moi, enfin enceinte, mais non à chaque fois qu'une bonne nouvelle nous arrive, le pire arrive, comme si la vie ne voulait pas qu'on ait des enfants ou qu'on soit heureux. Je suis en arrêt de travail jusqu'au terme car je fais un travail très dur physiquement et psychologiquement, je comptais démissionner après la naissance de mon enfant pour me reconvertir professionnellement et honnêtement je ne me sentirais pas capable de retourner au travail si je devais me séparer de mon bébé. J'ai peur de ne pas accepter la perte de mon enfant et de faire une grosse dépression. Je n'arrête pas de pleurer depuis des jours, je sens mon bébé, ma petite fille me mettre des coups depuis une semaine c'est une véritable torture pour moi. J'ai l'impression de mourir de l'intérieur
