Bonjour Juju,
j'ai vévu l'annonce que "c'est un garçon" à l'écho de 17SA assez sereine, un sentiment d'excitation à la "maintenant, je peux vivre tous que je n'ai pas vécu avec mes garçons avant.." . Quand j'ai quitté le cabinet, j'ai commencé à avoir des sentiments très mélangés; dans ma tête se mélangé tout: enfant mort =garçon, accouchement en catastrophe = garçon, enfant qui nécessite des soins lourds à la naissance = garçon, tout l'avenir me semblait très noir voire compromi.
En plus je me mettais une pression de dingue: il faut aimer ce garcon, il faut trouver le bon prénom, il faut profiter de cette dernière grossesse, il faut dégager la confiance pour la fraterie que ce garçon va rentrer à la maison etc...
Finalement avec ma SF qui me suivait en libérale et la psy de la maternité, j'ai commencé à parler des mes doutes, mes craintes, mes peurs.
J'ai commencé le soir à raconté au garçon dans mon ventre les bons moments de la journée (pourtant j'ai cherché au début de trover quelques un); j'ai eu un declic quand je me sentais prête à acheter son premier ensemble vers 8 mois de grossesse et j'ai beaucoup travaillé sur la préparation psychologique de la naissance pour retrouver des ressources.
Avec le recul, je me rentre compte que j'ai bien profité des séances de yoga: cela m'a permis d'avoir un temps que pour moi et mon ventre pendant ces 1,5h par semaine. Le mix proposé me convenait bien: relaxation, travail de respiration, étirements et une méditation guidée au début (pendant laquelle je me suis souvent endormi

). J'avais l'impression de "baisser la garde" en quelque sorte pendant ces séances et trouver une bulle de sécurité. Ce sentiment de confiance et sécurité était le sentiment que je cherchais déséspérement depuis la perte de mon premier garçon.
Aujourd'hui, je peux dire que Benjamin porte bien son nom : fils du bonheur.
Plein de pensées à nos enfants dans nos coeurs et à la maison
Andrea, avec Marie (2003), Severian (2006) et Benjamin (2012) à la maison. Joachim, Benedict, Noah-Till et Saskia sont à jamais dans mon coeur.
Je n'ai besoin de rien pour le nouveau temps. J'ai vous dans mon coeur, je suis riche (H. Grönemeyer)