Gaëlle
Posté : 24 mai 2021, 12:05
Bonjour,
J’ai écris il y a quelques jours pour vous partager notre histoire.
Notre petite Gaëlle est née samedi à 2h43 à 32 semaines.
J’ai eu un accouchement magnifique, sans douleur et plein d’apaisement. Nous avons pu l’a voir et l’a prendre dans nos bras. Je n’ai cesser de respirer son odeur pour qu’elle sois à tout jamais gravée en moi.
Mais voilà, de retour à la maison, sans elle... Je me sent vide à l’écart de moi même. Je n’ai plus mon ventre et en une semaine j’ai portée la vie, la mort et donnée naissance à ma fille. J’ai vu mon homme devenir père pour la première fois. Il été tellement beau avec notre fille mais tellement abattu...
Les funérailles seront dans la semaine. Une étape de plus...
Je n’ai de cesse d’espérer une reconstruction, d’y croire, de me dire que c’est possible, que j’ai le droit de rêver d’un après. Mais la culpabilité d’essayer de vivre est forte et le rapport à mon corps est compliqué.
Je ne sais pas ce que vous pouvez me dire, ce que je sais c’est que de ne pas me sentir seule et entourée de femmes/hommes qui ont vécu et survécu à ce drame me réconforte...
J’ai écris il y a quelques jours pour vous partager notre histoire.
Notre petite Gaëlle est née samedi à 2h43 à 32 semaines.
J’ai eu un accouchement magnifique, sans douleur et plein d’apaisement. Nous avons pu l’a voir et l’a prendre dans nos bras. Je n’ai cesser de respirer son odeur pour qu’elle sois à tout jamais gravée en moi.
Mais voilà, de retour à la maison, sans elle... Je me sent vide à l’écart de moi même. Je n’ai plus mon ventre et en une semaine j’ai portée la vie, la mort et donnée naissance à ma fille. J’ai vu mon homme devenir père pour la première fois. Il été tellement beau avec notre fille mais tellement abattu...
Les funérailles seront dans la semaine. Une étape de plus...
Je n’ai de cesse d’espérer une reconstruction, d’y croire, de me dire que c’est possible, que j’ai le droit de rêver d’un après. Mais la culpabilité d’essayer de vivre est forte et le rapport à mon corps est compliqué.
Je ne sais pas ce que vous pouvez me dire, ce que je sais c’est que de ne pas me sentir seule et entourée de femmes/hommes qui ont vécu et survécu à ce drame me réconforte...