Le pire c'est quand on perd un enfant
Posté : 06 novembre 2020, 18:17
Bonsoir à tous,
ce soir j'ai besoin d'écrire, de verser quelque part les larmes que j'ai dues retenir.
Ce matin au travail, je suis arrivée alors que deux collègues discutaient et j'ai pris malgré moi la conversation en route. L'une d'elle disait qu'une autre collègue/amie qu'elles connaissaient venait de perdre tragiquement son enfant de trois ans ce mercredi. Mon cœur s'est serré à la douleur atroce que ces parents ressentent.
Mais c'est alors qu'ensuite mes collègues, deux femmes, ont continué leur discussion, disant qu'il n'y avait pas pire douleur que celle de perdre un enfant, que c'était la pire chose qui puisse arriver, cherchant mon approbation du coin de l'œil, car toute mère pourrait être d'accord avec cette affirmation. Elles n'ont pas vu que mes larmes montaient. Elles n'ont pas vu que je me suis immédiatement revue tenir mon bébé mort dans les mains, la voir descendre en terre.
Je me sens honteuse des sentiments que j'ai ressenti sur le coup. Mais une part de moi était triste qu'elles aient oublié qu' il y a un peu moins d' un an, j'avais enterré mon enfant. Elles n'ont pas imaginé que cette conversation m'aurait particulièrement touché. Tout simplement parce qu'il est plus facile pour la société d'oublier la perte d'un enfant mort né. Il n'a pas de réelle existence hormis pour ses parents proches. Comme si le deuil d'Un enfant né sans vie est forcément plus facile.
Je me suis sentie seule, à la fois triste pour les malheureux parents et cet enfant qui a perdu la vie, mais triste et seule aussi dans mon deuil, face à une société, qui, malgré de belles paroles de réconfort, oublie l'existence de nos petits êtres, nos petits anges disparus.
Voilà désolé, mais j'avais besoin de sortir ces sentiments de moi, d'évacuer l'émotion qui m'a traversée.
Pensée à nos anges.
ce soir j'ai besoin d'écrire, de verser quelque part les larmes que j'ai dues retenir.
Ce matin au travail, je suis arrivée alors que deux collègues discutaient et j'ai pris malgré moi la conversation en route. L'une d'elle disait qu'une autre collègue/amie qu'elles connaissaient venait de perdre tragiquement son enfant de trois ans ce mercredi. Mon cœur s'est serré à la douleur atroce que ces parents ressentent.
Mais c'est alors qu'ensuite mes collègues, deux femmes, ont continué leur discussion, disant qu'il n'y avait pas pire douleur que celle de perdre un enfant, que c'était la pire chose qui puisse arriver, cherchant mon approbation du coin de l'œil, car toute mère pourrait être d'accord avec cette affirmation. Elles n'ont pas vu que mes larmes montaient. Elles n'ont pas vu que je me suis immédiatement revue tenir mon bébé mort dans les mains, la voir descendre en terre.
Je me sens honteuse des sentiments que j'ai ressenti sur le coup. Mais une part de moi était triste qu'elles aient oublié qu' il y a un peu moins d' un an, j'avais enterré mon enfant. Elles n'ont pas imaginé que cette conversation m'aurait particulièrement touché. Tout simplement parce qu'il est plus facile pour la société d'oublier la perte d'un enfant mort né. Il n'a pas de réelle existence hormis pour ses parents proches. Comme si le deuil d'Un enfant né sans vie est forcément plus facile.
Je me suis sentie seule, à la fois triste pour les malheureux parents et cet enfant qui a perdu la vie, mais triste et seule aussi dans mon deuil, face à une société, qui, malgré de belles paroles de réconfort, oublie l'existence de nos petits êtres, nos petits anges disparus.
Voilà désolé, mais j'avais besoin de sortir ces sentiments de moi, d'évacuer l'émotion qui m'a traversée.
Pensée à nos anges.