Cela fait 4 mois que j'ai subi une IMG et voilà que je craque. Je me suis bien battue. Je me suis souvent félicité de garder le cap mais là c'en est trop. J'ai mis 10 jours à accepter d'appeler le médecin. Il a été clair : Dépression suite au traumatisme récent. Pas grand chose à faire : Du repos, des actes et des médicaments en cas d'angoisses (que je ne ressent pas trop, en fait. C'est une bonne chose.).
Je suis en arrêt cette semaine et ensuite, viennent les vacances, les fêtes de fin d'année en famille : une semaine chez la famille de mon conjoint qui n'est pas au courant de l'existence de notre bébé (car mon chéri refuse d'en parler ...) puis une semaine chez mes parents où je vais rencontrer ma nièce de 6 mois (née à l'autre bout du monde en juillet). J'ai peur de ne pas tenir le coup, peur de ne pas supporter ces semaines à venir et peur de commencer 2018 encore en mauvaise forme alors que la plus belle chose que je souhaiterais, c'est de mettre au monde un deuxième enfant en pleine santé, chose impossible à mon avis si je ne vais pas mieux … Bref, je me met la pression, en plus du reste.
Cela fait trois jours que je ne vais pas travailler. Je dors beaucoup, je traine, je pleure, je tente de m'occuper des cadeaux pour Noël, chose qui m'était trop difficile les dernières semaines en parallèle au boulot et à la vie de famille.
Chaque moment est dur :
Hier, j'apprend sur Facebook que mon petit cousin va être papa. Chouette ! Ravie ...
Aujourd'hui, j'ai réussi à appeler le service DPI de Grenoble : Ils ne prennent plus de rendez-vous pour conseil avant de faire une demande de DPI. Tout se fait sur dossier sans entretien préalable !
J'ai aussi appelé mon ex-compagnon pour un coup de main et il m'annonce lui aussi qu'il va être papa en 2018 alors que c'était un des gros problèmes entre nous.
Pourquoi je n'ai pas le droit à des choses simples, moi ? Je mérite d'être maman, je le sais. Je serai une bonne mère ! Mais quand est-ce que Dame Nature et les Dieux m'offriront cette joie ? J'aime les enfants de mon compagnon, je suis une chouette belle-maman, j'aime mon premier fils, mon petit ange plus que tout au monde. C'est un cadeau du ciel pour moi mais enfin, n'aurait-il pas droit à devenir un grand frère ?
Aujourd'hui, je craque. Je suis en colère. Je crie, je pleure.
Mon homme refuse encore d'en parler. Je tente d'entamer le dialogue mais ça n'est pas simple. Il semble entendre que je ne vais pas bien mais j'aurais tellement besoin de me confier à lui, qu'il me serre dans ses bras pour que je pleure, même si ça dure des heures. Ça semble trop douloureux pour lui, au dessus de ses forces pour l'instant.
Bref, merci à vous de m'avoir lue. C'est bien de pouvoir se confier à des gens qui savent ce que c'est.
Mille pensées à mon adorable Titouan et à tous les anges qui l'accompagnent.
Je vous embrasse.
Cécile.
Y'a des jours où c'est drôlement dur.
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Re: Y'a des jours où c'est drôlement dur.
Coucou Cécile
petit craquage normal non ? tu le dis toi même tu as été tellement forte jusqu'à maintenant ....
alors c'est sûr c'est pas forcément le moment ,noêl ,la famille etc .... mais tanpis c'est ton moment ,tu as besoin de passer par là pour pouvoir avancer ! et puis comment ne pas être triste ,on aura pas nos bb pour noêl ,c'est tellement injuste !!!
C'est dommage que ta belle famille ne soit pas au courant ,elle pourrait peut être te coocooner non ?
En tous les cas reposes toi,prends du temps pour toi ,2018 sera une bonne année !!!! l année de la revanche ....

petit craquage normal non ? tu le dis toi même tu as été tellement forte jusqu'à maintenant ....
alors c'est sûr c'est pas forcément le moment ,noêl ,la famille etc .... mais tanpis c'est ton moment ,tu as besoin de passer par là pour pouvoir avancer ! et puis comment ne pas être triste ,on aura pas nos bb pour noêl ,c'est tellement injuste !!!
C'est dommage que ta belle famille ne soit pas au courant ,elle pourrait peut être te coocooner non ?
En tous les cas reposes toi,prends du temps pour toi ,2018 sera une bonne année !!!! l année de la revanche ....
Re: Y'a des jours où c'est drôlement dur.
Bonjour Cécile,
Quand le deuil n'est pas fait, seulement reporté pour faite face, il y a forcément un moment où l'on craque... Peut être n'as tu pas eu la possibilité de prendre le temps, au moment de la disparition de ton enfant, ou peut être avais tu besoin de rester forte à tous prix, peut être le temps accordé n'étais pas suffisant pour toi ou alors ton cerveau n'était il peut être pas disponible pour le travail d'acceptation....Et puis le deuil n'est pas forcément linéaire dans le temps....Milles et une raisons peuvent expliquer qu'aujourd'hui ce soit dur. Les mécanismes psychiques et leurs ressorts sont souvent difficile à comprendre, surtout quand il s'agit des notre...
Quoi qu'il en soit, si aujourd'hui tu ressens de la colère, de la peine, de la tristesse, il faut que tu prenne le temps dont tu as visiblement besoin. Pour pleurer, pour accepter, pour réfléchir et apprendre à lâcher prise, pour vivre dans l'après, pour tout cela il faut du temps et du travail sur soit, et aussi de la bienveillance. Aucune femme n'est Wonder Woman, contrairement à ce que la société veut nous faire croire. Ou je dirais plutôt, aucune des Wonder women croisées chaque jour, mères, femmes actives, amantes, amies, ne peut tenir le coup tout le temps et toujours.
Courage à toi, et j'espère que 2018 t'apportera de la joie et la.bonne surprise que tu esperes..
Quand le deuil n'est pas fait, seulement reporté pour faite face, il y a forcément un moment où l'on craque... Peut être n'as tu pas eu la possibilité de prendre le temps, au moment de la disparition de ton enfant, ou peut être avais tu besoin de rester forte à tous prix, peut être le temps accordé n'étais pas suffisant pour toi ou alors ton cerveau n'était il peut être pas disponible pour le travail d'acceptation....Et puis le deuil n'est pas forcément linéaire dans le temps....Milles et une raisons peuvent expliquer qu'aujourd'hui ce soit dur. Les mécanismes psychiques et leurs ressorts sont souvent difficile à comprendre, surtout quand il s'agit des notre...
Quoi qu'il en soit, si aujourd'hui tu ressens de la colère, de la peine, de la tristesse, il faut que tu prenne le temps dont tu as visiblement besoin. Pour pleurer, pour accepter, pour réfléchir et apprendre à lâcher prise, pour vivre dans l'après, pour tout cela il faut du temps et du travail sur soit, et aussi de la bienveillance. Aucune femme n'est Wonder Woman, contrairement à ce que la société veut nous faire croire. Ou je dirais plutôt, aucune des Wonder women croisées chaque jour, mères, femmes actives, amantes, amies, ne peut tenir le coup tout le temps et toujours.
Courage à toi, et j'espère que 2018 t'apportera de la joie et la.bonne surprise que tu esperes..
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
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Re: Y'a des jours où c'est drôlement dur.
Merci les filles,
Merci pour votre écoute et pour vos réponses.
Je sais que mon état est normal. Je sais qu'il fait partie de mon chemin. Mon Titouan a la place qu'il mérite dans mon coeur et celui de mes parents, mes soeurs. Ce qui est difficile, en revanche, c'est qu'il ne soit pas reconnu de tous, et que son papa ne montre pas sa souffrance. Je sais que c'est à cet endroit qu'est la douleur en ce moment. Je profite donc de cette semaine pour souffler, profiter du temps que j'ai pour moi, pour faire les choses à mon rythme et faire comprendre à mon chéri ce que je ressent. Je ne désespère pas de réussir à lui parler au moins un peu de son fils avant les fêtes et de mes angoisses pour les moments en famille. Ça me tient à coeur et je sais qu'ensuite, nous pourrons avancer ensemble.
Tu as raison, Zorra, 2018 sera belle
C'est vrai, Anne, que je n'ai pas eu, pas pris le temps nécessaire pour poser tous les actes que je souhaitais pour mon fils. Je savais que le deuil serait long et ce n'est pas parce que j'ai été forte pendant 4 mois que je pensais le travail terminé. Mais j'ai repris le travail comme d'habitude à la rentrée de septembre, en cachant à la plupart des gens qui m'entourent ce qui nous était arrivé. J'ai encore en tête de faire une cérémonie religieuse en hommage de mon ange, de l'inscrire dans le livret de famille (mais ce sera avec mon homme quand il sera prêt), en parler avec ma belle famille et mes beaux enfants (quand papa sera d'accord), finir d'écrire le livre que j'ai commencé, confectionner la médaille avec ses empreintes de pied, me faire tatouer (prévu pour le mois d'août prochain), et puis je lui prépare un magnifique cadeau pour le mois de février, moment où il aurait dû pousser son premier cri : un bai jia jei (tradition chinoise) à ma façon que des proches m'aident à confectionner.
Mais je ne m'emballe pas. Chaque chose en son temps. Je sais que tout arrive à qui sait attendre. J'avance doucement mais sûrement. Il faut juste prendre le temps de craquer vraiment. Tiens, d'ailleurs, je viens de sortir faire quelques emplettes pour Noël. Ça m'a fait du bien, soit dit en passant. Et, comme j'en ai tant besoin en ce moment, et que Titouan a été formidable cette année, le père Noël nous a prévu un cadeau : Un doudou que je pourrais serrer fort quand il me manque
Encore merci.
A bientôt.
Cécile.
Merci pour votre écoute et pour vos réponses.
Je sais que mon état est normal. Je sais qu'il fait partie de mon chemin. Mon Titouan a la place qu'il mérite dans mon coeur et celui de mes parents, mes soeurs. Ce qui est difficile, en revanche, c'est qu'il ne soit pas reconnu de tous, et que son papa ne montre pas sa souffrance. Je sais que c'est à cet endroit qu'est la douleur en ce moment. Je profite donc de cette semaine pour souffler, profiter du temps que j'ai pour moi, pour faire les choses à mon rythme et faire comprendre à mon chéri ce que je ressent. Je ne désespère pas de réussir à lui parler au moins un peu de son fils avant les fêtes et de mes angoisses pour les moments en famille. Ça me tient à coeur et je sais qu'ensuite, nous pourrons avancer ensemble.
Tu as raison, Zorra, 2018 sera belle

C'est vrai, Anne, que je n'ai pas eu, pas pris le temps nécessaire pour poser tous les actes que je souhaitais pour mon fils. Je savais que le deuil serait long et ce n'est pas parce que j'ai été forte pendant 4 mois que je pensais le travail terminé. Mais j'ai repris le travail comme d'habitude à la rentrée de septembre, en cachant à la plupart des gens qui m'entourent ce qui nous était arrivé. J'ai encore en tête de faire une cérémonie religieuse en hommage de mon ange, de l'inscrire dans le livret de famille (mais ce sera avec mon homme quand il sera prêt), en parler avec ma belle famille et mes beaux enfants (quand papa sera d'accord), finir d'écrire le livre que j'ai commencé, confectionner la médaille avec ses empreintes de pied, me faire tatouer (prévu pour le mois d'août prochain), et puis je lui prépare un magnifique cadeau pour le mois de février, moment où il aurait dû pousser son premier cri : un bai jia jei (tradition chinoise) à ma façon que des proches m'aident à confectionner.
Mais je ne m'emballe pas. Chaque chose en son temps. Je sais que tout arrive à qui sait attendre. J'avance doucement mais sûrement. Il faut juste prendre le temps de craquer vraiment. Tiens, d'ailleurs, je viens de sortir faire quelques emplettes pour Noël. Ça m'a fait du bien, soit dit en passant. Et, comme j'en ai tant besoin en ce moment, et que Titouan a été formidable cette année, le père Noël nous a prévu un cadeau : Un doudou que je pourrais serrer fort quand il me manque

Encore merci.
A bientôt.
Cécile.
Cécile
maman d'un magnifique petit bout d'homme, Titouan, né sans vie le 7 août 2017, à 16 SA
maman d'un superbe petit bout d'homme, Maé, né le 21 février 2020, en bonne santé et toujours de bonne humeur
maman d'un magnifique petit bout d'homme, Titouan, né sans vie le 7 août 2017, à 16 SA
maman d'un superbe petit bout d'homme, Maé, né le 21 février 2020, en bonne santé et toujours de bonne humeur
Re: Y'a des jours où c'est drôlement dur.
Bonjour Cecile, Anne, à toutes,
Je me reconnais dans tes mots, j’ai fait du chemin depuis 8 mois, seulement il y a des moments ou c’est vraiment dur. Je ne sais jamais l’expliquer, je reste positive, je crois au moment présent et vois un avenir meilleur sans en attendre l’exceptionnel, des choses simples des petits bonheurs. Le temps est passé et à pansé certaines blessures pour me permettre une vie quotidienne plus sereine.
Quand tu parles de ton conjoint et de la reconnaissance des proches c’est tellement important, mon conjoint a commencé à s’ouvrir il y a seulement 3 mois... pour le 1er novembre, avant je me sentais tellement seule dans ma perte de notre bébé. Nos rythmes sont très différents et c’est une difficulté supplémentaire à cette épreuve, ne pas la surmonter de la même façon, en même temps, avec les mêmes souffrances. Mais nous avons pu en parler plus, s’ecouter plus récemment. Et ça fait du bien! Également à noël j’ai pu parler de mon fils à sa cousine qui ne savait pas vraiment de quoi il était question car mon conjoint était resté très flou avec la famille. Et ça m’a fait du bien. Depuis avril, j’ai tenu bon, pas à pas, avec des moments de tristesse exprimée, des moments de joie car on en a le droit, du désespoir et de l’espoir. Et j’en témoigne il y a des hauts et des bas, des moments ou mon petit me manque tellement, j’ai envie de le tenir à nouveau dans mes bras et ne jamais le quitter. Je n’essaye pas tellement de faire mon deuil à proprement parler, j’ai lu le livre mais je ne m’y reconnaissais pas, peut être parce que je me rends compte aujourd’hui que c’est très long, les étapes mentionnées sont en fait réparties sur de très petites périodes et par opposition des sentiments arrivent tellement tard.
Aujourd’hui je suis en colère, pourquoi pour tant de gens autour de moi tout se passe bien, naturellement, c’est tellement injuste et épuisant sur Le long terme de voir ces collègues enceintes, ses proches, son ex! des bébés partout dans les poussettes, toutes ces rencontres qui parfois sont trop.
Parfois quelques déclencheurs à la suite de groupent pour ouvrir la brèche d’une profonde détresse. Cette semaine c’était ma collègue, nos garçons devaient naître en même temps, son fils va bien aujourd’hui, pour les soldes, elle montrait ses achats et je me suis sentie engloutie, pourtant j’étais joyeuse cette journée là, cette semaine la, ce début d’année 2018 que je nous souhaite une belle année,
Je ne sais quoi dire, je culpabilise de me confier sur ce forum quand je sombre car croyez mois il y a tellement de moments où je n’en reviens pas du chemin parcouru, du temps passe à me reconstruire avec de belles avancées, c’est donc avec espoir et tristesse que je vous souhaite un grand courage et d’avancer pas à pas au quotidien.
Bien à vous
Je me reconnais dans tes mots, j’ai fait du chemin depuis 8 mois, seulement il y a des moments ou c’est vraiment dur. Je ne sais jamais l’expliquer, je reste positive, je crois au moment présent et vois un avenir meilleur sans en attendre l’exceptionnel, des choses simples des petits bonheurs. Le temps est passé et à pansé certaines blessures pour me permettre une vie quotidienne plus sereine.
Quand tu parles de ton conjoint et de la reconnaissance des proches c’est tellement important, mon conjoint a commencé à s’ouvrir il y a seulement 3 mois... pour le 1er novembre, avant je me sentais tellement seule dans ma perte de notre bébé. Nos rythmes sont très différents et c’est une difficulté supplémentaire à cette épreuve, ne pas la surmonter de la même façon, en même temps, avec les mêmes souffrances. Mais nous avons pu en parler plus, s’ecouter plus récemment. Et ça fait du bien! Également à noël j’ai pu parler de mon fils à sa cousine qui ne savait pas vraiment de quoi il était question car mon conjoint était resté très flou avec la famille. Et ça m’a fait du bien. Depuis avril, j’ai tenu bon, pas à pas, avec des moments de tristesse exprimée, des moments de joie car on en a le droit, du désespoir et de l’espoir. Et j’en témoigne il y a des hauts et des bas, des moments ou mon petit me manque tellement, j’ai envie de le tenir à nouveau dans mes bras et ne jamais le quitter. Je n’essaye pas tellement de faire mon deuil à proprement parler, j’ai lu le livre mais je ne m’y reconnaissais pas, peut être parce que je me rends compte aujourd’hui que c’est très long, les étapes mentionnées sont en fait réparties sur de très petites périodes et par opposition des sentiments arrivent tellement tard.
Aujourd’hui je suis en colère, pourquoi pour tant de gens autour de moi tout se passe bien, naturellement, c’est tellement injuste et épuisant sur Le long terme de voir ces collègues enceintes, ses proches, son ex! des bébés partout dans les poussettes, toutes ces rencontres qui parfois sont trop.
Parfois quelques déclencheurs à la suite de groupent pour ouvrir la brèche d’une profonde détresse. Cette semaine c’était ma collègue, nos garçons devaient naître en même temps, son fils va bien aujourd’hui, pour les soldes, elle montrait ses achats et je me suis sentie engloutie, pourtant j’étais joyeuse cette journée là, cette semaine la, ce début d’année 2018 que je nous souhaite une belle année,
Je ne sais quoi dire, je culpabilise de me confier sur ce forum quand je sombre car croyez mois il y a tellement de moments où je n’en reviens pas du chemin parcouru, du temps passe à me reconstruire avec de belles avancées, c’est donc avec espoir et tristesse que je vous souhaite un grand courage et d’avancer pas à pas au quotidien.
Bien à vous
maman de Joaquim né sans vie en avril 2017 à 27sa