Hey bien les pipelettes, 5 pages à rattraper après ma journée de boulot ^^ hihi !
Je plaisante, je sais combien c'est bon de parler ici, ça fait du bien de se sentir comprises.
Je prends un peu la conversation en route, mais ma DPA était la même que katlyne : 16 juin.
Ma mère est né le 17 juin, et le 19 c'est la fête des pères
Mon conjoint n'arrêtait pas de me dire que c'était le plus beau des cadeaux ...
Moi aussi je me demande souvent comment aurait été mon petit Arthur. Je trouvais qu'il ressemblait déjà à son frère, il avait son menton et sa bouche ! C'était le plus magnifique de tous les bébés.
Pour l'accouchement, je suis plus que rapide : mon aîné est arrivé en 5h (declanchement a 16h, arrivée a 20h50 !) et Arthur en 3.
Dans ce malheur, j'ai eu la "chance" de ne pas devoir subir d'arrêt cardiaque du bébé. Nous étions au dernier jour de la 23eme semaine.
Ils sont venus me chercher a 7h du matin, j'ai pris une douche, j'ai rejoints la salle de naissance a 7h15, elle m'a mis les cachets et on a commencé à attendre. J'ai très vite eu mal, on m'a proposé de la ***** en attendant que le col commence a s'ouvrir. J'ai plané pendant 2h !
J'avais ensuite si mal que plus rien ne faisait effet, on a appelé pour la péri, il a mît 30 minutes pour arriver, je souffrais le martyr.
Ce gros con m'a dit d'arrêter de pleurer et de plus bouger sinon il repartait.
Il a posé la péri, la sf m'a dit d'attendre 15 minutes avant qu'elle fasse effet. Au bout des 15 minutes je souffrais tjs autant (au point de hurler qu'on màcheve) et j'ai perdu du sang
J'ai hurlé que je saignais et que c'était dangereux pour le bébé
La sf est revenu, pas le temps de remettre une dose de péri, elle est repartie en courant chercher le gyneco, et j'ai poussé une fois, Arthur est sorti immédiatement
Pour moi non plus pas de drap, et c'est tant mieux, j'aurai eu trop l'impression qu'ils me cachaient quelque chose.
Ils ont pris mon bébé, pour aller faire les prélèvements, et la, le soulagement physique, enfin plus de douleur, mais surtout, le silence ...
Parfois, j'espère encore que ce n'était qu'un cauchemar.