Re: Reprise du boulot
Posté : 05 octobre 2020, 18:17
Bonjour,
Reprendre le travail ne doit pas - à mon sens - être dicté uniquement par une obligation.
Il faut aussi en ressentir le besoin. C'est plus facile notamment lorsqu'on se sent bien à son travail (ce qui n'est pas le cas pour tous). Ça dépend aussi, je crois, du métier exercé.
En ce qui me concerne j'ai effectué l'intégralité de mon congé maternité (physiquement déjà, après la césarienne, j'aurais eu beaucoup de difficulté à reprendre même si notre fille avait vécu) + un arrêt maladie complet de 2 mois.
J'ai repris au mois de juillet, en mi-temps thérapeutique. J'y suis toujours car entre-temps je suis retombée enceinte et les médecins qui me suivent ne souhaitent pas que je m'épuise physiquement.
Mon arrêt, ma médecin était de toute façon tout à fait convaincue de son intérêt et bienfait, surtout par rapport à ma fonction (manager dans une établissement médico-social). C'est uniquement quand j'avais décidé de reprendre, que j'y suis retournée. Je savais que la plupart de mes collègues seraient des soutiens, des oreilles attentives. Aucune appréhension donc, surtout de la hâte.
Comme le disait Julien, le retour à l'emploi m'a permis réellement de sortir la tête de l'eau, même si je me sentais déjà "mieux" quand j'ai repris. Mais aujourd'hui, plus les jours et semaines passent, plus je me sens à ma place. J'étais déjà légitime dans ma fonction, mais cette épreuve ne fait pas de moi "celle qui a un enfant mort", je suis toujours celle que j'étais, et ça c'est important.
Toute cette tirade pour dire qu'il est nécessaire de s'écouter, s'entourer de personnes bienveillantes sur qui compter, pour que cela soit un tremplin dans son processus de deuil et pas un frein.
N'oubliez pas : quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute.
Donc, tant que vous n'êtes pas sûr(e)s d'avoir envie de reprendre le chemin du travail, c'est que, très probablement, vous n'êtes pas prêt(e)s.
Bon courage.
Alexia
Reprendre le travail ne doit pas - à mon sens - être dicté uniquement par une obligation.
Il faut aussi en ressentir le besoin. C'est plus facile notamment lorsqu'on se sent bien à son travail (ce qui n'est pas le cas pour tous). Ça dépend aussi, je crois, du métier exercé.
En ce qui me concerne j'ai effectué l'intégralité de mon congé maternité (physiquement déjà, après la césarienne, j'aurais eu beaucoup de difficulté à reprendre même si notre fille avait vécu) + un arrêt maladie complet de 2 mois.
J'ai repris au mois de juillet, en mi-temps thérapeutique. J'y suis toujours car entre-temps je suis retombée enceinte et les médecins qui me suivent ne souhaitent pas que je m'épuise physiquement.
Mon arrêt, ma médecin était de toute façon tout à fait convaincue de son intérêt et bienfait, surtout par rapport à ma fonction (manager dans une établissement médico-social). C'est uniquement quand j'avais décidé de reprendre, que j'y suis retournée. Je savais que la plupart de mes collègues seraient des soutiens, des oreilles attentives. Aucune appréhension donc, surtout de la hâte.
Comme le disait Julien, le retour à l'emploi m'a permis réellement de sortir la tête de l'eau, même si je me sentais déjà "mieux" quand j'ai repris. Mais aujourd'hui, plus les jours et semaines passent, plus je me sens à ma place. J'étais déjà légitime dans ma fonction, mais cette épreuve ne fait pas de moi "celle qui a un enfant mort", je suis toujours celle que j'étais, et ça c'est important.
Toute cette tirade pour dire qu'il est nécessaire de s'écouter, s'entourer de personnes bienveillantes sur qui compter, pour que cela soit un tremplin dans son processus de deuil et pas un frein.
N'oubliez pas : quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute.
Donc, tant que vous n'êtes pas sûr(e)s d'avoir envie de reprendre le chemin du travail, c'est que, très probablement, vous n'êtes pas prêt(e)s.
Bon courage.
Alexia