Loan a rejoint sa soeur au royaume des anges.

[loulou1]

Bonsoir Audrey tes post revoient tellement ta douleur....tu n est pas seule dans cette épreuve ton mari a l'air génial il doit aussi beaucoup souffrir..même si ta souffrance est toujours intenable tu as des gens qui y aiment...je ne veux pas te brusquer peut être essaie de te fixer un tout petit but dans la journée ..je sais ce qui m'a un petit peu aider c'est le ménage ca permet de concentrer vraiment son esprit...et c'est vrai moi aussi j'en revient pas ..la vie est une succession parfois pour certains de drames et d'épreuves j'ai aussi du mal à l'accepter mais les gens qu'on aime peuvent être un moteur ...tendre pensée à t'es anges

[PatPh]

Courage Audrey. C'est normal d'être dans cet état après ce que tu as vécu. Pleure, essaie d'évacuer ta douleur et ta culpabilité en parlant, en écrivant, par les larmes aussi. Partager ici ne peut que t'aider.
J'ai vécu autrefois cet état dépressif que tu décris, quand on se limite à survivre au jour le jour en voulant mourir. Quand il s'installe, parfois il n'y a pas d'autre solution que d'accepter une aide médicamenteuse pendant quelques semaines, quelques mois, le temps de retrouver un équilibre au niveau hormonal. J'étais contre les médicaments, mais je me suis informée à l'époque, j'ai compris que la dépression, certes est provoquée par le psychique au départ, mais c'est aussi un déficit en sérotonine (induit par un choc ou des chocs répétés), qui s'installe, et risque, à la longue, d'avoir des conséquences sur l'hypophyse et de devenir plus ou moins chronique, en tout cas de nous fragiliser face à un prochain choc émotionnel. Qu'il faut parfois accepter de traiter par voie médicamenteuse cet état, s'il dure trop et nous conduit aux portes de la mort, parce que le corps dysfonctionne au niveau hormonal et ne sait plus retrouver son équilibre...
Mais pour arriver à accepter cette main tendue, cette aide médicamenteuse, il faut, au-delà de la survie au jour le jour, oser se dire qu'un jour (dans très très longtemps, ça paraît si loin à ce moment-là), on pourra ressentir à nouveau des choses positives, apprécier de petits plaisirs puis retrouver le goût de la vie. Oser avoir confiance dans un avenir lointain et se dire que le malheur et la souffrance auront une fin. Trouver cette force, cette pulsion de vie, plus forte que l'envie de mourir, qui est là, caché au fond de soi, et qui un beau jour nous donne la force de chercher une issue, d'accepter de l'aide.
Courage, tiens bon !

[Gabriel1311]

Merci pour vos messages, pour le moment je survie en vous lisant puis comme tu dis loulou j'essaie de me fixer des objectifs pour essayer de tenir un peu plus.

Le prochain objectif est le rendez vous avec le gyneco pour qu'il m'explique l'infection si possible puis après on verra.

Tendre bisous à tous nos anges

Je vous aime mes anges

[ombeline]

bonsoir Audrey,
se fixer un objectif chaque jour, c'est déjà un bon début. Petit à petit, même si pour le moment ça te parait insurmontable, tu reprendras plaisir dans certaines choses qui pour les autres peuvent paraitre insignifiantes (ces petites choses du quotidien comme cuisiner par exemple, moi avant c'était un plaisir, il a fallu beaucoup de temps pour que je reprenne gout à la nourriture et donc à cuisiner pour le plaisir et non plus par obligation).
Chercher des réponses est aussi un petit pas vers l'avant : que tu ais une réponse , ou pas d'ailleurs, au moins tu seras fixée. C'est tellement dur de se demander tout le temps "et si...?". Des fois, je voulais juste que mon cerveau arrête de tourner en boucle, je n'en dormais plus. C'est là que les médicaments peuvent aider.
bon courage à toi et plein de baisers à nos anges.
Ombeline

[Gabriel1311]

Bonjour à tous

Oui j'ai suivi tes conseils omeline et je me suis fixer des objectifs pour essayer d'avancer. Je dirais que cela fonctionne puisque je suis toujours là.
Mais j'ai l'impression de sombrer de plus en plus, hier je me suis surprise à avoir du mal à retenir mes larmes au travail. Le manque est trop dur à supporter. Au travail, mes collègues ne sont pas au courant de ce qui s'est passé alors je faisais semblant jusqu'à présent que tout aller bien mais là ça devient de plus en plus dur.
Vendredi j'ai rendez vous avec le gyneco de l'hopital pour qu"il me remette les résultats des examens. J'ai pas revu de médecin depuis l'accouchement j'appréhende énormément, on s'est jamais à quoi s'attendre.

Bon courage à toutes les mamanges et aux papanges.

Tendres pensées à tous nos anges.

Mes bébés je vous aimes

[Gabriel1311]

Je me suis absenter du forum pendant quelques temps pensant que j'arriverais à m'en sortir. Mais non ce n'est pas le cas, je n'y arrive.
Je ne suis plus du tout la même maintenant. Les gens me trouvent renfermer. Je n'arrive plus à sortir et quand je suis au boulot je ne partage plus les moments de pause avec les collègues je reste dans mon bureau enfermé. Les fêtes sont proche je les prépare dans mon travaille avec les enfants mais je craque de plus en plus. Je n'arrive plus à me contenir.
Un an que ma puce est partie et 6 mois que mon petit prince est parti. Un vide énorme s'est installé, ils sont partis tus les deux avec une partie de moi même, aujourd'hui il e me reste plus rien.
Lundi, je passe un examen une hystérographie pour essayer de comprendre pourquoi j'ai perdu mes deux anges. Cet examen se sera la deuxième fois que je le passe. Je l'ai déjà passé en octobre et cela a été un échec, ils n'ont pas réussi à le faire entièrement. Alors j'appréhende énormément de le refaire.
Le tout cumuler fait que je n'ai plus t'appétit alors je mange plus.
Je m'enfonce de plus en plus, les gens me le disent mais je n'arrive pas à faire autrement.

Voila désolé de vous embêter mais j'avais besoin de partager avec des gens qui peuvent me comprendre.

Mes anges je vous aime, vous me manquez énormément.

[Mjjm]

Bonjour Gabriel1311,
Personne qui est dans ton entourage et qui n'a pas vécu la perte d'un enfant peut comprendre la douleur que tu ressent pour eux tu stagne , tu devrait passer à autre chose et avancer mais, comment ils peuvent dire ça?
Tous simplement ils ne vivent pas ce que nous avons à vivre ils ne sont pas à notre place, pas dans nos chaussures, et je pense qu'une seule journée à notre place avec notre douleur leur ferais fermer leur clapé et je pense même qu'ils abandonnerais avant la fin de la journée.
Il faut que tu prenne du tps pour toi, il faut le faire par se que sinon tu risque de faire une bêtise irréparable, ton mari est à tes cotés lui aussi souffre surement mais, il se montre fort pour toi, et toi tu doit te montrer forte pour tes anges, pour ton mari, pour ta famille, pour tes amis mais surtout pour toi même.
Tu pense vraiment que si tu mettait fin à ta vie tes anges serait comptent? Que ta famille serait heureuse que tu ne les laisserais pas dans une douleur sans nom? Désolé si mes propos te choque, te font du mal, ce n'est pas mon intention, je veux juste que tu prenne conscience que bcp de personnes compte sur toi mais surtout tu doit le faire pour toi.

[Gabriel1311]

Merci Mjjm pour ton message

Ma famille est au courant de la perte de mes bébés mais ils sont à 600 km de chez moi.
Au boulot, ils ne sont pas au courant pour la perte de mon deuxième bébé, comme j'ai accouché un samedi et repris le boulot le lundi personne ne sait rendu compte de rien et ils avaient pas vu que j'étais enceinte. Je ne peux donc pas échanger avec mes collègues de boulot.
Je ne vis plus, je n'aime plus rien, je sors le moins possible. Je n'ai plus aucun plaisir. Mon homme est triste car il ne voit plus ma joie de vivre.

Je ne souhaite à personne de vivre ce que l'on a vécu mais oui parfois j'aimerais bien qu'ils se mettent à notre place pour juste comprendre ce que l'on peut ressentir.

Je sais que mes pensées ne sont pas les bonnes et je lutte contre, c'est pour cela que je suis revenu sur le forum car ici je me sens comprise et pas jugé. Lundi, j'ai cette nouvelle étape a affronté on verra ce que cela donne.

Comment peut on faire pour envisager l'avenir après tout sa? L'examen de lundi doit permettre de savoir s'il y a un souci chez moi car à chaque fois j'ai perdu mes bébés à 15 semaines mais je me dis que même s'il trouve quelque chose qui me dit que la prochaine fois ce ne sera pas autre chose.
Comment peut on avoir confiance à l'avenir après avoir vécu ces événements?

[Mjjm]

Penser à la vie future c'est pas simple parfois ça paraît hors du tps loin de moi.
Moi non plus ma famille et mes amis ne peuvent pas m'épauler car elle est à 300 km de moi donc je surmonte cette étape à ma façon avec mon mari; car je me suis rapproché de mon mari donc de la ville ou il est, j'ai tout abandonner famille amis travail donc je suis seule.
Heureusement même si j'ai des périodes ou je suis triste ou même énervé mon mari est là parfois il ne me reconnaît pas mais il comprend, il me rassure, il me dit que nous aussi on va avoir notre petit miracle peut être même nos petits miracles.
Je pense que si médicalement ils arrivent à te dire pourquoi à 15 semaines tu perd ton bébé ça t'aidera pour la ou les prochaines grossesses et s'il n'y a pas d'explication médical pour les 15 semaines il faudra que tu ai une grossesse suivie

[loulou1]

Bonjour Gabriel411,ce que tu as vécu c'est 2 traumatismes deux deuils .... et l'un après l'autre...c'est normal d'aller très mal...est ce que tu vois toujours le psy ? Cest important de poser les choses les mots les colères...Essayer d'exterioriser...Le fait de ne pas comprendre ce qui est arrivé est ce qui a de plus difficile aussi (c estce que dit mon psy)mais tu n'es pas seule a te sentir comme ca je pense que c normal;;parfois j'ai vraiment l impression d'etre une autre personne désormais.Et tu as encore de la force en toi car tu es au travail je te trouve super courageuse.
Et je t avoue que je pleure quasi tous les jours au travail et toujours le sentiment que quelque chose d horrible va encore nous arriver....Le chemin va etre tres long mais on a qune vie et des gens nous aiment on se doit de penser à eux tendres pensees...