Bonjour,
cela va faire quasiment 3 mois que j'ai malheureusement découvert ce site, vos témoignages font échos à ce que je ressens. Je n'ai jusqu'à lors pas eu le courage malgré l'envie d'écrire mais aujourd'hui je me lance désolée si je vous suis longue ou si je dis des choses qu'il ne faut pas ou si mes propos partent un peu dans tous les sens.
J'ai perdu mon petit Ange le 25 février suite à une img pour T21. Nous avons appris la nouvelle suite au résultats du tri test , tout s'est enchainé rapidement après (DPNI, Amniosynthese et img). Nous avons perdu notre fils à 4 mois de grossesse, accoucher par voie basse à été dur mais en même temps j'en avais besoin car ayant fais une fausse couche précoce quelques mois avant et de voir mon "bébé" partir dans les toilettes m'a traumatisée. Accoucher de mon fils lui permet d'exister.
Au début plus rien ne m'importait je me suis renfermée, avachie sur le canapé à pleurer puis j'ai essayer de remonter la pente. Le problème c'est que à trop faire semblant et à prendre sur moi je ressent un manque immense que je n'arrive pas à combler, mes nerfs sont noués à un point que je doit faire de la kinésithérapie et le pire du pire c'est que je ne suis plus la même personne:
Je n'arrive pas à me concentrer, mon cerveau n'enregistre rien je doit reprendre le travail la semaine prochaine mais j'appréhende car je gère une équipe de 10 personnes. Ce qu'il me faisait plaisir me laisse de marbre. Avec mon homme je suis distante dans la vie de tout les jours et ma libido est en berne pour pas dire inexistante. J'ai encore de grosses crises de larmes et mon homme ne sais que faire il faut dire que lui aussi souffre et il se refuse de craquer pour me soutenir. Depuis quelques temps je fais des rêves(enfin si on peut les appeler ainsi) sur cet événement, j'ai sans cesse le visage de mon bonhomme dans la tête. Le chagrin est tellement présent et pourtant l'envie de donner la vie est la. J'ai donné la mort, mes deux étoiles ne me diront jamais maman .......
Je suis pas du genre et déballer mes états d'âme mais je me retrouve dans tout ce que je lis et je sais que je ne serai pas jugé ici enfin je l'espère ...
une pensée pour toutes nos étoiles
merci de m'avoir lu
deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Re: deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Bonjour Neptunianeptunia a écrit : ↑02 mai 2021, 18:18 Bonjour,
cela va faire quasiment 3 mois que j'ai malheureusement découvert ce site, vos témoignages font échos à ce que je ressens. Je n'ai jusqu'à lors pas eu le courage malgré l'envie d'écrire mais aujourd'hui je me lance désolée si je vous suis longue ou si je dis des choses qu'il ne faut pas ou si mes propos partent un peu dans tous les sens.
J'ai perdu mon petit Ange le 25 février suite à une img pour T21. Nous avons appris la nouvelle suite au résultats du tri test , tout s'est enchainé rapidement après (DPNI, Amniosynthese et img). Nous avons perdu notre fils à 4 mois de grossesse, accoucher par voie basse à été dur mais en même temps j'en avais besoin car ayant fais une fausse couche précoce quelques mois avant et de voir mon "bébé" partir dans les toilettes m'a traumatisée. Accoucher de mon fils lui permet d'exister.
Au début plus rien ne m'importait je me suis renfermée, avachie sur le canapé à pleurer puis j'ai essayer de remonter la pente. Le problème c'est que à trop faire semblant et à prendre sur moi je ressent un manque immense que je n'arrive pas à combler, mes nerfs sont noués à un point que je doit faire de la kinésithérapie et le pire du pire c'est que je ne suis plus la même personne:
Je n'arrive pas à me concentrer, mon cerveau n'enregistre rien je doit reprendre le travail la semaine prochaine mais j'appréhende car je gère une équipe de 10 personnes. Ce qu'il me faisait plaisir me laisse de marbre. Avec mon homme je suis distante dans la vie de tout les jours et ma libido est en berne pour pas dire inexistante. J'ai encore de grosses crises de larmes et mon homme ne sais que faire il faut dire que lui aussi souffre et il se refuse de craquer pour me soutenir. Depuis quelques temps je fais des rêves(enfin si on peut les appeler ainsi) sur cet événement, j'ai sans cesse le visage de mon bonhomme dans la tête. Le chagrin est tellement présent et pourtant l'envie de donner la vie est la. J'ai donné la mort, mes deux étoiles ne me diront jamais maman .......
Je suis pas du genre et déballer mes états d'âme mais je me retrouve dans tout ce que je lis et je sais que je ne serai pas jugé ici enfin je l'espère ...
une pensée pour toutes nos étoiles
merci de m'avoir lu
Désolée de t accueillir ici. Ne t excuse pas si tes idées se bousculent. Tu écris avec le cœur et comme ça vient. On ne peut que te comprendre. L annonce du diagnostic et la prise de décision sont des épreuves difficiles à subir. Quoi de plus normal que par la suite notre corps dise stop et que rien ne nous donne envie de nous lever.
Si tu sens que pour ton travail c est encore trop tôt, voit ton médecin pour prolonger l'arrêt. Après tout c est du temps dont on a besoin, comment gérer le monde extérieur quand notre intérieur est en morceau. Il faut ce temps pour se reconstruire petit à petit.
Ne culpabilise pas d être distante avec ton mari, tu ne le fais pas exprès, parle lui c est ce qu'il y a de meilleur afin que chacun sache où il en est. Un jour tu iras mieux et tu seras là pour ton mari qui ira peut être moins bien.
La perte de son enfant laisse un trou béant dans notre poitrine et ce ventre si vide qui pourtant portait notre futur. Malheureusement il y a des choses qu'on ne maîtrise pas, on subit. Mais un jour tu iras mieux. Laisse le temps faire les choses, pleure autant de fois que tu en ressens le besoin, si tu veux tu peux aussi te faire aider par un professionnel de santé qui t aidera dans le cheminement du deuil.
Je t'envoie mes plus douces pensées ainsi qu'à ton fils.
Elo
Elo maman d'un p'tit garçon d'amour
Mam'ange d'une belle petite fille née sans vie à 34+6SA
Maman d'une de bonheur née à 40+6
Solitaire à un souffle de toi, si près tu m'échappes déjà
Mam'ange d'une belle petite fille née sans vie à 34+6SA
Maman d'une de bonheur née à 40+6
Solitaire à un souffle de toi, si près tu m'échappes déjà
Re: deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Bonjour Elo,
merci de ta réponse qui m'en à fais pleurer tellement tes mots sont justes et bien dis.
Oui l'annonce et surtout la prise de décision sont dur à encaisser, même si nous avons fais ce choix par amour pour lui pour pas lui faire vivre une vie de souffrance je ne peux m'enlever de la tête que j'ai tué mon enfant. Les mots sont violent je m'en excuse mais c'est mon ressenti.
"comment gérer le monde extérieur quand notre intérieur est en morceau" ces propos sont tellement percutant et résument si bien les choses. Je reprend le travail jeudi , j'appréhende beaucoup mais je me dis que je dois avancer et que cela me fera peut être du bien. Tout le monde est au courant (enfin pas dans les détails) et comme je travaille dans une boite à 98% féminine beaucoup comprenne. Il faut avancer et donc reprendre un peu sa vie d'avant mais je te cache pas que ça m'angoisse. J'ai peur de ne pas réussir à contenir mes émotions toute une journée, peur de ne pas tenir les cadences exigées, peur de ne pas réussir à faire mon travail d'encadrante correctement, peur que mes douleurs physiques s'amplifient (port de charge récurent) et je dois l'avouer peur de retourner à ce train train quotidien comme si rien ne c'était passé comme s'il n'avait pas existait mais je m'y refuse il existe même si je ne l'aurai jamais dans mes bras et qu'il n'a grandi que dans mon ventre.
Pour ce qui est de ma vie de couple on en parle lui et moi. Il comprend il me dis lui même que ça reviendra qu'il faut juste le temps. Mais je le vois bien il en souffre et le voir souffrir me fais mal. Je commence peu à peu à lui dissimuler à lui aussi ma peine et mes ressenti car il souffre en silence pour moi. Mais je ne veux pas lui rajouter de peine il en a déjà bien assez mal comme ça tout comme assez de colère envers les épreuves que "la nature" nous fait subir. Il se refuse de craquer du coup c'est une boule de nerf qui par en vrille pour un rien.Du coup je me renferme sur moi même et mon corps dis stop
Nous voulons une troisième fois retenter l'aventure mais comment faire si ma libido est à zéro... Je veux porté la vie car j'ai porté deux fois la mort mais c'est bien connu y a pas 36 façons de faire (les roses et les choux c'est une mythe ). Je me surprend parfois à avoir des symptômes de grossesse mais vu que les anglais sont passé il y a peu c'est impossible(une envie d'avancer ou un petit dénis de la situation??)
Comme tu dis si bien on doit subir les choses . Mais les choses font mal nous sommes suivi par une psy ça fait du bien de parler mais il y a des choses que je n'ose dire. Parfois car monsieur est avec moi et que je ne veux pas rajouté à sa peine (il a verser quelques larmes pendant une séance suite à mes propos) et aussi car je n'ose dire certaine chose de vive voix. C'est pourquoi après avoir parcouru le forum bien des fois je me suis jetée à l'eau pour écrire car je sais qu'ici les personnes ont vécu la même épreuve et que l'on peut parlé sans être jugé.
Une tendre pensée pour toi et ton étoile
Et je le dis ici car je ne sais ou le dire ailleurs mon fils pardon je t'aime
merci de ta réponse qui m'en à fais pleurer tellement tes mots sont justes et bien dis.
Oui l'annonce et surtout la prise de décision sont dur à encaisser, même si nous avons fais ce choix par amour pour lui pour pas lui faire vivre une vie de souffrance je ne peux m'enlever de la tête que j'ai tué mon enfant. Les mots sont violent je m'en excuse mais c'est mon ressenti.
"comment gérer le monde extérieur quand notre intérieur est en morceau" ces propos sont tellement percutant et résument si bien les choses. Je reprend le travail jeudi , j'appréhende beaucoup mais je me dis que je dois avancer et que cela me fera peut être du bien. Tout le monde est au courant (enfin pas dans les détails) et comme je travaille dans une boite à 98% féminine beaucoup comprenne. Il faut avancer et donc reprendre un peu sa vie d'avant mais je te cache pas que ça m'angoisse. J'ai peur de ne pas réussir à contenir mes émotions toute une journée, peur de ne pas tenir les cadences exigées, peur de ne pas réussir à faire mon travail d'encadrante correctement, peur que mes douleurs physiques s'amplifient (port de charge récurent) et je dois l'avouer peur de retourner à ce train train quotidien comme si rien ne c'était passé comme s'il n'avait pas existait mais je m'y refuse il existe même si je ne l'aurai jamais dans mes bras et qu'il n'a grandi que dans mon ventre.
Pour ce qui est de ma vie de couple on en parle lui et moi. Il comprend il me dis lui même que ça reviendra qu'il faut juste le temps. Mais je le vois bien il en souffre et le voir souffrir me fais mal. Je commence peu à peu à lui dissimuler à lui aussi ma peine et mes ressenti car il souffre en silence pour moi. Mais je ne veux pas lui rajouter de peine il en a déjà bien assez mal comme ça tout comme assez de colère envers les épreuves que "la nature" nous fait subir. Il se refuse de craquer du coup c'est une boule de nerf qui par en vrille pour un rien.Du coup je me renferme sur moi même et mon corps dis stop
Nous voulons une troisième fois retenter l'aventure mais comment faire si ma libido est à zéro... Je veux porté la vie car j'ai porté deux fois la mort mais c'est bien connu y a pas 36 façons de faire (les roses et les choux c'est une mythe ). Je me surprend parfois à avoir des symptômes de grossesse mais vu que les anglais sont passé il y a peu c'est impossible(une envie d'avancer ou un petit dénis de la situation??)
Comme tu dis si bien on doit subir les choses . Mais les choses font mal nous sommes suivi par une psy ça fait du bien de parler mais il y a des choses que je n'ose dire. Parfois car monsieur est avec moi et que je ne veux pas rajouté à sa peine (il a verser quelques larmes pendant une séance suite à mes propos) et aussi car je n'ose dire certaine chose de vive voix. C'est pourquoi après avoir parcouru le forum bien des fois je me suis jetée à l'eau pour écrire car je sais qu'ici les personnes ont vécu la même épreuve et que l'on peut parlé sans être jugé.
Une tendre pensée pour toi et ton étoile
Et je le dis ici car je ne sais ou le dire ailleurs mon fils pardon je t'aime
Re: deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Bonsoir Neptunia,
Je suis désolée de te lire ici, ta douleur est immense, quoi de plus normal ? Cette perte est inhumaine, ni notre corps ni notre esprit ne sont prêts à l’accepter. Je réponds juste sur ta peur d’exprimer certaines choses face à la psy lorsque ton mari est là. C’est normal de ne pas pouvoir tout dire devant lui, je dirais même que c’est sain. Mais puisque tu as besoin de dire ces choses n'hésite pas à demander au psy de la maternité des rv seule. Ça te fera sans doute du bien car ton parcours est en partie partagé avec ton mari, et en partie solitaire. La psy me rappelait cette semaine que la grossesse, pour autant que le papa soit impliqué, est une expérience eminament solitaire : toi seule a senti ce bébé en toi, les nausées, les douleurs, les angoisses... et la présence de ton bébé. Il est normal que tes mots ne soient pas les mêmes. Une amie qui a accouché récemment me disait la même chose : malgré tout, pendant sa grossesse, elle se sentait très seule.
Et enfin, tu peux aussi publier dans la section du forum « le jardin du souvenir », si cela te convient pour parler à ton bébé. Personnellement, ça me permet de mettre en forme mon amour pour mon bébé, de lui dédier un espace rien qu’à lui. Je pleure beaucoup à chaque fois mais ça me fait du bien, comme si chaque grosse crise de larme me permettait de passer une petite étape supplémentaire.
Je te souhaite beaucoup de courage et t’embrasse fort. Ça ira de mieux en mieux, malgré tout, il ne restera que l’amour de ton bébé.
Douce nuit à nos bébés et à nous,
Audrey
Je suis désolée de te lire ici, ta douleur est immense, quoi de plus normal ? Cette perte est inhumaine, ni notre corps ni notre esprit ne sont prêts à l’accepter. Je réponds juste sur ta peur d’exprimer certaines choses face à la psy lorsque ton mari est là. C’est normal de ne pas pouvoir tout dire devant lui, je dirais même que c’est sain. Mais puisque tu as besoin de dire ces choses n'hésite pas à demander au psy de la maternité des rv seule. Ça te fera sans doute du bien car ton parcours est en partie partagé avec ton mari, et en partie solitaire. La psy me rappelait cette semaine que la grossesse, pour autant que le papa soit impliqué, est une expérience eminament solitaire : toi seule a senti ce bébé en toi, les nausées, les douleurs, les angoisses... et la présence de ton bébé. Il est normal que tes mots ne soient pas les mêmes. Une amie qui a accouché récemment me disait la même chose : malgré tout, pendant sa grossesse, elle se sentait très seule.
Et enfin, tu peux aussi publier dans la section du forum « le jardin du souvenir », si cela te convient pour parler à ton bébé. Personnellement, ça me permet de mettre en forme mon amour pour mon bébé, de lui dédier un espace rien qu’à lui. Je pleure beaucoup à chaque fois mais ça me fait du bien, comme si chaque grosse crise de larme me permettait de passer une petite étape supplémentaire.
Je te souhaite beaucoup de courage et t’embrasse fort. Ça ira de mieux en mieux, malgré tout, il ne restera que l’amour de ton bébé.
Douce nuit à nos bébés et à nous,
Audrey
Mamange de mon magnifique Lenny le 30/03/2021 (IMG à 17sa et demie pour t21)
Ton parfum et ta musique en moi
Ton parfum et ta musique en moi
Re: deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Coucou Neptunianeptunia a écrit : ↑17 mai 2021, 19:22 Bonjour Elo,
merci de ta réponse qui m'en à fais pleurer tellement tes mots sont justes et bien dis.
Oui l'annonce et surtout la prise de décision sont dur à encaisser, même si nous avons fais ce choix par amour pour lui pour pas lui faire vivre une vie de souffrance je ne peux m'enlever de la tête que j'ai tué mon enfant. Les mots sont violent je m'en excuse mais c'est mon ressenti.
"comment gérer le monde extérieur quand notre intérieur est en morceau" ces propos sont tellement percutant et résument si bien les choses. Je reprend le travail jeudi , j'appréhende beaucoup mais je me dis que je dois avancer et que cela me fera peut être du bien. Tout le monde est au courant (enfin pas dans les détails) et comme je travaille dans une boite à 98% féminine beaucoup comprenne. Il faut avancer et donc reprendre un peu sa vie d'avant mais je te cache pas que ça m'angoisse. J'ai peur de ne pas réussir à contenir mes émotions toute une journée, peur de ne pas tenir les cadences exigées, peur de ne pas réussir à faire mon travail d'encadrante correctement, peur que mes douleurs physiques s'amplifient (port de charge récurent) et je dois l'avouer peur de retourner à ce train train quotidien comme si rien ne c'était passé comme s'il n'avait pas existait mais je m'y refuse il existe même si je ne l'aurai jamais dans mes bras et qu'il n'a grandi que dans mon ventre.
Pour ce qui est de ma vie de couple on en parle lui et moi. Il comprend il me dis lui même que ça reviendra qu'il faut juste le temps. Mais je le vois bien il en souffre et le voir souffrir me fais mal. Je commence peu à peu à lui dissimuler à lui aussi ma peine et mes ressenti car il souffre en silence pour moi. Mais je ne veux pas lui rajouter de peine il en a déjà bien assez mal comme ça tout comme assez de colère envers les épreuves que "la nature" nous fait subir. Il se refuse de craquer du coup c'est une boule de nerf qui par en vrille pour un rien.Du coup je me renferme sur moi même et mon corps dis stop
Nous voulons une troisième fois retenter l'aventure mais comment faire si ma libido est à zéro... Je veux porté la vie car j'ai porté deux fois la mort mais c'est bien connu y a pas 36 façons de faire (les roses et les choux c'est une mythe ). Je me surprend parfois à avoir des symptômes de grossesse mais vu que les anglais sont passé il y a peu c'est impossible(une envie d'avancer ou un petit dénis de la situation??)
Comme tu dis si bien on doit subir les choses . Mais les choses font mal nous sommes suivi par une psy ça fait du bien de parler mais il y a des choses que je n'ose dire. Parfois car monsieur est avec moi et que je ne veux pas rajouté à sa peine (il a verser quelques larmes pendant une séance suite à mes propos) et aussi car je n'ose dire certaine chose de vive voix. C'est pourquoi après avoir parcouru le forum bien des fois je me suis jetée à l'eau pour écrire car je sais qu'ici les personnes ont vécu la même épreuve et que l'on peut parlé sans être jugé.
Une tendre pensée pour toi et ton étoile
Et je le dis ici car je ne sais ou le dire ailleurs mon fils pardon je t'aime
Je comprends que tu préserves ton mari, lui aussi semble cumuler pas mal pour ne pas te faire de peine.
Mais c'est bien si vous arrivez qd même à parler. Peut-être que tu pourrais faire une séance seule avec la psy?
Prenez votre temps, vous reprendrez les essais quand vous serez prêts. Les symptômes de grossesse je pense qu'on en a toutes eus un moment donné. Après pour ma part j'ai compris que c était des symptômes pre menstruel (que je n avais jamais eu avant)
J espère que la reprise va bien se passer pour toi. Si c'est trop dur ne force pas.
Je pense bien à toi
Elo
Elo maman d'un p'tit garçon d'amour
Mam'ange d'une belle petite fille née sans vie à 34+6SA
Maman d'une de bonheur née à 40+6
Solitaire à un souffle de toi, si près tu m'échappes déjà
Mam'ange d'une belle petite fille née sans vie à 34+6SA
Maman d'une de bonheur née à 40+6
Solitaire à un souffle de toi, si près tu m'échappes déjà
Re: deux mois que j'ai subi une img et je ne suis plus la même
Bonsoir elo et audrey,
je vous trouve d'une grande force et vous suis reconnaissante de vos réponses (comme toute celles à qui vous répondez je pense).
J'ai repris le travail le 6 et cette semaine je suis en congés. Nous sommes parti dans ma famille même si on en parle pas ça fais du bien de revenir aux sources(toute ma famille habite à l'autre bout de la France). La reprise a était très dure physiquement et moralement, j'ai l'impression de ne pas avancer les douleurs sont toujours présentes parfois assez vives même ma cheffe et mes collègues s'en rendent comptent et me disent de ne pas forcer mais j'ai besoin d'avancer rester à la maison m'insupporte. Mais en même temps plus j'ai mal et plus j'ai le moral à zéro.
Mon homme est un amour et fais tout pour que j'aille mieux mais oui il prend énormément sur lui encaisse beaucoup et n'en parle pas. Nous sommes fusionnels et aller au psy sans lui je ne m'en sens pas le courage. Alors tout ça tourne dans ma tête et ça me ronge.
Plus je vous lis et plus je ressens de la culpabilité car beaucoup sur ce forum parle de ce lien de cet amour qu'elles ont crée avec leur enfant dés le début de leur grossesse. Mais moi je m'y suis refusé jusqu'à mes 3 mois voir 3 mois et demi pour ne pas revivre la souffrance de ma fausse couche. Et je me rend compte aujourd'hui que je l'ai plus ou moins ignoré, j'ai ignoré mon fils. Il s'est envolé peut être avec l'impression que je ne l'aimait pas. Alors que c'est faux,il me manque terriblement. Je suis incapable de le dire autrement que par écrit tellement ce sentiment de culpabilité me ronge.
Désolée si mes propos sont désordonnés merci de me lire.
Une tendre pensée pour nos étoiles et courage à toutes les mamanges
je vous trouve d'une grande force et vous suis reconnaissante de vos réponses (comme toute celles à qui vous répondez je pense).
J'ai repris le travail le 6 et cette semaine je suis en congés. Nous sommes parti dans ma famille même si on en parle pas ça fais du bien de revenir aux sources(toute ma famille habite à l'autre bout de la France). La reprise a était très dure physiquement et moralement, j'ai l'impression de ne pas avancer les douleurs sont toujours présentes parfois assez vives même ma cheffe et mes collègues s'en rendent comptent et me disent de ne pas forcer mais j'ai besoin d'avancer rester à la maison m'insupporte. Mais en même temps plus j'ai mal et plus j'ai le moral à zéro.
Mon homme est un amour et fais tout pour que j'aille mieux mais oui il prend énormément sur lui encaisse beaucoup et n'en parle pas. Nous sommes fusionnels et aller au psy sans lui je ne m'en sens pas le courage. Alors tout ça tourne dans ma tête et ça me ronge.
Plus je vous lis et plus je ressens de la culpabilité car beaucoup sur ce forum parle de ce lien de cet amour qu'elles ont crée avec leur enfant dés le début de leur grossesse. Mais moi je m'y suis refusé jusqu'à mes 3 mois voir 3 mois et demi pour ne pas revivre la souffrance de ma fausse couche. Et je me rend compte aujourd'hui que je l'ai plus ou moins ignoré, j'ai ignoré mon fils. Il s'est envolé peut être avec l'impression que je ne l'aimait pas. Alors que c'est faux,il me manque terriblement. Je suis incapable de le dire autrement que par écrit tellement ce sentiment de culpabilité me ronge.
Désolée si mes propos sont désordonnés merci de me lire.
Une tendre pensée pour nos étoiles et courage à toutes les mamanges