Ça n’arrive pas qu’aux autres...

[Aurély]

Merci Caroline pour tes explications très claires
Ça m’aide vraiment à me préparer

Je pense que je rentrerai à l’hôpital la semaine du 13 avril ce qui ferait un accouchement à 24SA/25SA donc environ comme toi
Et comme pour toi ce sera un premier accouchement donc malheureusement je m’attends à ce que ça soit un peu long...

Petit à petit les choses font leurs chemins dans ma tête, en partie grâce à vos témoignages à toutes qui me donnent force et courage.
Je pense déclarer ma fille à l’état civil et l’idée de la voir commence à faire son chemin...

Je me dois d’être forte car je sens que mon conjoint a besoin d’être un peu rassurée quand à mon état
Connaissant ma fragilité il s’inquiète beaucoup pour moi et même si pour le moment il me parle beaucoup de l’avenir je sais qu’il souffre.
Si vous avez aussi des retours à me faire sur votre couple après cette épreuve j’aimerais bien en discuter car je ne sais pas trop comment m’y prendre....?

Moi je suis dans le présent, dans ma tristesse, dans les préparatifs de cet accouchement alors que mon conjoint n’en parle pas et n’évoque que l’avenir et le futur, aller de l’avant...etc
On est en décalage et c’est un peu compliqué

Merci encore pour tous vos retours

À toutes je nous souhaite la vie la plus douce possible pour apaiser ces moments difficiles

Aurélie

[Caroline67]

Alors pour ce qui concerne mon copain, il a été présent durant l'accouchement. Il été très attentioné, Il est venu à tous les rdv. Par contre après l'accouchement le lendemain il a fait sa vie comme si de rien était.
Aujourd'hui ça fait 6semaines et si je ne parle pas de notre fille il n'en parle jamais. Comme si rien n'avait exister, mon copain n'est pas très expressif mais c'est vrai que je m'attendais à plus de discussion avec lui. Je me suis fait à l'idée que nous ne sommes pas pareil, lui n'a pas du tout besoin d'en parler, je ne sais même pas si il en à envie. Il m'a toujours dis que si j'ai besoin de parler avec lui il sera la mais j'ai l'impression de l embêter avec ça donc j'evite vraiment de lui en parler.
Avec mon copain nous parlons aussi de recommencer les essais bébé. Je pense que les hommes n'ont pas les mêmes sentiments que nous, ils ne sont peut être pas autant investis dans la grossesse que nous.
Nous nous sentons notre bébé bougé, nous devons faire attention à ce que l'on mange, on doit changer notre mode de vie tout se chamboule pour nous, notre corps change. Au final peut être que pour nous Tout ça est plus réel que pour nos copains.
Après tout dépends des hommes, mon copain n'a jamais été très expressif ne parle pas trop quand les choses ne vont pas. Après ça ne nous a pas éloigné. Je lui en ai voulu de ne pas être mal comme moi, comme si il n'aimait pas ce bébé mais nous ne sommes pas pareil et j'ai accepté que nous n'avançons pas au même rythme.
Le fait qu'il reprenne sa vie normalement, ma permis d'aller mieux plus vite aussi, je me suis dis si lui il reprends sa vie, je ne peux pas rester sur mon canapé à me morfondre toute la journée, je dois reprendre ma vie en main.

[Aurély]

Je partage ton sentiment Caroline
Il est certain que physiquement les hommes ne peuvent pas ressentir la même chose et au final je me dis que si j’avais en face de moi un homme effondré effectivement cela ne m’aiderait pas.

Je compte sur lui pour m’aider à me reconstruire et aller de l’avant mais aussi pour accepter les changements dans mon corps qui malheureusement auront été vains et inutiles.
Je me voyais déjà avec un regard dur mais là je ne supporte plus mon reflet, je me sens flasque, enflée et prisonnière de ce corps qui au final n’a pas su préserver son enfant correctement.

Même si je sais que mon désir d’enfant est toujours présent et que je ne vois pas mon futur sans je n’imagine pas actuellement que mon conjoint me touche ni même me regarde
J’espère que cela évoluera et que notre couple tiendra le coup

Est tu suivie par une psychologue ?
As tu pris ton congé maternité ?

Je te souhaite en tout cas d’arriver à reprendre pied et de croire en la vie de nouveau
La roue tourne forcément à un moment ou a un autre (moi j’y crois encore...)

[Caroline67]

Je te comprends au niveau de ton corps, je n'etais jamais très minces j'avais toujours un peu de forme mais la j'ai pris 8kg, je n'ai rien perdue et je me trouve également flasque, molle.
Je me suis aussi dit que j'étais vraiment nulle, que la chose la plus naturelle au monde, donner la vie je n'ai même pas réussi. Que j'étais en gros une moins que rien, je n'avais déjà pas vraiment confiance en moi donc avec ça..

Si ton couple allait bien avant cette épreuve, tout se passera bien. Il faut accepter que le travail de deuil est différents d'une personne a l'autre. Si jamais, quand je me sentais mal, j'ai écris un petit texte qui parlé de toute cette épreuve. De toutes les dates importantes, les rdv chez les médecins les sentiments que je ressentais. Ça m'a permise d'évacuer un peu les sentiments. Ça m'a fait beaucoup de mal et de peine en écrivant et en le lisant quelques jours après mais il faut je pense, le faire, il ne faut absolument pas se retenir de pleurer ou de faire des choses qui nous rends triste. Aujourd'hui je peux lire ce texte, avec beaucoup d'émotions, les larmes au yeux mais ça me fait du bien.

Concernant la psy, non je ne suis pas fan du tout. Alors je ne critique pas du tout ce métier ou les gens qui en ont besoin ( ça m'aurait peur être fait du bien aussi) mais étant déjà assez réservé, je ne me vois pas du tout parler de ma vie à une inconnue. C'est son boulot mais j'ai peur de l emmerder avec mes histoires
Je voulais prendre que huits semaines de congés et pas les 16,pour reprendre une vie normale. Malheureusement avec ce confinement, mon employeur a mis tous le monde au chômage technique. Du coup c'est beaucoup plus avantageux pour moi de rester en congés mat. Du coup mon employeur ma demander de garder mes 16 semaines de congés.

[Jess15]

Bonjour,
Je viens tout juste d'accoucher de ma petite fille lundi 30/03 à 22sa+5 dû à des kystes sur ses reins qui les empêchaient de fonctionner.

Ils m'ont donné des cachets à prendre 48h avant pour préparer le col.
Je suis arrivée à 7h lundi et ils m'ont directement emmené au bloc opératoire ça a été le moment le plus difficile de la journée car durant l'attente pour aller au bloc je sentais encore ma petite fille me donner des coups. C'est comme si elle m'encourageait et me disait " t'inquiètes pas maman ça va aller.."
Ils m'ont fait une rachianesthesie (piqûre dans le dos) afin que je ne sente plus mon ventre ni mes jambes. Ensuite l'infirmiere anesthésiste m'a mis une sorte de calmant dans ma perfusion afin que je sois détendue, j'ai lutté pour ne pas dormir. Ensuite tout s'est enchaîné très vite ils ont mis un drap bleu pour que je ne vois pas ce qui se passe lorsqu'il arrêterait le cœur de mon bébé. Ils m'ont également inséré des tampons dans le vagin afin d'ouvrir mon col.
En salle de réveil ils m'ont directement injecté une dose de péridurale via un cathéter que l'anesthesiste avait laissé lors de la rachianesthesie. Je ne sentais plus du tout mes jambes à ce moment là.
Ensuite ils m'ont remonté en salle de naissance à 10h30 ou j'ai pu retrouver mon conjoint. C'est un homme sage femme qui s'est occupé de moi il a été super. Il m'a donné des cachets pour créer des contractions, j'ai eu en tout 6 cachets (2 toutes les 2h).
J'ai commencé à pouvoir bouger à nouveau mes jambes, et il a enlevé les tampons mis au bloc. J'ai commencé à sentir les premieres contractions vers 14h ou le sage femme m'a indiqué que je n'avais pas le droit d'avoir mal, des que je sentais des douleurs j'avais une pompe pour m'injecter une dose de péridurale. J'ai dormi de 15 à 18h les anesthésies m'ont mis ko.
Ensuite des mon réveil j'ai senti que le bébé arrivait, j'ai appelé le sage femme j'ai poussé à peine 2 fois et elle est sortie. Je n'ai vraiment eu aucunes douleurs mais je l'ai quand même senti descendre et sortir. Ça peut paraître étrange mais j'en garde un bon souvenir j'avais tellement peur d'être traumatisée par ce premier accouchement.
Nous n'avons pas voulu voir son visage c'était trop dur, j'ai demandé tout de même à voir sa silhouette et un de ses petits pieds. Il nous l'a amené dans un petit berceau de la maternité elle avait une couverture sur elle et il a laissé dépasser un de ses petits pieds. J'ai eu tellement mal au cœur que j'ai pu le regarder à peine 30 secondes. Il nous a fait une empreinte de son petit pied sur un carton et nous a donné son petit bracelet que l'on a gardé précieusement.

J'ai du rester 2 nuits à l'hôpital nous sommes rentrés mercredi matin car j'ai perdu beaucoup de sang et ma tension était encore basse. Maintenant ça va mieux même si je me sens encore faible.

Concernant mon conjoint il a été très présent avant, j' avais besoin d'en parler lui pas vraiment mais il m'a soutenue et écouté. Maintenant que l'on est rentré à la maison je me sens triste et vide et lui j'ai l'impression qu'il fait sa vie comme si rien ne s'était passé.. Je pense qu'il ne veut pas remuer le couteau dans la plaie.

En tout cas ce sera toujours mon premier bébé, ma fille et j'espère que le temps saura diminuer notre peine.

Je te donne tout mon courage pour affronter cette épreuve et je pense bien fort à toi.

[Aurély]

Caroline

Je pense qu’écrire est une bonne thérapie et en ce sens ce forum est une bouffée d’oxygène.
Je pense poursuivre avec ma psy ensuite comme je la voyais déjà auparavant mais tu as raison à chacune de nous son cheminement vers le mieux être
Je crois en mon couple, je pense que mon conjoint sera mon roc quand j’en serais au moment fatidique.
Mais c’est vrai que lui va reprendre le travail à partir de lundi et que moi ne travaillant plus (j’avais rompu mon contrat en pensant élever ma fille au moins jusque ses 3 ans) je vais devoir petit à petit me reconstruire seule et puis retravailler peut être ensuite
Je pense, concernant nos problèmes avec nos corps qu’il faut aussi être patiente et indulgente envers nous même étant donné les épreuves que nous avons enduré.
Mais c’est très difficile parfois ...


Jess15
Je te remercie énormément pour ton témoignage.
Je te trouve très courageuse d’avoir pris le temps de me lire et de me répondre alors que tu te remet à peine
Ça me rassure beaucoup de savoir que tu n’as pas souffert physiquement et que tu étais bien encadré malgré la crise du Covid
Ils ont donc accepté ton conjoint c’est une bonne chose.
Prends soin de toi maintenant et prenez soin l’un de l’autre avec ton compagnon.
Je te souhaite beaucoup de force pour te reconstruire
Ta petite étoile veillera sur toi et si te tu décides plus tard pour une nouvelle grossesse, elle sera ton ange gardien ... c’est ce que je me dis

Nos petits anges ne sont pas vains
Il y a forcément un sens à tout ça

Je vous donnerai des nouvelles (j’ai mon rdv avec gynécologue et anesthésiste mercredi)
Merci à toutes

[Fleur2020]

Bonjour Aurely.

Je suis enceinte de 22Sa et mon IMG est prévue pour le 15/04...
Lors d’une echo de contrôle à 3mois 1/2, mon gyneco restait assez silencieux.
Ce jour là, je m’en rappellerai à jamais. Mon mari voulait qu’on emmène notre fils de 2ans pour qu’il puisse voir son petit frère. Mais je lui avais dit que c’était encore tôt pour lui, qu’il ne comprendrait pas et qu’il ne resterait jamais calme dans le bureau du médecin.
Et heureusement... mon gyneco m’annonce que le rein gauche du bébé est vraiment trop gros et que ca ne laisse rien présager de bon.
Il m’oriente vers un hopital de paris spécialisé en diagnostic prénatal. Prise en charge super et rapide. On me fait de longues echo, une amniocentense (des le 1er rdv). 3 semaines plus tard, on refait une echo, les reins ont encore grossi. Les 2 sont désormais touchés. Et la vessie se remplit sans réussir à se vider ce qui provoque une baisse du liquide amniotique. On me dit que ce n’est pas bon mais quon peut tenter une intervention pour drainer la vessie et ajouter du liquide.
Avec le recul, je me dis qu’à ce stade, ils savaient déjà que cetait peine perdue mais que pour mon cheminement et l’acceptation, je devais passer par toutes les tentatives de guérison.
L’intervention se deroule bien mais 5j plus tard, l’hôpital m’appelle pour me dire que d’après les analyses effectuées sur le sang et lurine du bébé, ses fonctions rénales ne fonctionnent déjà plus et quils souhaitent nous voir en urgence. Nous y allons 2j plus tard.
Le rdv est sans équivoque. Il ny a plus rien à faire.
2 solutions se présentent à nous: 1/ attendre et assumer une vie de dialyse et greffe de reins s’il survit ou 2/ IMG.
Nous en avions déjà parlé avec mon mari et nous ne voulons pas infliger ca à un enfant qui n’a rien demandé. Pourquoi le forcer à souffrir et à mourrir dans la souffrance juste par égoïsme ? Nous préférons souffrir lors de cet IMG mais préserver cet enfant, notre aîné et notre famille.

Je pleure tout le temps. Jai rdv le 9 pour signer les documents et je serais hospitalisée du 14 au 16.
Jai tellement peur de ne pas être assez forte psychologiquement pour permettre à ce bébé de partir sereinement. J’ai tellement peur d’avoir des complications et de laisser mon grand orphelin.

Jai peur de ne pas réussir à le rendre aux SF après laccouchement.
En plus je souhaite lenterrer et je ne sais même pas où me renseigner.
Mon bébé me donne des coups ds le ventre et moi j’organise sa fin...
Nous sommes tellement à passer par ce cauchemar... j’ai l’impression que tout ca n’est pas réel et puis je reviens à lanrealit Et je me dis que je narriverai jamais à supporter ces 3j...

Désolée pour le pavé. Je me suis retrouvée dans ton post et javais le sentiment de pouvoir me livrer.
Bon courage à toi. J’espère que nous arriverons à dépasser ca avec le moins de douleurs physiques et psychiques possibles

[Aurély]

Bonjour Fleur2020

Je suis navrée que ton histoire et la mienne se fasse écho
Moi je signe les papiers mercredi et je rencontre l’anesthésiste et l’équipe
Je pense que je serais hospitalisée quasiment en même temps que toi.
Sais tu si tu pourras être accompagné malgré le Covid-19 ?

Comme toi je sens ma fille remuer sans cesse dans mon ventre... « vitalité : excellente » avait écrit le médecin lors de la premier échographie où personne n’avait encore rien vu.
Quelle triste ironie...
Je sens tellement seule face à cette contradiction
Mon conjoint est présent mais il ne manifeste aucune tristesse, n’en parle jamais et ne m’aide pas du tout à préparer ces adieux déchirants. Je lui en veux
Et j’ai vraiment peur de l’avenir de notre couple car j’ai l’impression que nous ne vivons pas la même histoire...

J’ai prévu de donner un doudou à ma fille et je veux le même pour en garder un près de moi aussi...j’espère que je le trouverai à temps

Apparemment les souffrances physiques nous seront quand même bien épargnés d’après les différents témoignages que j’ai eu. Même si ça reste des moments éprouvants à priori il n’y a pas de risques que ça se passe mal...donc essaie de ne pas trop te faire de soucis pour ça

si tu as besoin de parler n’hésite pas
Je nous souhaite d’avoir les ressources nécessaires pour traverser cette épreuve et j’espère que nos anges veilleront sur nous à l’avenir

[Katia Prl]

Bonjour à tous

Voici mon histoire

J’ai 31 ans et j’attends / j’attendais notre premier enfant. Grossesse simple jusque là d’un point de vue physique mais plus compliquée pour moi d’un point de vue psychologique (je suis tombée enceinte 1 mois après une hospitalisation en psychiatrie pour dépression).
Le changement de mon corps est difficile à accepter car je ne m’aime pas mais grâce à la bienveillance et l’amour de mon conjoint, je me fais à cette grossesse petit à petit.

Je continue de faire du sport, je n’ai quasiment pas eu de nausées, je continue mon suivi psychologique et j’accepte petit à petit ce corps qui s’arrondit, je m’inscris dans une maternité basique, mon test DPNi montre un risque inférieur à 1/10000 pour la trisomie 21 donc je me détend un peu et l’annonce à mes proches très pudiquement malgré tout.

La première écho est nickelle c’est à la seconde que les choses se sont gâtées.
Mon conjoint est alors en déplacement pour son travail à Bordeaux (nous sommes lyonnais à la base) et je le suis lorsque tombe le confinement.
Je décide donc de passer mon écho sur place plutôt que de rentrer sur Lyon et le 27 mars la sage femme échographiste m’annonce que j’attends une petite fille mais que son cœur est à droite et que les cavités cardiaques ont un aspect inhabituel et qu’elles semblent communiquer.
Elle me dirige donc vers un cardio pédiatre qui après un examen précis nous donne un compte rendu très péjoratif.
La malformation est grave, complexe,associé à des troubles vasculaires (rien n’est à sa place dans le petit cœur de la fille) et une prise en charge opératoire n’est pas forcément envisageable.

Notre monde s’écroule
Dans ma tête tout s’accélère
Je pleure mais je veux déjà que tout s’arrête le plus rapidement possible
Je ne veux pas d’un enfant qui souffre et d’une petite fille qui même si elle grandissait n’aura pas la chance de pouvoir être maman à son tour...
Je connais mes fragilités et je n’aurais jamais pu gérer un enfant gravement malade non plus.

Les rdv s’enchaînent
Échographie de référence puis amniocentèse hier
Parallèlement j’évoque mon souhait d’une IMG et mes peurs de devoir attendre 3 semaines les résultats de la génétique.
Là médecin échographe me dit qu’elle a discuté avec le cardiologue et que la pathologie cardiaque suffit d’elle même à justifier une IMG de part sa gravité
Je suis soulagée
Mon dossier est donc présenté en commission mercredi prochain mais j’ai déjà des rdv de prévu avec gynécologue et anesthésiste mercredi également.

J’aimerais des témoignages sur comment se passe les choses concrètement (je me raccroche au concret c’est ma manière de continuer à vivre)
J’en suis à 23 SA
Quelles douleurs physiques ?
Combien de temps dure l’hospitalisation ?
Le retour de couche se fait il rapidement ? Y’a t il une rééducation périnéale ?


Merci d’avance de vos retours

Aurélie
Future Mamange

Bonjour Aurely

Ton histoire résonne tellement avec la mienne. 1ère grossesse, futur maman de 30 ans et découverte lors de mon écho T2 que nous attendons une petite fille ! Mais surtout qu'elle est atteinte d'une grave malformation cardiaque. Je t'invite à lire mon histoire : http://www.petiteemilie.org/forum/viewtopic.php?t=2401
Lors de mon accouchement le 20 Novembre j'étais à 24SA+5 jrs. Aujourd'hui j'ai toujours en tête le côté "bienveillant" de l'équipe médical. Ce sont des gens extraordinaire...Surtout n'hésites pas à me poser toutes les questions que tu as en tête, t'apporter mon aide pour soulager une partie de ta peine, je l'espère...
Je t'embrasse et te souhaites beaucoup de force pour cette terrible épreuve mais aussi cette rencontre à venir.

[Fleur2020]

Bonjour Fleur2020

Je suis navrée que ton histoire et la mienne se fasse écho
Moi je signe les papiers mercredi et je rencontre l’anesthésiste et l’équipe
Je pense que je serais hospitalisée quasiment en même temps que toi.
Sais tu si tu pourras être accompagné malgré le Covid-19 ?

Comme toi je sens ma fille remuer sans cesse dans mon ventre... « vitalité : excellente » avait écrit le médecin lors de la premier échographie où personne n’avait encore rien vu.
Quelle triste ironie...
Je sens tellement seule face à cette contradiction
Mon conjoint est présent mais il ne manifeste aucune tristesse, n’en parle jamais et ne m’aide pas du tout à préparer ces adieux déchirants. Je lui en veux
Et j’ai vraiment peur de l’avenir de notre couple car j’ai l’impression que nous ne vivons pas la même histoire...

J’ai prévu de donner un doudou à ma fille et je veux le même pour en garder un près de moi aussi...j’espère que je le trouverai à temps

Apparemment les souffrances physiques nous seront quand même bien épargnés d’après les différents témoignages que j’ai eu. Même si ça reste des moments éprouvants à priori il n’y a pas de risques que ça se passe mal...donc essaie de ne pas trop te faire de soucis pour ça

si tu as besoin de parler n’hésite pas
Je nous souhaite d’avoir les ressources nécessaires pour traverser cette épreuve et j’espère que nos anges veilleront sur nous à l’avenir

Mon bébé aussi, mis à part ce pb de reins, est en parfaite santé... il a des courbes de croissance excellente. Jai eu le droit à une photo 3d. Il ressemble tellement à mon grand...

Pour répondre à ta question sur le fait d’être accompagnée alors qu’on est en confinement, ma réponse est oui. Ils ont dit à mon mari qu’il pourra rester tout le long de l’hospitalisation mais qu’il n’aura en aucun cas le droit de sortir, pour quelconque raison, ou alors sa sortir serait définitive.
Je vois la SF LE 9 pour l’organisation. Je lui demanderai comment il sera pris en charge. Aura t il un lit dans ma chambre, aura t il des repas pris en charge ou devons nous tout apporter?
J’ai l’impression d’avoir besoin de savoir exactement comment tout va se passer, jai besoin de maitriser un maximum de chose pour m’appuyer dessus et ne pas tomber.
Mon mari pleure comme moi, seul, ds le lit, après un eclat de rire... mais ne me parle pas du tout de l’après. Je pense que c’est trop tot pour eux, trop abstrait encore.
De notre côté, nous sentons le bébé donc tout est un peu plus réel malheureusement. Je me dis qu’à leur place on serait aussi plus détachées, probablement...