Img il y a une semaine
Re: Img il y a une semaine
Bonjour Rayne,
Je comprends parfaitement votre souffrance. Pour moi c’est demain que ça va se faire quatre semaines depuis quand j’ai perdu ma fille suite à une IMG et par des moments je me demande aussi si je vais devenir folle ou pas. Si vous sentez que toute cette souffrance que vous portez vous n’avez pas avec qui la partager, n'hésitez pas à de demander de l’aide à un psychologue, l’hôpital où vous étiez suivie en a sûrement un. J’y vais une fois par semaine parler à une psychologue et ça depuis l’annonce du diagnostique pour ma petite fille et ça m’aide beaucoup, dans le cercle des amies c’est beaucoup plus difficile de leur expliquer en boucle ce que je ressens, le dernier temps j’ai préférais plutôt à m’isoler et vivre ma tristesse à mon pas, comme je peux. Du coup n'hésitez pas à en parler, même à votre médecin traitant si c’est qqn qui sait écouter, car vous avez besoin de parler de votre petite Oceane et de votre souffrance. Écrivez ici aussi votre histoire, vous allez trouver sûrement beaucoup de bienveillance et de compréhension car on passe toutes par cette douleur terrible de perdre un bébé, de se demander pourquoi nous, comment on va faire pour revivre, quel sens on va donner à nos vies d’après le cataclysme...
Vous savez, la semaine dernière j’ai dit à ma psychologue que je me sens coupable de n’être pas partie avec ma fille et ça réponse était que je n’aurais pas pu faire vivre ma petite, son mémoire. Pensez à ça vous aussi, vous êtes en vie et comme ça vous pouvez porter l’amour à votre fille pour toujours...
Courage à vous,
Elena.
Je comprends parfaitement votre souffrance. Pour moi c’est demain que ça va se faire quatre semaines depuis quand j’ai perdu ma fille suite à une IMG et par des moments je me demande aussi si je vais devenir folle ou pas. Si vous sentez que toute cette souffrance que vous portez vous n’avez pas avec qui la partager, n'hésitez pas à de demander de l’aide à un psychologue, l’hôpital où vous étiez suivie en a sûrement un. J’y vais une fois par semaine parler à une psychologue et ça depuis l’annonce du diagnostique pour ma petite fille et ça m’aide beaucoup, dans le cercle des amies c’est beaucoup plus difficile de leur expliquer en boucle ce que je ressens, le dernier temps j’ai préférais plutôt à m’isoler et vivre ma tristesse à mon pas, comme je peux. Du coup n'hésitez pas à en parler, même à votre médecin traitant si c’est qqn qui sait écouter, car vous avez besoin de parler de votre petite Oceane et de votre souffrance. Écrivez ici aussi votre histoire, vous allez trouver sûrement beaucoup de bienveillance et de compréhension car on passe toutes par cette douleur terrible de perdre un bébé, de se demander pourquoi nous, comment on va faire pour revivre, quel sens on va donner à nos vies d’après le cataclysme...
Vous savez, la semaine dernière j’ai dit à ma psychologue que je me sens coupable de n’être pas partie avec ma fille et ça réponse était que je n’aurais pas pu faire vivre ma petite, son mémoire. Pensez à ça vous aussi, vous êtes en vie et comme ça vous pouvez porter l’amour à votre fille pour toujours...
Courage à vous,
Elena.
Re: Img il y a une semaine
Merci. Ça me fait un peu chaud au coeur!
Re: Img il y a une semaine
Je me retrouve dans tout vos temoignages a tous. Je me demande tout le temps pourquoi?? J ai fait attention a tout.. Ce n est pas juste tout ça. Je suis descendu en famille apres le drame( vus k je vivais seule et ma meuilleur amies est en formation militaire) demain je dois remonter demenager mon apart. J apprehende. je ne sais meme pas comment je vais pouvoir gerer... Ce sera tres eprouvant pour moi.
Re: Img il y a une semaine
Rayne ,
Il ne faut pas se laisser aller et il faut surmonter pour ton bébé qui te regarde de la haut ... ce que j’ai fais perso pour lui donner une place avec moi sur cette terre je suis allée à côté d’une rivière et j’ai planté un peuplier blanc , mon bébé à sa place maintenant et même si le but n’est pas d’y aller tous les jours je trouve que ça m’a fait du bien juste de savoir qu’elle a enfin sa place sur terre et près de moi ... c’est des petites choses qui ont l’air con quand on les dit mais qui font du bien vraiment ...
courage on est là si besoin ...
Il ne faut pas se laisser aller et il faut surmonter pour ton bébé qui te regarde de la haut ... ce que j’ai fais perso pour lui donner une place avec moi sur cette terre je suis allée à côté d’une rivière et j’ai planté un peuplier blanc , mon bébé à sa place maintenant et même si le but n’est pas d’y aller tous les jours je trouve que ça m’a fait du bien juste de savoir qu’elle a enfin sa place sur terre et près de moi ... c’est des petites choses qui ont l’air con quand on les dit mais qui font du bien vraiment ...
courage on est là si besoin ...
Re: Img il y a une semaine
Merci pour l'accueil. Et le soutien
Re: Img il y a une semaine
Courage Rayne ! Ce que nous vivons est horrible et la douleurs que nous ressentons est indescriptible, mais nous sommes toutes la pour s'entraider et se soutenir. N'hésite pas quand tu en ressens le besoin
Pour moi cela fait deux semaines et je souffre toujours autant si pas plus par moment, je pense bien à toi

Pour moi cela fait deux semaines et je souffre toujours autant si pas plus par moment, je pense bien à toi
Mamange de L
, né sans vie le 02 octobre 2019 
FC à 7 SA le 17 Mai 2021
FC à 7 SA le 17 Mai 2021
Re: Img il y a une semaine
Bonjour à toutes,
La question de savoir pourquoi nous ne sommes pas parties avec notre bébé se pose à toutes à un moment ou à un autre il me semble. Ou alors le regret que ça ne se soit pas passé comme cela, parce que cela nous aurait évité la souffrance aiguë que nous vivons.
Je pose mon expérience personnelle comme vous toutes, pour le cas où elle pourrait aider : quand la question s’est posée à moi, je me suis dit que si ça avait dû se produire, ça se serait produit ; mais comme ça ne s’est pas produit, je vais essayer de vivre avec. J’ai déjà dû décider d’arrêter la vie en développement en moi en optant pour une interruption de grossesse et ça me pose un problème d’éthique personnelle terrible, même si je ne regrette pas ma décision compte-tenu des souffrances qui attendaient certainement l’enfant, et en-dehors de toute réflexion religieuse.
Mais j’ai la chance d’être entourée par un mari qui m’aime énormément et par des amis qui m’apportent un immense soutien (pour ce qui est de nos familles c’est beaucoup plus compliqué). Ça aide sans aucun doute à résister aux sirènes du « et si j’en finissais moi aussi ? ».
De manière générale cette semaine j’ai pris conscience qu’il valait mieux accepter tout ce qui vient et le vivre comme ça vient : la semaine dernière j’étais encore dans une lancée volontariste à penser qu’il fallait que je fasse tout ce que j’avais à faire et j’avais de l’énergie, cette semaine l’énergie a disparu, je pleure beaucoup et j’ai des difficultés à remplir les tâches qui m’incombent. C’est comme ça, je l’accepte. Ça ne vaut peut-être que pour moi.
Par contre je suis d’accord avec Elena, quand on en arrive aux pensées suicidaires, je suis intimement persuadée qu’il est urgent de se faire aider. Il y a plein de solutions différentes, psychothérapeute, groupe de parole, ce forum...
Et puis je vais poser aussi l’expérience d’une amie en ménopause précoce, qui n’est pas certaine de pouvoir avoir un jour un enfant : elle était il y a quelque temps tellement désespérée que les traitements ne fonctionnent pas qu’elle songeait régulièrement au suicide. Et puis sa mère est tombée gravement malade et rapidement sa réaction a été de se dire qu’il fallait qu’elle soit là pour la soutenir et non qu’elle rajoute à sa souffrance physique la douleur de perdre sa fille.
Courage à vous toutes, je vous souhaite plein de douces petites choses simples qui vous ferons reprendre goût à la vie et apaiseront votre chagrin,
Perrine K.
La question de savoir pourquoi nous ne sommes pas parties avec notre bébé se pose à toutes à un moment ou à un autre il me semble. Ou alors le regret que ça ne se soit pas passé comme cela, parce que cela nous aurait évité la souffrance aiguë que nous vivons.
Je pose mon expérience personnelle comme vous toutes, pour le cas où elle pourrait aider : quand la question s’est posée à moi, je me suis dit que si ça avait dû se produire, ça se serait produit ; mais comme ça ne s’est pas produit, je vais essayer de vivre avec. J’ai déjà dû décider d’arrêter la vie en développement en moi en optant pour une interruption de grossesse et ça me pose un problème d’éthique personnelle terrible, même si je ne regrette pas ma décision compte-tenu des souffrances qui attendaient certainement l’enfant, et en-dehors de toute réflexion religieuse.
Mais j’ai la chance d’être entourée par un mari qui m’aime énormément et par des amis qui m’apportent un immense soutien (pour ce qui est de nos familles c’est beaucoup plus compliqué). Ça aide sans aucun doute à résister aux sirènes du « et si j’en finissais moi aussi ? ».
De manière générale cette semaine j’ai pris conscience qu’il valait mieux accepter tout ce qui vient et le vivre comme ça vient : la semaine dernière j’étais encore dans une lancée volontariste à penser qu’il fallait que je fasse tout ce que j’avais à faire et j’avais de l’énergie, cette semaine l’énergie a disparu, je pleure beaucoup et j’ai des difficultés à remplir les tâches qui m’incombent. C’est comme ça, je l’accepte. Ça ne vaut peut-être que pour moi.
Par contre je suis d’accord avec Elena, quand on en arrive aux pensées suicidaires, je suis intimement persuadée qu’il est urgent de se faire aider. Il y a plein de solutions différentes, psychothérapeute, groupe de parole, ce forum...
Et puis je vais poser aussi l’expérience d’une amie en ménopause précoce, qui n’est pas certaine de pouvoir avoir un jour un enfant : elle était il y a quelque temps tellement désespérée que les traitements ne fonctionnent pas qu’elle songeait régulièrement au suicide. Et puis sa mère est tombée gravement malade et rapidement sa réaction a été de se dire qu’il fallait qu’elle soit là pour la soutenir et non qu’elle rajoute à sa souffrance physique la douleur de perdre sa fille.
Courage à vous toutes, je vous souhaite plein de douces petites choses simples qui vous ferons reprendre goût à la vie et apaiseront votre chagrin,
Perrine K.
Re: Img il y a une semaine
Bonjour Rayane,
Je rejoins les commentaires précédents, il est urgent de consulter un professionnel si vous ressentez des idées suicidaires. Il n'ya aucune honte à demander de l'aide, surtout après ce que vous venez de vivre.
Comment ça va aujourd'hui d'ailleurs?
Bien à vous,
Je rejoins les commentaires précédents, il est urgent de consulter un professionnel si vous ressentez des idées suicidaires. Il n'ya aucune honte à demander de l'aide, surtout après ce que vous venez de vivre.
Comment ça va aujourd'hui d'ailleurs?
Bien à vous,
Urbanie
Equipe de modération de Petite Emilie
Equipe de modération de Petite Emilie
Re: Img il y a une semaine
J’ai oublié de préciser que moi aussi je vois un psy, ce qui aide aussi évidemment.
Et je rejoins Urbanie sur l’idée qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Reconnaître qu’on n’arrivera pas à s’en sortir seul, ça demande une bonne dose de courage et de lucidité. C’est ce qui m’a amenée à consulter le psychiatre que je vois il y a quelques années pour d’autres problèmes et je ne l’ai jamais regretté, bien au contraire.
Et je rejoins Urbanie sur l’idée qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide. Reconnaître qu’on n’arrivera pas à s’en sortir seul, ça demande une bonne dose de courage et de lucidité. C’est ce qui m’a amenée à consulter le psychiatre que je vois il y a quelques années pour d’autres problèmes et je ne l’ai jamais regretté, bien au contraire.
Re: Img il y a une semaine
Bonjour Ryane,
Une petite pensée à vous, comment allez vous aujourd'hui ? Est-que vous avez pu trouver des gens pour discuter un peu de votre souffrance et la faire ressortir ? N'hésitez pas d'écrire sur le forum si vous avez besoin de parler et d'être écoutée, on est toutes la pour ca.
Bon courage, je pense bien à vous,
Elena
Une petite pensée à vous, comment allez vous aujourd'hui ? Est-que vous avez pu trouver des gens pour discuter un peu de votre souffrance et la faire ressortir ? N'hésitez pas d'écrire sur le forum si vous avez besoin de parler et d'être écoutée, on est toutes la pour ca.
Bon courage, je pense bien à vous,
Elena