Tes mots m’ont vraiment touchés. Hier soir j’ai encore beaucoup craqué et j’ai écris encore à Clement, pour m’apaiser et lui raconter mon ressenti de la journée d’hier.
Ce matin, bizarrement je suis apaisée. Ma tristesse est toujours là évidemment je pense à lui mais je me sens plus « prête » à avancer. Je veux continuer de m’occuper de ma grande a 200% pour lui montrer que je suis triste mais elle est là.
Pour ma part, je suis aussi une battante et les épreuves j’en ai eu encore et encore. Je ne fais que de me dire comme toi qu’on a toutes le droit au bonheur mais à chaque fois qu’on avance, j’ai la sensation que ce qu’on construit on nous le retire...
le fait d'avoir eu mon Clement dans mes bras n'a fait que renforcer notre désir d'agrandir notre famille. Le projet n'a pas changer pour nous, non plus mais je voulais tellement que ce soit avec lui... Et aujourd’hui j’ai peur d’imaginer un autre bébé à sa place. C’est trop récent, trop présent en moi encore. Ce déchirement qu’il ne soit plus là est ancré et j’en veux beaucoup à la vie pour ça. Elle nous donne, et nous reprends si injustement...
Enfin... avançons juste jour par jour, je vais prendre les émotions comme elles viendront, en essayant d’aller de l’avant à mon rythme... en continuant de pleurer mon petit amour autant qu’il le faudra. Il m’aura vraiment apporté... c’est incroyable.
Plein de courage à toi aussi maman de Maelys, en effet tu es déjà une maman et ce besoin de materner, pouponner va vite être comblé c’est tout ce que je te souhaite vraiment.
Courage à vous
