Ascenseur émotionnel
Ascenseur émotionnel
Bonjour,
Alors voilà, tout est dans le titre ... l'ascenseur émotionnel que nous vivons!
Personnellement, j'ai beaucoup de mal à accepter mon propre changement d'humeur d'un coup d'un seul ... Depuis quelques semaines, je vais mieux, me sens mieux, reprends goût à la vie ... mais il y a toujours ces petits pics de chute libre qui arrive quand on s'y attend le moins ... Les moments de mieux durent plus longtemps, les moments de moins bien sont plus courts mais aussi plus profond ...
Je voudrais vous faire partager un déclic que j'ai eu ... Je suis allé au Mont saint Michel : traversé de la baie à pieds, monté tout en haut du mont et visite de l'abbaye, retourner à pieds au parking ... 15km de marche en tout. Je ne suis pas une grande sportive, mon max c'est 10km sur du plat en 1 journée mais là je me suis surpassé! En faite, pendant que je marchais sur le chemin du retour jusqu'au parking, j'avais terriblement mal au pied, le dessous de mes pieds me brûlait. Je voulais m'arrêter faire une pause mais je savais que si je m'arrêtais, avec du repos, les douleurs serait pire et j'aurais encore plus de mal à repartir, tout comme je savais également, que personne ne pouvait m'aider à avancer, autrement qu'en m'encourageant. Mon avancée ne dépendait que de moi. Alors j'ai ralenti le rythme pour ménager ma douleur, créant une distance avec le reste du groupe ... un décalage! Et j'ai continué à avancer, un pas après l'autre, petit à petit, j'étais en décalage mais pas grave, l'essentiel était de continuer à avancer ... le mental a pris le dessus sur la douleur ...
Dans le car, sur le chemin du retour, j'ai réalisé que pour mon deuil c'était pareil : j'ai mal, ma fille me manque, j'ai terriblement mal à mon coeur mais je continue à avancer, pas à pas, même si un décalage se créer avec le monde extérieur c'est pas grave ... l'essentiel c'est de ne pas s'arrêter complètement mais d'avancer à son rythme malgré la douleur, en l'apprivoisant ... et quand la douleur est moins vive, on peut ré-accélérer un peu pour réduire l'écart avec les autres ...
Quand j'ai un moment de moins bien, je repense à ce moment et j'essaie d'avancer encore un peu ...
Depuis hier, je suis dans un moment de moins bien : me suis réveillé avec le cafard hier matin, je ne savais pas trop pourquoi, juste envie d'aller au cimetière la voir ... Le midi, comme par hasard nous avons reçu un courrier du CHU, il s'agissait du compte-rendu de ce qui s'est passé pour le décès de notre fille. La gynéco grossesse a risque l'a envoyé à mon médecin traitant et à la gynéco PMA et m'en a transmis une copie... Ca m'a miné encore plus ... Je suis allé au cimetière et là en marchant jusqu'à sa tombe, j'ai eu un flashback ... j'ai revécu le moment de sa mise en cercueil, les derniers instants où j'ai pu la contempler avant la fermeture du cercueil ; quand de ma main j'ai caressé sa joue, réajuster la position de son doudou juste à côté de sa tête et mis mon doigt dans la paume de sa toute petite main et lui ai dit "au revoir" ... Ce souvenir est revenu d'un coup à la surface. Je me suis effondré en pleur ...
Après m'être recueillis sur sa tombe, j'ai voulu faire les magasins pour moi, je me suis dit que ça me ferais du bien ... j'en suis ressortie avec l'achat d'une petite robe et de petit chausson pour ma fille ... alors que je sais qu'elle ne pourra jamais les porter ... mais je crois qu'à ce moment-là, j'étais dans un état second, comme à demi-consciente seulement que ma fille n'est plus là ...
Aujourd'hui le réveil a aussi été difficile mais j’essaie de m'occuper l'esprit pour que la journée passe. J'avance avec des plus petits pas depuis hier, en attendant que la douleur s'apaise pour reprendre un bon rythme de marche ...
Soizic, ma fille, tu me manques tellement
Alors voilà, tout est dans le titre ... l'ascenseur émotionnel que nous vivons!
Personnellement, j'ai beaucoup de mal à accepter mon propre changement d'humeur d'un coup d'un seul ... Depuis quelques semaines, je vais mieux, me sens mieux, reprends goût à la vie ... mais il y a toujours ces petits pics de chute libre qui arrive quand on s'y attend le moins ... Les moments de mieux durent plus longtemps, les moments de moins bien sont plus courts mais aussi plus profond ...
Je voudrais vous faire partager un déclic que j'ai eu ... Je suis allé au Mont saint Michel : traversé de la baie à pieds, monté tout en haut du mont et visite de l'abbaye, retourner à pieds au parking ... 15km de marche en tout. Je ne suis pas une grande sportive, mon max c'est 10km sur du plat en 1 journée mais là je me suis surpassé! En faite, pendant que je marchais sur le chemin du retour jusqu'au parking, j'avais terriblement mal au pied, le dessous de mes pieds me brûlait. Je voulais m'arrêter faire une pause mais je savais que si je m'arrêtais, avec du repos, les douleurs serait pire et j'aurais encore plus de mal à repartir, tout comme je savais également, que personne ne pouvait m'aider à avancer, autrement qu'en m'encourageant. Mon avancée ne dépendait que de moi. Alors j'ai ralenti le rythme pour ménager ma douleur, créant une distance avec le reste du groupe ... un décalage! Et j'ai continué à avancer, un pas après l'autre, petit à petit, j'étais en décalage mais pas grave, l'essentiel était de continuer à avancer ... le mental a pris le dessus sur la douleur ...
Dans le car, sur le chemin du retour, j'ai réalisé que pour mon deuil c'était pareil : j'ai mal, ma fille me manque, j'ai terriblement mal à mon coeur mais je continue à avancer, pas à pas, même si un décalage se créer avec le monde extérieur c'est pas grave ... l'essentiel c'est de ne pas s'arrêter complètement mais d'avancer à son rythme malgré la douleur, en l'apprivoisant ... et quand la douleur est moins vive, on peut ré-accélérer un peu pour réduire l'écart avec les autres ...
Quand j'ai un moment de moins bien, je repense à ce moment et j'essaie d'avancer encore un peu ...
Depuis hier, je suis dans un moment de moins bien : me suis réveillé avec le cafard hier matin, je ne savais pas trop pourquoi, juste envie d'aller au cimetière la voir ... Le midi, comme par hasard nous avons reçu un courrier du CHU, il s'agissait du compte-rendu de ce qui s'est passé pour le décès de notre fille. La gynéco grossesse a risque l'a envoyé à mon médecin traitant et à la gynéco PMA et m'en a transmis une copie... Ca m'a miné encore plus ... Je suis allé au cimetière et là en marchant jusqu'à sa tombe, j'ai eu un flashback ... j'ai revécu le moment de sa mise en cercueil, les derniers instants où j'ai pu la contempler avant la fermeture du cercueil ; quand de ma main j'ai caressé sa joue, réajuster la position de son doudou juste à côté de sa tête et mis mon doigt dans la paume de sa toute petite main et lui ai dit "au revoir" ... Ce souvenir est revenu d'un coup à la surface. Je me suis effondré en pleur ...
Après m'être recueillis sur sa tombe, j'ai voulu faire les magasins pour moi, je me suis dit que ça me ferais du bien ... j'en suis ressortie avec l'achat d'une petite robe et de petit chausson pour ma fille ... alors que je sais qu'elle ne pourra jamais les porter ... mais je crois qu'à ce moment-là, j'étais dans un état second, comme à demi-consciente seulement que ma fille n'est plus là ...
Aujourd'hui le réveil a aussi été difficile mais j’essaie de m'occuper l'esprit pour que la journée passe. J'avance avec des plus petits pas depuis hier, en attendant que la douleur s'apaise pour reprendre un bon rythme de marche ...
Soizic, ma fille, tu me manques tellement
Lucy, Mamange de Soizic née sans vie le 24/04/18 RCIU sévère
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
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Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
Re: Ascenseur émotionnel
Lucy,
Tu as tout à fait raison de faire cette comparaison avec cette expérience de marche, et le fait que tu avais dû avancer à ton rythme pour continuer, même si un fossé s'était creusé entre toi et le reste du groupe.
Ces temps là, ces moments où l'on ressent des montagnes russes, énormément de parents endeuillés les vivent. Et je vais te dire, un an et demi plus tard, il y a des moments où tout bascule, sans que je puisse dire pourquoi. D'aucun diront que c'est lié aux hormones de ma grossesse en cours, et effectivement peut être que cela influe sur la violence de mes humeurs, mais moi je sais que le traumatisme est toujours là, certes assimilé en partie, intégré dans mon chemin de vie, mais présent.
Et parfois, je me souviens sans raison de cet amour, de cette joie si pure, chargée d'innocence, de ce sentiment de plénitude et de la certitude d'être invulnérable, maintenant que mon bébé, maintenant que l'avenir était enfin là. Et je me sens si triste d'avoir dû renoncer à cette joie, à cet enfant tant aimé malgré le peu de temps que nous avons eu ensemble.
Dans ces moments, je regarde l'arbre que nous avons planté pour notre fils, et le fait qu'il soit la seule preuve tangible de son passage sur terre me brise le coeur. Alors que, la plupart du temps, je me sens réconfortée d'avoir pu rendre cet hommage vivant à mon premier enfant.
Cela dure un jour, deux jours, trois jours. Et ça passe. Ces jours là je m'endors le soir avec le petit cadre dans lequel j'ai rangé ses empruntes et son bracelet de naissance. Et je me souviens.
Je crois qu'il y aura toujours une emprunte de peine sur nos vie. Des moments, des éléments, et l'esprit bascule, se replonge dans le passé. A titre personnel je laisse ces moments passés, je pleure, je les vis. J'ai lu qu'il était important, pour ne pas se laisser submerger, d'accorder à sa peine l'espace nécessaire pour s'exprimer. Alors c'est ce que je tente de faire. Je pleure et je repars. En me disant que demain sera un autre jour et qu'il sera toujours temps de voir comment je me sentirai.
Nous sommes des mamans blessées, nous auront toujours des séquelles, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas également fortes, de vrais battantes. Car nous nous savons affaiblies et nous choisissons de nous battre et de continuer, envers et contre tout. Et nous aimons nos enfants malgré la douleur que leur perte nous a causé. Nous sommes fortes de nos cicatrices et de l'amour pour nos enfants.
Tu as tout à fait raison de faire cette comparaison avec cette expérience de marche, et le fait que tu avais dû avancer à ton rythme pour continuer, même si un fossé s'était creusé entre toi et le reste du groupe.
Ces temps là, ces moments où l'on ressent des montagnes russes, énormément de parents endeuillés les vivent. Et je vais te dire, un an et demi plus tard, il y a des moments où tout bascule, sans que je puisse dire pourquoi. D'aucun diront que c'est lié aux hormones de ma grossesse en cours, et effectivement peut être que cela influe sur la violence de mes humeurs, mais moi je sais que le traumatisme est toujours là, certes assimilé en partie, intégré dans mon chemin de vie, mais présent.
Et parfois, je me souviens sans raison de cet amour, de cette joie si pure, chargée d'innocence, de ce sentiment de plénitude et de la certitude d'être invulnérable, maintenant que mon bébé, maintenant que l'avenir était enfin là. Et je me sens si triste d'avoir dû renoncer à cette joie, à cet enfant tant aimé malgré le peu de temps que nous avons eu ensemble.
Dans ces moments, je regarde l'arbre que nous avons planté pour notre fils, et le fait qu'il soit la seule preuve tangible de son passage sur terre me brise le coeur. Alors que, la plupart du temps, je me sens réconfortée d'avoir pu rendre cet hommage vivant à mon premier enfant.
Cela dure un jour, deux jours, trois jours. Et ça passe. Ces jours là je m'endors le soir avec le petit cadre dans lequel j'ai rangé ses empruntes et son bracelet de naissance. Et je me souviens.
Je crois qu'il y aura toujours une emprunte de peine sur nos vie. Des moments, des éléments, et l'esprit bascule, se replonge dans le passé. A titre personnel je laisse ces moments passés, je pleure, je les vis. J'ai lu qu'il était important, pour ne pas se laisser submerger, d'accorder à sa peine l'espace nécessaire pour s'exprimer. Alors c'est ce que je tente de faire. Je pleure et je repars. En me disant que demain sera un autre jour et qu'il sera toujours temps de voir comment je me sentirai.
Nous sommes des mamans blessées, nous auront toujours des séquelles, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas également fortes, de vrais battantes. Car nous nous savons affaiblies et nous choisissons de nous battre et de continuer, envers et contre tout. Et nous aimons nos enfants malgré la douleur que leur perte nous a causé. Nous sommes fortes de nos cicatrices et de l'amour pour nos enfants.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
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Re: Ascenseur émotionnel
Très belle comparaison Blu, garde cette expérience bien en tête quand tes pas sont plus petits pcq ton moral est bas, cette façon de voir les choses t’aidera à avancer 
Merci Anne pour ces doux mots qui me rassurent...
Cet ascenseur émotionnel est dur à supporter et, malgré le temps qui passe, il est parfois encore très violent... Mais comme le dit Anne, nous sommes des femmes fortes, et j’apprends aussi à accepter les sentiments tristes quand ils arrivent, c’est dur mais je pense que c’est nécessaire effectivement...
Douces pensées à nos anges d’amour les filles
Merci Anne pour ces doux mots qui me rassurent...
Cet ascenseur émotionnel est dur à supporter et, malgré le temps qui passe, il est parfois encore très violent... Mais comme le dit Anne, nous sommes des femmes fortes, et j’apprends aussi à accepter les sentiments tristes quand ils arrivent, c’est dur mais je pense que c’est nécessaire effectivement...
Douces pensées à nos anges d’amour les filles
Sophie... Mamange d’Emma (25 S.A), envolée le 28/12/17 et d’Arthur (18 S.A.), envolé le 25/01/21 pour la même maladie que sa grande sœur.
Maman de Marius, petit arc en ciel, né le 2 août 2019 en super forme

Maman de Marius, petit arc en ciel, né le 2 août 2019 en super forme
Re: Ascenseur émotionnel
Bonjour Lucy
Les aléas des émotions... un jour on est bien et le lendemain on se réveille avec le moral dans les chaussettes ! Pourquoi un changement aussi brutal ? Des fois , on a pas vraiment de raison... une mauvaise nuit, un élément qui nous rappelle ou tout simplement parce que la douleur reprend le dessus pour mieux répartir par la suite... je crois que l'on le vit toute au quotidien... Le psychique travail beaucoup dans ces moments la. Je penses surtout qu'il ne faut pas les mettre de côté mais au contraire les vivres pour mieux se relever. Comme tu le fais. Pas à pas, petit à petit tu avances à ton rythme comme nous toutes... Et le faite de mettre en comparaison la marche que tu as réalisé et ton avancement dans l'avenir est un bon point... Cela t'aidera à ne pas baisser les bras. À savoir que malgré la douleur, il y a toujours une solution alternative et que malgré tout tu avances tout de même.
Comment vas-tu aujourd'hui ? J'espère que le moral est meilleur.
Pleins de courage en ces jours difficiles
Tendre pensée à nos petits anges

Les aléas des émotions... un jour on est bien et le lendemain on se réveille avec le moral dans les chaussettes ! Pourquoi un changement aussi brutal ? Des fois , on a pas vraiment de raison... une mauvaise nuit, un élément qui nous rappelle ou tout simplement parce que la douleur reprend le dessus pour mieux répartir par la suite... je crois que l'on le vit toute au quotidien... Le psychique travail beaucoup dans ces moments la. Je penses surtout qu'il ne faut pas les mettre de côté mais au contraire les vivres pour mieux se relever. Comme tu le fais. Pas à pas, petit à petit tu avances à ton rythme comme nous toutes... Et le faite de mettre en comparaison la marche que tu as réalisé et ton avancement dans l'avenir est un bon point... Cela t'aidera à ne pas baisser les bras. À savoir que malgré la douleur, il y a toujours une solution alternative et que malgré tout tu avances tout de même.
Comment vas-tu aujourd'hui ? J'espère que le moral est meilleur.
Pleins de courage en ces jours difficiles
Tendre pensée à nos petits anges
Mamange d'une petite princesse <3 Maëleen <3 Née le 20/05/2018 (23 sa+2)
Tu me manques mon bébé 
Re: Ascenseur émotionnel
Merci les filles pour votre réconfort et retour d'expériences. J'apprends à faire le plein d'énergie quand je vais mieux pour affronter les moments difficiles, qui à présent dure en général 2 jours, voir 3.
je crois que ce qui me travail beaucoup en ce moment c'est que j'aurais dû être dans mon dernier mois de grossesse ... ma dpa est le 1er aout! Et je l'avais imaginé ce dernier mois avec un gros bidon, les finitions des préparatifs de son arrivée, le sac de la maternité, les soldes pour les derniers petits achats ... Et au final, quand elle s'est envolé, nous n'avions rien commencé à préparé pour son arrivée (j'avais juste 3 pyjamas, 1 doudous et 1 robe que j'avais acheté en début de grossesse) ... d'où certainement mon achat d'une petite robe et de chausson!
Aujourd'hui, le moral commence à remonter doucement, je suis dans une zone neutre : ni bien, ni pas bien ...
Hier soir, j'ai parler longuement avec mon homme, j'ai laissé les émotions montées à la surface ... Il a eu des paroles très réconfortante.
Pour le moment c'est encore un peu difficile de se projeter sur du long terme, j'y arrive sur 2 mois max. Et j'ai dû mal à me dire que je vais devoir vivre avec le manque de ma fille pour le reste de ma vie! Mais comme on dis : Un pas après l'autre ...
Anne, je pense à toi et te suit, j'espère que tu arrive à trouver un peu de sérénité dans ta grossesse et te souhaite un beau bébé en pleine santé. Comme tu l'a si bien dit, nous sommes des battantes, et tout va bien se passer pour toi et ton bébé.
En tout cas, encore merci les filles
Pleins de bisous volants à tous nos petits anges
je crois que ce qui me travail beaucoup en ce moment c'est que j'aurais dû être dans mon dernier mois de grossesse ... ma dpa est le 1er aout! Et je l'avais imaginé ce dernier mois avec un gros bidon, les finitions des préparatifs de son arrivée, le sac de la maternité, les soldes pour les derniers petits achats ... Et au final, quand elle s'est envolé, nous n'avions rien commencé à préparé pour son arrivée (j'avais juste 3 pyjamas, 1 doudous et 1 robe que j'avais acheté en début de grossesse) ... d'où certainement mon achat d'une petite robe et de chausson!
Aujourd'hui, le moral commence à remonter doucement, je suis dans une zone neutre : ni bien, ni pas bien ...

Hier soir, j'ai parler longuement avec mon homme, j'ai laissé les émotions montées à la surface ... Il a eu des paroles très réconfortante.

Pour le moment c'est encore un peu difficile de se projeter sur du long terme, j'y arrive sur 2 mois max. Et j'ai dû mal à me dire que je vais devoir vivre avec le manque de ma fille pour le reste de ma vie! Mais comme on dis : Un pas après l'autre ...
Anne, je pense à toi et te suit, j'espère que tu arrive à trouver un peu de sérénité dans ta grossesse et te souhaite un beau bébé en pleine santé. Comme tu l'a si bien dit, nous sommes des battantes, et tout va bien se passer pour toi et ton bébé.
En tout cas, encore merci les filles
Pleins de bisous volants à tous nos petits anges
Lucy, Mamange de Soizic née sans vie le 24/04/18 RCIU sévère
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
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Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
Re: Ascenseur émotionnel
Bonjour tous le monde,
En ce moment, je me sens bizarre, je suis à 15 jours de ma DPA et je sens bien que ça me travail, psychologiquement et physiquement.
Je me suis mise en tête de finir l'écrit de notre histoire avant ma DPA (1er Aout), ainsi que finir avec mon homme la fabrication de sa boite souvenir. Au 1er Aout, un chapitre de notre vie va se clore en quelque sorte ... c'est ce que je ressent ... j'appréhende aussi beaucoup l'après cette date, je n'arrive pas vraiment à m'y projeter!
C'est comme si j'étais bloquer ... en attente ... incapable d'envisager la suite! et en même temps, je sens que cette date approche à grand pas et je ne me sens pas prête ... pas tout de suite, pas déjà! C'est limite la panique dans ma tête car je me dis que j'ai plein de choses a faire avant cette date ... Normalement je devrais être dans les derniers préparatifs de son arrivée ... consciemment ou inconsciemment je compense ce moment perdu par l'écrit et la boite à souvenir!
Je suis sur les nerfs, dors mal et un peu agressive avec mon homme. J'ai dû mal je pense à gérer ce stress, cette angoisse, cette colère, cette attente de la DPA et je la décharge sur la personne qui est présente au quotidien...mon homme! Heureusement il ne monte pas trop au créneau, il encaisse et m'a fait la réflexion que j'étais un peu méchante en ce moment avec lui ... ça m'a fait comme un petit électrochoc, je ne me rendais pas compte de tout ce que je déversais sur lui et me remets en question ... j'essaie de faire attention à présent.
Et puis il y a mon corps, je suis en train de reprendre tout mes kilos perdu pendant la grossesse ... je suis épuisé fatigué dès le matin ... et je dors mal ... j'ai mal aux jambes, elles sont lourdes ... je suis à J42 de mon cycle et je sais pas où j'en suis, si j'ai ovulé ou non ... j'ai des tiraillements bas ventre comme si j'allais avoir mes règles, mais j'ai aussi ces symptômes en ovulation ... Mais surtout cette fatigue, toujours cette fatigue ... présente à tout moment et ce dès le réveil ...
Je sens que les 15 prochains jours vont être épuisant encore...
En ce moment, je me sens bizarre, je suis à 15 jours de ma DPA et je sens bien que ça me travail, psychologiquement et physiquement.
Je me suis mise en tête de finir l'écrit de notre histoire avant ma DPA (1er Aout), ainsi que finir avec mon homme la fabrication de sa boite souvenir. Au 1er Aout, un chapitre de notre vie va se clore en quelque sorte ... c'est ce que je ressent ... j'appréhende aussi beaucoup l'après cette date, je n'arrive pas vraiment à m'y projeter!
C'est comme si j'étais bloquer ... en attente ... incapable d'envisager la suite! et en même temps, je sens que cette date approche à grand pas et je ne me sens pas prête ... pas tout de suite, pas déjà! C'est limite la panique dans ma tête car je me dis que j'ai plein de choses a faire avant cette date ... Normalement je devrais être dans les derniers préparatifs de son arrivée ... consciemment ou inconsciemment je compense ce moment perdu par l'écrit et la boite à souvenir!
Je suis sur les nerfs, dors mal et un peu agressive avec mon homme. J'ai dû mal je pense à gérer ce stress, cette angoisse, cette colère, cette attente de la DPA et je la décharge sur la personne qui est présente au quotidien...mon homme! Heureusement il ne monte pas trop au créneau, il encaisse et m'a fait la réflexion que j'étais un peu méchante en ce moment avec lui ... ça m'a fait comme un petit électrochoc, je ne me rendais pas compte de tout ce que je déversais sur lui et me remets en question ... j'essaie de faire attention à présent.
Et puis il y a mon corps, je suis en train de reprendre tout mes kilos perdu pendant la grossesse ... je suis épuisé fatigué dès le matin ... et je dors mal ... j'ai mal aux jambes, elles sont lourdes ... je suis à J42 de mon cycle et je sais pas où j'en suis, si j'ai ovulé ou non ... j'ai des tiraillements bas ventre comme si j'allais avoir mes règles, mais j'ai aussi ces symptômes en ovulation ... Mais surtout cette fatigue, toujours cette fatigue ... présente à tout moment et ce dès le réveil ...
Je sens que les 15 prochains jours vont être épuisant encore...
Lucy, Mamange de Soizic née sans vie le 24/04/18 RCIU sévère
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
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Re: Ascenseur émotionnel
Bonjour Blu
D'après ce que je lis, le faite de faire la boîte à souvenirs de votre fille et la fin de l'écriture de votre histoire c'est un peu comme remplacer ce que aurait dû faire en temps normal si ce malheure n'était pas arrivé. Tu essaies tant bien que mal de vivre au mieux cette période difficile qui est l'approche de ta DPA. C'est bien je trouves de trouver des petites choses comme vous le faite. C'est aussi un moyen de faire votre deuil, d'accomplir cette grossesse inachevé pour ensuite mieux appréhender l'avenir même si on ne sait ce que demain nous réserve. Il vrai qu'apres une telle épreuve, il est difficile de se projeter sur du long terme. Au début, on voit jour par jour, semaine par semaine jusqu'à mois par mois et plus quand l'on arrive à mieux entrevoir cet avenir...
La date de la DPA est une étape importante et douloureuse. La peur que tu ressens est normal. Je n'y suis pas mais déjà les dates anniversaire pour les mois qui passent sont difficiles alors la DPA ... Date qui aurait dû être une journée remplie de joie mais qui sera tout autre pour nous mamanges. Et je penses que lorsque l'on arrive à cette date ou qu'on la passé c'est aussi douloureux car c'est une page qui se tourne... Une réalité qui revient plus dur à la figure ... C'est voir cet avenir sans notre enfant... Alors que l'on ne veut pas penser à cela. C'est trop tôt. Mais on ne les oubliera jamais nos petits anges. C'est nos bébés. Peu importe où ils sont, malgré la distance qui nous sépare nous les aimons plus que tout d'un amour immense.
Et puis il y a aussi les hormones qui travaillent à chaque cycle, ce qui est épuisant car il y a la fatigue, les sauts d'humeur que l'on ne contrôlent pas... C'est compliqué à vivre pour une femme tous ces changements physique, moral... Le corps change... Et toutes ces choses sont encore des rappels de notre douleur...
Je te souhaite que tes cycles reviennent à la normale, car cela aussi nous aide à surmonter tout cela. De voir que notre corps se remet. Cela nous redonne de l'espoir et permet de rester positive, de se raccrocher à qql chose...
Je t'envoie tout pleins de belles ondes positives et de courage en cette période difficile pour vous.
Tendre pensée à nos petits anges
et particulièrement à ta petite Soizic 
D'après ce que je lis, le faite de faire la boîte à souvenirs de votre fille et la fin de l'écriture de votre histoire c'est un peu comme remplacer ce que aurait dû faire en temps normal si ce malheure n'était pas arrivé. Tu essaies tant bien que mal de vivre au mieux cette période difficile qui est l'approche de ta DPA. C'est bien je trouves de trouver des petites choses comme vous le faite. C'est aussi un moyen de faire votre deuil, d'accomplir cette grossesse inachevé pour ensuite mieux appréhender l'avenir même si on ne sait ce que demain nous réserve. Il vrai qu'apres une telle épreuve, il est difficile de se projeter sur du long terme. Au début, on voit jour par jour, semaine par semaine jusqu'à mois par mois et plus quand l'on arrive à mieux entrevoir cet avenir...
La date de la DPA est une étape importante et douloureuse. La peur que tu ressens est normal. Je n'y suis pas mais déjà les dates anniversaire pour les mois qui passent sont difficiles alors la DPA ... Date qui aurait dû être une journée remplie de joie mais qui sera tout autre pour nous mamanges. Et je penses que lorsque l'on arrive à cette date ou qu'on la passé c'est aussi douloureux car c'est une page qui se tourne... Une réalité qui revient plus dur à la figure ... C'est voir cet avenir sans notre enfant... Alors que l'on ne veut pas penser à cela. C'est trop tôt. Mais on ne les oubliera jamais nos petits anges. C'est nos bébés. Peu importe où ils sont, malgré la distance qui nous sépare nous les aimons plus que tout d'un amour immense.
Et puis il y a aussi les hormones qui travaillent à chaque cycle, ce qui est épuisant car il y a la fatigue, les sauts d'humeur que l'on ne contrôlent pas... C'est compliqué à vivre pour une femme tous ces changements physique, moral... Le corps change... Et toutes ces choses sont encore des rappels de notre douleur...
Je te souhaite que tes cycles reviennent à la normale, car cela aussi nous aide à surmonter tout cela. De voir que notre corps se remet. Cela nous redonne de l'espoir et permet de rester positive, de se raccrocher à qql chose...
Je t'envoie tout pleins de belles ondes positives et de courage en cette période difficile pour vous.
Tendre pensée à nos petits anges
Mamange d'une petite princesse <3 Maëleen <3 Née le 20/05/2018 (23 sa+2)
Tu me manques mon bébé 
Re: Ascenseur émotionnel
C'est exactement ça nane, ça me permet de compenser ce que j'aurais dû être en train de préparer pour son arrivée.
Oh oui, avancer jour après jour, semaine après semaine. C'est tellement difficile de se projeter sur du long terme que je n'arrive plus à avancer dans les préparatifs du mariage prévu l'année prochaine. Du coup, j'ai délégué à ma meilleure amie quelques appels à passer et elle me tient au courant au fur et à mesure.
Entre les sautes d'humeur liés aux hormones et celles liés à mon chagrin, j'arrive parfois à m'insupporter moi-même
Je crois qu'avoir des cycles normaux restera une chimère pour moi ... Avant d'être enceinte, j'avais des cycles de 40-45 jours avec traitements et sans traitement entre 3 et 6 mois! La gynéco m'avait laissé entendre que parfois après une grossesse les choses se remettent en place tout seul et le corps fonctionne sans traitement ... j'en suis à J44 (1er cycle depuis mon RDC) et je ne sais pas du tout si j'ai déjà ovulé ou non!
Et toi, comment vas-tu?
Tendres pensées à nos anges
Oh oui, avancer jour après jour, semaine après semaine. C'est tellement difficile de se projeter sur du long terme que je n'arrive plus à avancer dans les préparatifs du mariage prévu l'année prochaine. Du coup, j'ai délégué à ma meilleure amie quelques appels à passer et elle me tient au courant au fur et à mesure.
Entre les sautes d'humeur liés aux hormones et celles liés à mon chagrin, j'arrive parfois à m'insupporter moi-même

Je crois qu'avoir des cycles normaux restera une chimère pour moi ... Avant d'être enceinte, j'avais des cycles de 40-45 jours avec traitements et sans traitement entre 3 et 6 mois! La gynéco m'avait laissé entendre que parfois après une grossesse les choses se remettent en place tout seul et le corps fonctionne sans traitement ... j'en suis à J44 (1er cycle depuis mon RDC) et je ne sais pas du tout si j'ai déjà ovulé ou non!
Et toi, comment vas-tu?
Tendres pensées à nos anges
Lucy, Mamange de Soizic née sans vie le 24/04/18 RCIU sévère
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
Maman de :
Ysée - née le 10/03/2019 - baby hope 1
Zélie - née le 24/08/2022 - baby hope 2
Alya - née le 04/10/2024 - baby hope 3
Re: Ascenseur émotionnel
Votre mariage peut être un moyen de vous projeter sur un objectif à plus ou moins long terme. Ce qui vous permettra de voir le temps paraître un peu moins long. C'est bien aussi que vous ayez du monde qui vous aident et s'impliquent cela vous permet aussi de ne pas trop vous surcharger non + et de pouvoir souffler quand le besoin se fait ressentir.
J'espère que les dits de ta gynéco seront au rendez-vous pour toi car de voir ces cycles arrivés "régulièrement" est aussi important moralement. Je te souhaite que cela t'aura au moins permis de retrouver des cycles normaux. Ou qui sait peut-être un joli +
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Tendre pensée à nos petits anges

J'espère que les dits de ta gynéco seront au rendez-vous pour toi car de voir ces cycles arrivés "régulièrement" est aussi important moralement. Je te souhaite que cela t'aura au moins permis de retrouver des cycles normaux. Ou qui sait peut-être un joli +
Tendre pensée à nos petits anges
Mamange d'une petite princesse <3 Maëleen <3 Née le 20/05/2018 (23 sa+2)
Tu me manques mon bébé 
Re: Ascenseur émotionnel
Lucy, nous nous marions aussi l'année prochaine.
Nous devions nous marier cet été, mais comme un an avant je n'étais pas enceinte (ou du moins je ne savais pas que je l'étais..), nous avons décidé de décaler le mariage d'un an pour éviter de nous mettre la pression parce que notre bébé était plus important et nous ne voulions pas risquer que je sois enceinte de 8 mois ou d'avoir accouché 3 semaines avant le jour J. Bon, finalement, j'étais enceinte de mon petit Tom, mais ce n'était pas plus mal d'avoir décalé, nous nous sommes dit que nous aurions le temps de profiter de tout sans nous mettre la pression.
Aujourd'hui, je sais que ce jour ne sera pas forcément facile, parce que nous nous étions projetés avec notre loulou qui aurait dû avoir fêté ses 1 an depuis à peine 1 mois le jour où nous nous marierons.. Je voyais déjà les photos... Mais c'est un beau projet qui m'aide beaucoup à avancer et à voir du positif. J'ai mis un peu de temps à me remettre dedans, c'est pour ça que je te comprends aujourd'hui, chaque chose en son temps, mais finalement ça me fait beaucoup de bien de m'en occuper. Nous avons besoin de positif dans nos vies après ce que nous avons vécu et votre mariage est un merveilleux projet. Et nous avons d'ailleurs aussi prévu une petite pensée ce jour là pour notre petit Tom, nous allons lâcher une lanterne dans le ciel, une jolie lumière qui ira jusqu'à lui..
Je pense que nous aurons aussi une bougie sur notre table pour qu'il soit un peu avec nous. Je sais qu'il sera dans les pensées de tout le monde avec tendresse.
J'espère que tu trouveras la force et l'envie de te replonger dans ce beau projet.
Plein de pensées à nos loulous d'amour..
Nous devions nous marier cet été, mais comme un an avant je n'étais pas enceinte (ou du moins je ne savais pas que je l'étais..), nous avons décidé de décaler le mariage d'un an pour éviter de nous mettre la pression parce que notre bébé était plus important et nous ne voulions pas risquer que je sois enceinte de 8 mois ou d'avoir accouché 3 semaines avant le jour J. Bon, finalement, j'étais enceinte de mon petit Tom, mais ce n'était pas plus mal d'avoir décalé, nous nous sommes dit que nous aurions le temps de profiter de tout sans nous mettre la pression.
Aujourd'hui, je sais que ce jour ne sera pas forcément facile, parce que nous nous étions projetés avec notre loulou qui aurait dû avoir fêté ses 1 an depuis à peine 1 mois le jour où nous nous marierons.. Je voyais déjà les photos... Mais c'est un beau projet qui m'aide beaucoup à avancer et à voir du positif. J'ai mis un peu de temps à me remettre dedans, c'est pour ça que je te comprends aujourd'hui, chaque chose en son temps, mais finalement ça me fait beaucoup de bien de m'en occuper. Nous avons besoin de positif dans nos vies après ce que nous avons vécu et votre mariage est un merveilleux projet. Et nous avons d'ailleurs aussi prévu une petite pensée ce jour là pour notre petit Tom, nous allons lâcher une lanterne dans le ciel, une jolie lumière qui ira jusqu'à lui..
J'espère que tu trouveras la force et l'envie de te replonger dans ce beau projet.
Plein de pensées à nos loulous d'amour..
Anne,
Maman de Tom, notre petite étoile, né sans vie le 1er mars 2018..
Et de Maxence, né le 7 mars 2019
, et Amandine, née le 9 février 2021
, nos 2 rayons de soleil.
Le bonheur, en partant, m'a dit qu'il reviendrait - Jacques Prévert
Maman de Tom, notre petite étoile, né sans vie le 1er mars 2018..
Et de Maxence, né le 7 mars 2019
Le bonheur, en partant, m'a dit qu'il reviendrait - Jacques Prévert