MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
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MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Bonjour,
Voici mon histoire : J'ai 36 ans et je suis maman d'une petite Lison qui aura 6 ans le 14 juillet. Elle est arrivée alors que ce n'était pas prévu, car le papa travaillait à 350km mais elle a changé nos vies pour notre plus grand bonheur. Une belle grossesse, mais à quelques jours du terme, ne la sentant plus bouger, je vais consulter et ils me déclenchent car je n'ai plus de LA. Personne ne retiendra ce problème de LA pour la suite, car en fin de grossesse, c'est apparemment normal.
2 ans après, notre couple est au bord de la rupture et je tombe enceinte. Nous décidons de ne pas le garder pour sauver notre couple et notre famille. Je culpabilise tellement...
2 ans plus tard, nous décidons que nous voulons agrandir la famille et je tombe enceinte en octobre 2016, mais je fais une FC à 6 SA.
Je tombe de nouveau enceinte en mars 2017 mais à 11 SA, je fais une nouvelle FC. Ma gynéco décide de me mettre sous ***** pour la prochaine grossesse.
Je tombe enceinte fin septembre 2017 et enfin mon bébé s'accroche. Tout se passe bien.
Notre fille est aux anges de bientôt avoir une petite soeur. On fait la chambre, elle lui parle. Bref, nous sommes tous les 3 heureux.
Mais un samedi matin, je dis à mon mari que je n'ai pas senti le bébé ce matin et que je vais aller consulter. Lui, garde notre aînée.
Et en arrivant, on me dit que le coeur de ma fille ne bat plus. Je suis à 37 SA.
J'accouche le 13 mai 2018 de ma deuxième fille ROMY, née sans vie. Je suis littéralement morte avec elle ce jour là. Je n'avais plus de LA, comme pour ma première grossesse. Mais on nous dit que ce n'est pas la cause du décès.
Un mois après, nous avons RDV avec la gynéco spécialiste des grossesses à risques. Il y a un eu un pb de placenta : il était mature, comme si j'étais enceinte de 41SA. Du coup, il y a eu des thromboses et les échanges avec mon bébé se sont arrêtés. Nous sommes très en colère car ils n'ont pas pris en compte le problème de LA, donc ne l'ont pas contrôlé. J'avais vu le gynéco 2 jours avant que le coeur de ma fille ne cesse de battre. Mais il a juste regardé mon col et contrôlé rapidement à l'écho que le coeur battait bien.
On se dit que s'il avait tenu compte de cette absence de LA pour ma 1ère grossesse, il aurait pu voir que je n'en avais plus à 37SA et il m'aurait déclenchée....
Pour la prochaine grossesse, j'aurais une grossesse très médicalisée, avec écho doppler, monitoring à domicile, ***** jusqu'à 35SA et déclenchement à 36SA.
J'ai très peur car il y a un risque de récidive.
Je ne pourrais pas vivre cela une deuxième fois.
Perdre un enfant, c'est une chose tellement inhumaine.
Je suis tombée enceinte 5 fois mais nous n'avons qu'une fille. Tellement de traumatismes, je souffre tellement.
Si certaines d'entres vous on vécues cette situation, j'aimerais savoir comment vous avez réussi à surmonter cette épreuve et comment vous avez vécu la grossesse d'après.
Merci
Voici mon histoire : J'ai 36 ans et je suis maman d'une petite Lison qui aura 6 ans le 14 juillet. Elle est arrivée alors que ce n'était pas prévu, car le papa travaillait à 350km mais elle a changé nos vies pour notre plus grand bonheur. Une belle grossesse, mais à quelques jours du terme, ne la sentant plus bouger, je vais consulter et ils me déclenchent car je n'ai plus de LA. Personne ne retiendra ce problème de LA pour la suite, car en fin de grossesse, c'est apparemment normal.
2 ans après, notre couple est au bord de la rupture et je tombe enceinte. Nous décidons de ne pas le garder pour sauver notre couple et notre famille. Je culpabilise tellement...
2 ans plus tard, nous décidons que nous voulons agrandir la famille et je tombe enceinte en octobre 2016, mais je fais une FC à 6 SA.
Je tombe de nouveau enceinte en mars 2017 mais à 11 SA, je fais une nouvelle FC. Ma gynéco décide de me mettre sous ***** pour la prochaine grossesse.
Je tombe enceinte fin septembre 2017 et enfin mon bébé s'accroche. Tout se passe bien.
Notre fille est aux anges de bientôt avoir une petite soeur. On fait la chambre, elle lui parle. Bref, nous sommes tous les 3 heureux.
Mais un samedi matin, je dis à mon mari que je n'ai pas senti le bébé ce matin et que je vais aller consulter. Lui, garde notre aînée.
Et en arrivant, on me dit que le coeur de ma fille ne bat plus. Je suis à 37 SA.
J'accouche le 13 mai 2018 de ma deuxième fille ROMY, née sans vie. Je suis littéralement morte avec elle ce jour là. Je n'avais plus de LA, comme pour ma première grossesse. Mais on nous dit que ce n'est pas la cause du décès.
Un mois après, nous avons RDV avec la gynéco spécialiste des grossesses à risques. Il y a un eu un pb de placenta : il était mature, comme si j'étais enceinte de 41SA. Du coup, il y a eu des thromboses et les échanges avec mon bébé se sont arrêtés. Nous sommes très en colère car ils n'ont pas pris en compte le problème de LA, donc ne l'ont pas contrôlé. J'avais vu le gynéco 2 jours avant que le coeur de ma fille ne cesse de battre. Mais il a juste regardé mon col et contrôlé rapidement à l'écho que le coeur battait bien.
On se dit que s'il avait tenu compte de cette absence de LA pour ma 1ère grossesse, il aurait pu voir que je n'en avais plus à 37SA et il m'aurait déclenchée....
Pour la prochaine grossesse, j'aurais une grossesse très médicalisée, avec écho doppler, monitoring à domicile, ***** jusqu'à 35SA et déclenchement à 36SA.
J'ai très peur car il y a un risque de récidive.
Je ne pourrais pas vivre cela une deuxième fois.
Perdre un enfant, c'est une chose tellement inhumaine.
Je suis tombée enceinte 5 fois mais nous n'avons qu'une fille. Tellement de traumatismes, je souffre tellement.
Si certaines d'entres vous on vécues cette situation, j'aimerais savoir comment vous avez réussi à surmonter cette épreuve et comment vous avez vécu la grossesse d'après.
Merci
Modifié en dernier par blondinette1981 le 09 juillet 2018, 18:56, modifié 1 fois.
Fanny
Maman de Lison née le 14 juillet 2012
1 FC à 5 SA en 2014
1 FC à 6 SA en 2016
1 FC à 11 SA en 2017
Maman de Romy née sans vie à 37 SA le 13 mai 2018 (MFIU à cause d'un placenta mature)
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Bonjour blondinet te,
Je comprends tellement ce que tu ressent, j ai aussi eu une complication avec mon placenta qui n à plus oxygéné mon bébé et j ai dû lui dire au revoir à 6 mois de grossesse fin février. J ai une petite fille de 3 ans et demi qui a autant été affecté que nous et qui se demande quand elle aura un petit frère ou petite sœur... Cela fait 4 mois mais moi aussi j ai l impression de faire semblant, je suis d un naturel joyeux mais là c est difficile, j essai de me bouger, faire paraître que ça va que j avance mais en fait je stagne toujours dans la tristesse et ce vide qui n à pas de fin. Biensur je pense à une prochaine grossesse et biensur comme toi, j ai peur, peur que cela recommence et qu il y ai encore des complications... Mais notre désir d avoir une famille qui s agrandisse est bien présent, alors je pense tout simplement qu on va retenter et il faudra qu on ne stresse pas trop, de toute façon, nous serons en grossesse à risque et nous ne maîtriseront pas tout alors on fera comme on peut sur le moment avec les émotions qui viendront au moment. J espère que petit à petit tu vas te reconstruire et dans tout les cas tu seras une maman courage et battante car tu veux le meilleur pour ton enfant et celui où ceux à venir
Je comprends tellement ce que tu ressent, j ai aussi eu une complication avec mon placenta qui n à plus oxygéné mon bébé et j ai dû lui dire au revoir à 6 mois de grossesse fin février. J ai une petite fille de 3 ans et demi qui a autant été affecté que nous et qui se demande quand elle aura un petit frère ou petite sœur... Cela fait 4 mois mais moi aussi j ai l impression de faire semblant, je suis d un naturel joyeux mais là c est difficile, j essai de me bouger, faire paraître que ça va que j avance mais en fait je stagne toujours dans la tristesse et ce vide qui n à pas de fin. Biensur je pense à une prochaine grossesse et biensur comme toi, j ai peur, peur que cela recommence et qu il y ai encore des complications... Mais notre désir d avoir une famille qui s agrandisse est bien présent, alors je pense tout simplement qu on va retenter et il faudra qu on ne stresse pas trop, de toute façon, nous serons en grossesse à risque et nous ne maîtriseront pas tout alors on fera comme on peut sur le moment avec les émotions qui viendront au moment. J espère que petit à petit tu vas te reconstruire et dans tout les cas tu seras une maman courage et battante car tu veux le meilleur pour ton enfant et celui où ceux à venir
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Ma fille de 6 ans le vivait plutôt "bien" au début puis au bout d'un mois, elle n'a plus voulu manger et me disait qu'elle avait mal au ventre toutes les deux secondes. Elle avait peur d'être malade. Je l'ai emmenée voir un psy mais selon elle, aucune inquiétude à avoir car elle a bien compris que sa soeur était morte. Mais elle somatise, donc il faut essayer de penser à autre chose.
C'est tellement dur de la voir souffrir, elle n'a pas l'âge de vivre un deuil, surtout le deuil de sa soeur. Elle demande un frère ou une soeur depuis 2 ans. Que de déceptions.
Elle en parle tous les jours, elle me dit : Romy me manque, j'aimerais qu'elle soit à la maison, je l'aime.... ça me brise le coeur.
Et c'est dur d'avoir les bons mots car je pleure beaucoup et j'ai parfois du mal à être forte.
Les personnes autour ne comprennent pas cette douleur, ils m'agacent, avec leurs messages : "ça va?" NON, je ne vais pas bien, et je n'irai plus jamais bien.
C'est tellement dur de la voir souffrir, elle n'a pas l'âge de vivre un deuil, surtout le deuil de sa soeur. Elle demande un frère ou une soeur depuis 2 ans. Que de déceptions.
Elle en parle tous les jours, elle me dit : Romy me manque, j'aimerais qu'elle soit à la maison, je l'aime.... ça me brise le coeur.
Et c'est dur d'avoir les bons mots car je pleure beaucoup et j'ai parfois du mal à être forte.
Les personnes autour ne comprennent pas cette douleur, ils m'agacent, avec leurs messages : "ça va?" NON, je ne vais pas bien, et je n'irai plus jamais bien.
Modifié en dernier par blondinette1981 le 09 juillet 2018, 23:09, modifié 3 fois.
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Bonjour Fanny,
comme je comprends et partage ta tristesse. J’ai moi-même du affronter cette rage contre le mauvais sort. J’ai perdu 3 bébés entre 4 et 6 mois de grossesse. Combien de fois me suis-je demandé pourquoi la vie m’imposait de pareilles épreuves ?
Mon dernier bébé a été endormi pour toujours dans mon ventre le 18 août l’année dernière.
J'ai accouché ce jour là par voie basse d'un bébé sans vie. Mon petit garçon était atteint d'une malformation incurable du système urinaire,
Les jours qui ont suivi l'interruption médicale de grossesse ont été terribles pour moi. J'étais très affecté par le chagrin et j'avais de grosses angoisses. Je pleurais tous les jours avec des idées noires.
Cela est épuisant psychologiquement. Je ressens un sentiment d'échec et de colère face à cette vie qui m'a déjà apporté tant d’épreuves.
A 23 ans, j’ai déjà perdu un petit garçon à 2 jours de vie. J’allais entamer mon 6ème mois de grossesse, la poche des eaux s’est rompue. Le bébé a été transporté dans un grand hôpital parisien mais bien trop petit, il n’a pas survécu. Une radiographie de l’utérus a diagnostiqué une béance du col. Trois mois après, je suis retombée enceinte, j’ai été étroitement suivi (on m’a posé un cerclage) et ma fille, est née à terme.
Aujourd'hui elle a 15 ans, elle va bien, c'est une très bonne élève, elle a plein de projets.
Je me suis séparée du père de ma fille quand elle avait 3 ans, s’en est suivi un divorce très houleux.
En 2010, j’ai rencontré l’homme le plus compréhensif et gentil du monde. Je n’étais pas pressé de faire un enfant mais il voulait tellement être papa. En 2015 je suis retombée enceinte et comme pour ma fille, j’ai eu un cerclage.
A 4 mois de grossesse, la poche des eaux s’est fissurée, je suis restée quelques jours à l’hôpital mais l’inévitable est arrivé. Mon petit Clément est né en juillet 2015. Une infection serait à l’origine de cette fissure. Une autopsie a révélé que le bébé était tout à fait normal.
En 2016, j'ai aussi fait une fausse couche à 2 mois de grossesse, cela m'a semblé tellement minime par rapport aux fausses couches tardives.
J’ai perdu ma maman à l’âge de 16 ans, et j’ai eu beaucoup de problèmes avec mon ex mari. J’ai véritablement l’impression d’être condamnée aux malheurs.
A présent, la vie a repris doucement son cours, mon moral est meilleur même si j'ai parfois des coups de blues. J'ai du mal avec les joies de la vie que manifestent les gens autour de moi. c’est humain de ne pas supporter le bonheur des autres, quand votre propre vie vous a tant fait souffrir. J’ai toujours du mal de voir des mamans avec des bébés, que ce soit dans la rue, au supermarché…
Je lis beaucoup, je m'occupe de mes chats, je me nourris de petits bonheurs si futiles soient-ils.
Je te souhaite beaucoup de courage et de force, soutenue par l'amour des tiens et espère qu'avec le temps tu pourras entrevoir de nouveaux projets. Tu as la chance d’avoir 36 ans et de pouvoir retomber enceinte, moi je viens de fêter mes 40 ans, cela me semble un peu vieux pour une nouvelle grossesse.
Mes plus affectueuses pensées t'accompagnent.
comme je comprends et partage ta tristesse. J’ai moi-même du affronter cette rage contre le mauvais sort. J’ai perdu 3 bébés entre 4 et 6 mois de grossesse. Combien de fois me suis-je demandé pourquoi la vie m’imposait de pareilles épreuves ?
Mon dernier bébé a été endormi pour toujours dans mon ventre le 18 août l’année dernière.
J'ai accouché ce jour là par voie basse d'un bébé sans vie. Mon petit garçon était atteint d'une malformation incurable du système urinaire,
Les jours qui ont suivi l'interruption médicale de grossesse ont été terribles pour moi. J'étais très affecté par le chagrin et j'avais de grosses angoisses. Je pleurais tous les jours avec des idées noires.
Cela est épuisant psychologiquement. Je ressens un sentiment d'échec et de colère face à cette vie qui m'a déjà apporté tant d’épreuves.
A 23 ans, j’ai déjà perdu un petit garçon à 2 jours de vie. J’allais entamer mon 6ème mois de grossesse, la poche des eaux s’est rompue. Le bébé a été transporté dans un grand hôpital parisien mais bien trop petit, il n’a pas survécu. Une radiographie de l’utérus a diagnostiqué une béance du col. Trois mois après, je suis retombée enceinte, j’ai été étroitement suivi (on m’a posé un cerclage) et ma fille, est née à terme.
Aujourd'hui elle a 15 ans, elle va bien, c'est une très bonne élève, elle a plein de projets.
Je me suis séparée du père de ma fille quand elle avait 3 ans, s’en est suivi un divorce très houleux.
En 2010, j’ai rencontré l’homme le plus compréhensif et gentil du monde. Je n’étais pas pressé de faire un enfant mais il voulait tellement être papa. En 2015 je suis retombée enceinte et comme pour ma fille, j’ai eu un cerclage.
A 4 mois de grossesse, la poche des eaux s’est fissurée, je suis restée quelques jours à l’hôpital mais l’inévitable est arrivé. Mon petit Clément est né en juillet 2015. Une infection serait à l’origine de cette fissure. Une autopsie a révélé que le bébé était tout à fait normal.
En 2016, j'ai aussi fait une fausse couche à 2 mois de grossesse, cela m'a semblé tellement minime par rapport aux fausses couches tardives.
J’ai perdu ma maman à l’âge de 16 ans, et j’ai eu beaucoup de problèmes avec mon ex mari. J’ai véritablement l’impression d’être condamnée aux malheurs.
A présent, la vie a repris doucement son cours, mon moral est meilleur même si j'ai parfois des coups de blues. J'ai du mal avec les joies de la vie que manifestent les gens autour de moi. c’est humain de ne pas supporter le bonheur des autres, quand votre propre vie vous a tant fait souffrir. J’ai toujours du mal de voir des mamans avec des bébés, que ce soit dans la rue, au supermarché…
Je lis beaucoup, je m'occupe de mes chats, je me nourris de petits bonheurs si futiles soient-ils.
Je te souhaite beaucoup de courage et de force, soutenue par l'amour des tiens et espère qu'avec le temps tu pourras entrevoir de nouveaux projets. Tu as la chance d’avoir 36 ans et de pouvoir retomber enceinte, moi je viens de fêter mes 40 ans, cela me semble un peu vieux pour une nouvelle grossesse.
Mes plus affectueuses pensées t'accompagnent.
Mamange de Doran, né le 26.12.2001 à 25SA
Maman de Mélissa, 15 ans
Mamange de Clément, né sans vie le 12.07.2015 à 18SA
Mamange de Corentin, né sans vie le 18.08.2017 à 26SA
Maman de Mélissa, 15 ans
Mamange de Clément, né sans vie le 12.07.2015 à 18SA
Mamange de Corentin, né sans vie le 18.08.2017 à 26SA
Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Bonsoire blondinette1981,
je suis désolée de t'accueillir ici et de lire ton histoire.
J'ai également eu 5 grossesses et un seul enfant à la maison. Lorsque nous avons eu envie de fonder une famille, je suis rapidement tombée enceinte. Malheureusement, j'ai fait une FC à 8 ou 9 sa. La gyné nous a rassurés en disant qu'il y avait un risque de FC de l'ordre de 30% de manière générale. Nous avons vite repris les essais ey je suis à nouveau tombée enceinte. Mon fils aîné est né à terme et j'ai passé une très belle grossesse. J'avais 36 ans lorsqu'il est né. J'ai toujours souhaité avoir plusieurs enfants mais mon compagnon, après la naissance de notre aîné à mis du temps à être prêt à devenir papa une seconde fois. Lorsqu'il a accepté, je suis à nouveau tombée enceinte et j'ai fait une nouvelle FC. Là, le moral en a déjà pris un coup mais nous avons rapidement repris les essais. Nouvelle grossesse et nouvelle FC. Après cette nouvelle FC, j'ai vraiment eu difficile de remonter la pente. Je ne pouvais plus voir des femmes enceintes sans avoir le moral à plat. Ca me faisait mal. Il y avait en plus le facteur "temps" qui commençait à jouer contre nous. Je voulais vraiment donner naissance à notre deuxième enfant avant mes 40 ans. Nous nous sommes donc donnés une dernière chance. Et là, miracle, la grossesse à tenu mais je n'étais pas sereine du tout. Le résultat du tri-test était un peu moins bon que la moyenne, donc par précaution, la gyné m'a proposé de faire le dpni. Nous avons accepté. Elle n'était pas inquiète car toutes les mesures étaient parfaites mais le 13 février 2017, le monde s'est écroulé. Le dpni était positif pour la t21. Notre décision était prise depuis très longtemps et j'ai donc subi une img. J'ai eu la chance de remonter la pente assez rapidement. Cela fait un peu plus d'un an que nous avons rencontré et dit au revoir à notre second fils. Il me manque terriblement mais j'ai su garder la côté positif de cette courte aventure. J'ai trouvé la sérénité en le faisant "vivre" à travers divers souvenir et en lui donnant la place qu'il mérite dans notre famille. Depuis, j'accorde beaucoup plus d'importance aux simples petits bonheurs de la vie.
Après cette img, s'est posée la question d'une nouvelle grossesse. Moi, j'étais pour, mon compagnon plutôt contre mais pas complètement fermée à cette idée. Après plus d'un an (j'ai 40 ans maintenant), nous n'avons pas encore trouvé réponse à cette question. J'aimerais tellement un second enfant vivant mais j'ai tellement peur de revivre un échec. Nous verrons ce que l'avenir nous réservera.
J'ai lu beaucoup de livres, témoignages de mamans endeuillées et cela m'a aussi aidée.
J'espère que tu trouveras ce qui t'apaisera.
je suis désolée de t'accueillir ici et de lire ton histoire.
J'ai également eu 5 grossesses et un seul enfant à la maison. Lorsque nous avons eu envie de fonder une famille, je suis rapidement tombée enceinte. Malheureusement, j'ai fait une FC à 8 ou 9 sa. La gyné nous a rassurés en disant qu'il y avait un risque de FC de l'ordre de 30% de manière générale. Nous avons vite repris les essais ey je suis à nouveau tombée enceinte. Mon fils aîné est né à terme et j'ai passé une très belle grossesse. J'avais 36 ans lorsqu'il est né. J'ai toujours souhaité avoir plusieurs enfants mais mon compagnon, après la naissance de notre aîné à mis du temps à être prêt à devenir papa une seconde fois. Lorsqu'il a accepté, je suis à nouveau tombée enceinte et j'ai fait une nouvelle FC. Là, le moral en a déjà pris un coup mais nous avons rapidement repris les essais. Nouvelle grossesse et nouvelle FC. Après cette nouvelle FC, j'ai vraiment eu difficile de remonter la pente. Je ne pouvais plus voir des femmes enceintes sans avoir le moral à plat. Ca me faisait mal. Il y avait en plus le facteur "temps" qui commençait à jouer contre nous. Je voulais vraiment donner naissance à notre deuxième enfant avant mes 40 ans. Nous nous sommes donc donnés une dernière chance. Et là, miracle, la grossesse à tenu mais je n'étais pas sereine du tout. Le résultat du tri-test était un peu moins bon que la moyenne, donc par précaution, la gyné m'a proposé de faire le dpni. Nous avons accepté. Elle n'était pas inquiète car toutes les mesures étaient parfaites mais le 13 février 2017, le monde s'est écroulé. Le dpni était positif pour la t21. Notre décision était prise depuis très longtemps et j'ai donc subi une img. J'ai eu la chance de remonter la pente assez rapidement. Cela fait un peu plus d'un an que nous avons rencontré et dit au revoir à notre second fils. Il me manque terriblement mais j'ai su garder la côté positif de cette courte aventure. J'ai trouvé la sérénité en le faisant "vivre" à travers divers souvenir et en lui donnant la place qu'il mérite dans notre famille. Depuis, j'accorde beaucoup plus d'importance aux simples petits bonheurs de la vie.
Après cette img, s'est posée la question d'une nouvelle grossesse. Moi, j'étais pour, mon compagnon plutôt contre mais pas complètement fermée à cette idée. Après plus d'un an (j'ai 40 ans maintenant), nous n'avons pas encore trouvé réponse à cette question. J'aimerais tellement un second enfant vivant mais j'ai tellement peur de revivre un échec. Nous verrons ce que l'avenir nous réservera.
J'ai lu beaucoup de livres, témoignages de mamans endeuillées et cela m'a aussi aidée.
J'espère que tu trouveras ce qui t'apaisera.
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Je suis désolée pour toi. La vie est vraiment injuste.Natange a écrit : ↑09 juillet 2018, 19:09 Bonsoire blondinette1981,
je suis désolée de t'accueillir ici et de lire ton histoire.
J'ai également eu 5 grossesses et un seul enfant à la maison. Lorsque nous avons eu envie de fonder une famille, je suis rapidement tombée enceinte. Malheureusement, j'ai fait une FC à 8 ou 9 sa. La gyné nous a rassurés en disant qu'il y avait un risque de FC de l'ordre de 30% de manière générale. Nous avons vite repris les essais ey je suis à nouveau tombée enceinte. Mon fils aîné est né à terme et j'ai passé une très belle grossesse. J'avais 36 ans lorsqu'il est né. J'ai toujours souhaité avoir plusieurs enfants mais mon compagnon, après la naissance de notre aîné à mis du temps à être prêt à devenir papa une seconde fois. Lorsqu'il a accepté, je suis à nouveau tombée enceinte et j'ai fait une nouvelle FC. Là, le moral en a déjà pris un coup mais nous avons rapidement repris les essais. Nouvelle grossesse et nouvelle FC. Après cette nouvelle FC, j'ai vraiment eu difficile de remonter la pente. Je ne pouvais plus voir des femmes enceintes sans avoir le moral à plat. Ca me faisait mal. Il y avait en plus le facteur "temps" qui commençait à jouer contre nous. Je voulais vraiment donner naissance à notre deuxième enfant avant mes 40 ans. Nous nous sommes donc donnés une dernière chance. Et là, miracle, la grossesse à tenu mais je n'étais pas sereine du tout. Le résultat du tri-test était un peu moins bon que la moyenne, donc par précaution, la gyné m'a proposé de faire le dpni. Nous avons accepté. Elle n'était pas inquiète car toutes les mesures étaient parfaites mais le 13 février 2017, le monde s'est écroulé. Le dpni était positif pour la t21. Notre décision était prise depuis très longtemps et j'ai donc subi une img. J'ai eu la chance de remonter la pente assez rapidement. Cela fait un peu plus d'un an que nous avons rencontré et dit au revoir à notre second fils. Il me manque terriblement mais j'ai su garder la côté positif de cette courte aventure. J'ai trouvé la sérénité en le faisant "vivre" à travers divers souvenir et en lui donnant la place qu'il mérite dans notre famille. Depuis, j'accorde beaucoup plus d'importance aux simples petits bonheurs de la vie.
Après cette img, s'est posée la question d'une nouvelle grossesse. Moi, j'étais pour, mon compagnon plutôt contre mais pas complètement fermée à cette idée. Après plus d'un an (j'ai 40 ans maintenant), nous n'avons pas encore trouvé réponse à cette question. J'aimerais tellement un second enfant vivant mais j'ai tellement peur de revivre un échec. Nous verrons ce que l'avenir nous réservera.
J'ai lu beaucoup de livres, témoignages de mamans endeuillées et cela m'a aussi aidée.
J'espère que tu trouveras ce qui t'apaisera.
Le facteur âge on y pense aussi. Je voulais que mes enfants aient 4 ou 5 ans d'écart. Ils ont auront minimum 7 si je retombe enceinte un jour.
Je ne supporte plus les gens qui sont insouciants et heureux. J'ai eu 4 copines qui étaient enceintes en même temps que moi. Et j'ai eu des pensées horribles, en me disant : pourquoi nous et pas elles ????
Je ne supporte plus les gens autour de moi, qui ne comprennent pas ma douleur. Donc effectivement, parler avec des moments endeuillées aide.
Je vois une psy mais je n'ai pas l'impression que ça m'aide
Fanny
Maman de Lison née le 14 juillet 2012
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Je suis désolée de lire ton histoire. La vie ne t'a pas épargnée.Emma a écrit : ↑09 juillet 2018, 18:54 Bonjour Fanny,
comme je comprends et partage ta tristesse. J’ai moi-même du affronter cette rage contre le mauvais sort. J’ai perdu 3 bébés entre 4 et 6 mois de grossesse. Combien de fois me suis-je demandé pourquoi la vie m’imposait de pareilles épreuves ?
Mon dernier bébé a été endormi pour toujours dans mon ventre le 18 août l’année dernière.
J'ai accouché ce jour là par voie basse d'un bébé sans vie. Mon petit garçon était atteint d'une malformation incurable du système urinaire,
Les jours qui ont suivi l'interruption médicale de grossesse ont été terribles pour moi. J'étais très affecté par le chagrin et j'avais de grosses angoisses. Je pleurais tous les jours avec des idées noires.
Cela est épuisant psychologiquement. Je ressens un sentiment d'échec et de colère face à cette vie qui m'a déjà apporté tant d’épreuves.
A 23 ans, j’ai déjà perdu un petit garçon à 2 jours de vie. J’allais entamer mon 6ème mois de grossesse, la poche des eaux s’est rompue. Le bébé a été transporté dans un grand hôpital parisien mais bien trop petit, il n’a pas survécu. Une radiographie de l’utérus a diagnostiqué une béance du col. Trois mois après, je suis retombée enceinte, j’ai été étroitement suivi (on m’a posé un cerclage) et ma fille, est née à terme.
Aujourd'hui elle a 15 ans, elle va bien, c'est une très bonne élève, elle a plein de projets.
Je me suis séparée du père de ma fille quand elle avait 3 ans, s’en est suivi un divorce très houleux.
En 2010, j’ai rencontré l’homme le plus compréhensif et gentil du monde. Je n’étais pas pressé de faire un enfant mais il voulait tellement être papa. En 2015 je suis retombée enceinte et comme pour ma fille, j’ai eu un cerclage.
A 4 mois de grossesse, la poche des eaux s’est fissurée, je suis restée quelques jours à l’hôpital mais l’inévitable est arrivé. Mon petit Clément est né en juillet 2015. Une infection serait à l’origine de cette fissure. Une autopsie a révélé que le bébé était tout à fait normal.
En 2016, j'ai aussi fait une fausse couche à 2 mois de grossesse, cela m'a semblé tellement minime par rapport aux fausses couches tardives.
J’ai perdu ma maman à l’âge de 16 ans, et j’ai eu beaucoup de problèmes avec mon ex mari. J’ai véritablement l’impression d’être condamnée aux malheurs.
A présent, la vie a repris doucement son cours, mon moral est meilleur même si j'ai parfois des coups de blues. J'ai du mal avec les joies de la vie que manifestent les gens autour de moi. c’est humain de ne pas supporter le bonheur des autres, quand votre propre vie vous a tant fait souffrir. J’ai toujours du mal de voir des mamans avec des bébés, que ce soit dans la rue, au supermarché…
Je lis beaucoup, je m'occupe de mes chats, je me nourris de petits bonheurs si futiles soient-ils.
Je te souhaite beaucoup de courage et de force, soutenue par l'amour des tiens et espère qu'avec le temps tu pourras entrevoir de nouveaux projets. Tu as la chance d’avoir 36 ans et de pouvoir retomber enceinte, moi je viens de fêter mes 40 ans, cela me semble un peu vieux pour une nouvelle grossesse.
Mes plus affectueuses pensées t'accompagnent.
J'ai sans cesse ces images du jour de mon accouchement qui reviennent, je me rappelle quand mon bébé est sorti dans un silence glacial, ou l'on entendais seulement nos sanglots.
Mon mari a demandé à habiller notre fille puis il me l'a ramenée. Elle me manque tellement. J'ai tellement mal quand je pense que mes filles ne se verront jamais, qu'elles n'auront jamais de souvenirs ensemble.
Fanny
Maman de Lison née le 14 juillet 2012
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Maman de Romy née sans vie à 37 SA le 13 mai 2018 (MFIU à cause d'un placenta mature)
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Ma fille de 6 ans le vivait plutôt "bien" au début puis au bout d'un mois, elle n'a plus voulu manger et me disait qu'elle avait mal au ventre toutes les deux secondes. Elle avait peur d'être malade. Je l'ai emmenée voir un psy mais selon elle, aucune inquiétude à avoir car elle a bien compris que sa soeur était morte. Mais elle somatise, donc il faut essayer de penser à autre chose.Vera a écrit : ↑09 juillet 2018, 17:26 Bonjour blondinet te,
Je comprends tellement ce que tu ressent, j ai aussi eu une complication avec mon placenta qui n à plus oxygéné mon bébé et j ai dû lui dire au revoir à 6 mois de grossesse fin février. J ai une petite fille de 3 ans et demi qui a autant été affecté que nous et qui se demande quand elle aura un petit frère ou petite sœur... Cela fait 4 mois mais moi aussi j ai l impression de faire semblant, je suis d un naturel joyeux mais là c est difficile, j essai de me bouger, faire paraître que ça va que j avance mais en fait je stagne toujours dans la tristesse et ce vide qui n à pas de fin. Biensur je pense à une prochaine grossesse et biensur comme toi, j ai peur, peur que cela recommence et qu il y ai encore des complications... Mais notre désir d avoir une famille qui s agrandisse est bien présent, alors je pense tout simplement qu on va retenter et il faudra qu on ne stresse pas trop, de toute façon, nous serons en grossesse à risque et nous ne maîtriseront pas tout alors on fera comme on peut sur le moment avec les émotions qui viendront au moment. J espère que petit à petit tu vas te reconstruire et dans tout les cas tu seras une maman courage et battante car tu veux le meilleur pour ton enfant et celui où ceux à venir
C'est tellement dur de la voir souffrir, elle n'a pas l'âge de vivre un deuil, surtout le deuil de sa soeur. Elle demande un frère ou une soeur depuis 2 ans. Que de déceptions.
Elle en parle tous les jours, elle me dit : Romy me manque, j'aimerais qu'elle soit à la maison, je l'aime.... ça me brise le coeur.
Et c'est dur d'avoir les bons mots car je pleure beaucoup et j'ai parfois du mal à être forte.
Les personnes autour ne comprennent pas cette douleur, ils m'agacent, avec leurs messages : "ça va?" NON, je ne vais pas bien, et je n'irai plus jamais bien.
COmment va t-on faire pour respirer pendant 9 mois lors de la prochaine grossesse ?
Fanny
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Bonjour Blondinette ,
Je te comprends tellement ... moi aussi j ai vécu une mfiu proche du terme. J étais à 36 semaines. Décès pour lequel je n ai pas réellement d explication . Récemment ma nouvelle gynéco pense que le responsable serait le cordon inséré bas qui aurait été comprimé par la tête du bébé. C était ma première grossesse et depuis 4 mois je pleure la mort de mon petit garçon.
Tout comme toi je ressens de la colère ,souvent ... contre ceux qui nous ont déjà oublié et ne se manifestent plus contre ceux qui se manifestent mais qui sont tellement maladroits ! Il y a peu une amie m a annoncé la venue de son petit garçon en se plaignant d un accouchement difficile.... Ça m a brisé le coeur parce qu' elle ne pouvait s imaginer au combien le mien avait été tragique et douloureux... C est compliqué d être comprise par ceux qui n ont pas vécu le même drame que nous.
Depuis 4 mois je me lève la boule au ventre et je me bagarre pour être courageuse pour retrouver goût à la vie. J ai franchi bcp d étapes la date prévue d accouchement, la prise en charge par un psy, le retour au travail... mais il m en reste encore tellement d autres et je prends conscience de la longueur du chemin et de sa difficulté de jour en jour.
La seule chose que je peux te dire et qui peut peut être t aider c est d essayer de penser à l avenir ... quand le passé ( ma grossesse ce drame) me rattrape j essaie de le laisser derrière moi en me projetant dans l avenir et en me disant que bientôt j accueillerai le petit frère ou la petite soeur de mon Oscar. Il ou elle ne le remplacera jamais ce sera une toute nouvelle histoire qui m enlèvera ma colère et ma tristesse. Une nouvelle histoire qui me reconciliera avec le futur et la vie.
Quand la colère et le sentiment d injustice montent essaie de te projeter dans un avenir plus doux.
Je te souhaite beaucoup de courage pour surmonter tt cela et dis toi que si bcp ne te comprennent pas ici nous partageons toutes la même histoire et c est un asile où trouver du réconfort.
Une pensée à nos petits anges que nous n oublierons jamais
Je te comprends tellement ... moi aussi j ai vécu une mfiu proche du terme. J étais à 36 semaines. Décès pour lequel je n ai pas réellement d explication . Récemment ma nouvelle gynéco pense que le responsable serait le cordon inséré bas qui aurait été comprimé par la tête du bébé. C était ma première grossesse et depuis 4 mois je pleure la mort de mon petit garçon.
Tout comme toi je ressens de la colère ,souvent ... contre ceux qui nous ont déjà oublié et ne se manifestent plus contre ceux qui se manifestent mais qui sont tellement maladroits ! Il y a peu une amie m a annoncé la venue de son petit garçon en se plaignant d un accouchement difficile.... Ça m a brisé le coeur parce qu' elle ne pouvait s imaginer au combien le mien avait été tragique et douloureux... C est compliqué d être comprise par ceux qui n ont pas vécu le même drame que nous.
Depuis 4 mois je me lève la boule au ventre et je me bagarre pour être courageuse pour retrouver goût à la vie. J ai franchi bcp d étapes la date prévue d accouchement, la prise en charge par un psy, le retour au travail... mais il m en reste encore tellement d autres et je prends conscience de la longueur du chemin et de sa difficulté de jour en jour.
La seule chose que je peux te dire et qui peut peut être t aider c est d essayer de penser à l avenir ... quand le passé ( ma grossesse ce drame) me rattrape j essaie de le laisser derrière moi en me projetant dans l avenir et en me disant que bientôt j accueillerai le petit frère ou la petite soeur de mon Oscar. Il ou elle ne le remplacera jamais ce sera une toute nouvelle histoire qui m enlèvera ma colère et ma tristesse. Une nouvelle histoire qui me reconciliera avec le futur et la vie.
Quand la colère et le sentiment d injustice montent essaie de te projeter dans un avenir plus doux.
Je te souhaite beaucoup de courage pour surmonter tt cela et dis toi que si bcp ne te comprennent pas ici nous partageons toutes la même histoire et c est un asile où trouver du réconfort.
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Re: MFIU à 37 SA à cause d'une placenta "mature"
Merci pour ta réponse Cookie et je suis désolée pour ton petit Oscar.Cookie a écrit : ↑11 juillet 2018, 14:00 Bonjour Blondinette ,
Je te comprends tellement ... moi aussi j ai vécu une mfiu proche du terme. J étais à 36 semaines. Décès pour lequel je n ai pas réellement d explication . Récemment ma nouvelle gynéco pense que le responsable serait le cordon inséré bas qui aurait été comprimé par la tête du bébé. C était ma première grossesse et depuis 4 mois je pleure la mort de mon petit garçon.
Tout comme toi je ressens de la colère ,souvent ... contre ceux qui nous ont déjà oublié et ne se manifestent plus contre ceux qui se manifestent mais qui sont tellement maladroits ! Il y a peu une amie m a annoncé la venue de son petit garçon en se plaignant d un accouchement difficile.... Ça m a brisé le coeur parce qu' elle ne pouvait s imaginer au combien le mien avait été tragique et douloureux... C est compliqué d être comprise par ceux qui n ont pas vécu le même drame que nous.
Depuis 4 mois je me lève la boule au ventre et je me bagarre pour être courageuse pour retrouver goût à la vie. J ai franchi bcp d étapes la date prévue d accouchement, la prise en charge par un psy, le retour au travail... mais il m en reste encore tellement d autres et je prends conscience de la longueur du chemin et de sa difficulté de jour en jour.
La seule chose que je peux te dire et qui peut peut être t aider c est d essayer de penser à l avenir ... quand le passé ( ma grossesse ce drame) me rattrape j essaie de le laisser derrière moi en me projetant dans l avenir et en me disant que bientôt j accueillerai le petit frère ou la petite soeur de mon Oscar. Il ou elle ne le remplacera jamais ce sera une toute nouvelle histoire qui m enlèvera ma colère et ma tristesse. Une nouvelle histoire qui me reconciliera avec le futur et la vie.
Quand la colère et le sentiment d injustice montent essaie de te projeter dans un avenir plus doux.
Je te souhaite beaucoup de courage pour surmonter tt cela et dis toi que si bcp ne te comprennent pas ici nous partageons toutes la même histoire et c est un asile où trouver du réconfort.
Une pensée à nos petits anges que nous n oublierons jamais![]()
Parfois ce qui me fait mal, c'est de me dire que les gens ne savent pas 1/4 de ce par quoi nous avons du faire face : accoucher de son enfant sans vie est d'une violence sans nom, devoir subir les contractions et devoir pousser sans entendre son bébé pleurer au final. Tenir son bébé mort, le voir à la morgue, dans son cercueil, organiser ses funérailles plutôt que de choisir le faire-part, avoir sa montée de lait, avoir le corps d'une maman....
Tant de choses qui se rajoutent à la douleur de la perte de son enfant.
Je suis en congé maternité et je reprends le travail que le 4 septembre. Je suis en congé maternité à attendre que le temps passe, je me lève moi aussi avec ce poids, qui me suis comme un boulet, jour après jour.
Je me déteste à essayer de vivre comme avant, car au final je ne le veux pas. Je veux juste ma fille avec nous et rien d'autre.
Je suis fatiguée de faire semblant.
Ma fille de 6 ans cet AM s'est mise à pleurer en me disant : j'ai mal au ventre de rentrer à la maison car il n'y a pas Romy, j'aimerais qu'elle soit là.
a chaque parole, c'est un coup de poignard qui torpille mon coeur déjà mort.
Tout à l'heure j'ai croisé une copine qui a eu son bébé 1j après ma DPA.... Les sanglots sont montés, j'ai paniqué, j'angoisse...
J'appréhende également les regards de mes collègues à mon retour au travail.
Je suis infirmière puéricutrice et je travaille aux urgences pédiatriques, juste en dessous de la salle d'accouchement ou j'ai perdu ma fille.
Je n'arrive pas à être positive. Je subis chaque journée, chaque évènement.
Nous partons en Croatie la semaine prochaine et je n'en ai aucune envie.
Quelle épreuve de la vie...
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