Sans rentrer dans un débat politique ou social, je crois profondément aux valeurs du service public, et notamment la solidarité, et aujourd'hui elles sont si menacées que je préfère me demander à chaque fois si c'est du confort ou si c'est nécessaire. Mais j'ai eu du temps entre mes deux grossesses, et ce temps pour digérer, assimiler et pleurer, je crois qu'il est passé pour moi, même si aujourd'hui tout n'est ni rose ni serein ni apaisé. Je n'ai plus le coeur à l'ouvrage mais pour l'instant je peux travailler, et je me sens l'obligation de travailler, non pas pour mon employeur, mais pour les idées auxquelles je crois et donc pour moi. Après, je suis d'accord, pour l'instant j'ai un peu tendance à ne pas penser trop au bébé et ça, j'admets que ce ne'st pas top non plus.
Je ne dis pas que je refuserai tout arrêt de travail car les choses peuvent évoluer mais le fait que ma motivation soit asymptote à zéro et que le moral ne soit pas au beau fixe ne me semble pas pour l'instant justifier un arrêt. Après c'est moi, et cela ne veut pas dire que d'autre dans une situation similaire, mais forcément différente puisque chaque personne est différente, n'auraient pas eu besoin de ce temps.
Tu m'étonnes, je comprends que se mêlent en toi excitation et peurs! Mais tu as eu un super suivi de grossesse, et même si tout accouchement ou césarienne comporte un risque, dis toi que les médecins ont été très attentifs à toi, à te suivre et s'assurer que tout irait bien.... Et ce n'est pas une césarienne d'urgence, elle est programmée. Quant à une baisse d'énergie, si tu as quelques angoisses, et surtout à 38 semaines, ça ne paraît pas si surprenant !

On espère toutes que tout ira pour le mieux pour toi, et pour ta petite fille!