Comment en sortir ?

Olive68
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Comment en sortir ?

Message par Olive68 »

Bonjour
Après 5 fausses-couches spontanées au premier trimestre, deux avant notre grande de 2 ans et demi et 3 après, nous venons de vivre la naissance de notre deuxième enfant, sans vie, au début du 4ème mois de grossesse, le 21 février.
Nous sommes encore en attente des résultats complets du caryotype pour connaître le sexe. Nous lui avons donné un prénom mixte.
Le bébé avait une trisomie 21 très sévère, et en attendant les résultats complets reste encore l'hypothèse du syndrôme de Bonneville -Ulhrich, soit un X manquant ou altéré. Le bébé s'est gorgé d'eau dans mon ventre, il avait de l'eau partout : dos, cou, abdomen, cerveau, et probablement le coeur.
L'IMG a juste avancé l'échéance de ce qui se serait transformé en fausse-couche tardive. Cela déculpabilise un peu, mais n'enlève pas la douleur.
Cette douleur, cette absence, ce vide dans mon ventre. J'ai 41 ans, et il est probable qu'après tous ces bébés morts dans mon ventre, tous ces deuils, il soit temps d'arrêter d'essayer de mettre au monde un deuxième enfant (en vie et en bonne santé).
Heureusement il y a la grande, nous sommes des parents, et notre fille nous comble de joie et de bonheur. Je mesure bien notre chance à ce niveau-là.
Par contre, ce bébé mort à 15 semaines, après 5 fausses-couches, je trouve ça révoltant, d'une telle injustice et d'une telle cruauté ! Pendant toute cette dernière grossesse, j'étais angoissée à l'idée d'une nouvelle fausse-couche à 6-8 semaines. Les semaines ont passé, tout se passait bien, le bébé grandissait, bougeait... et là, l'échographie à 12 semaines, la clarté nucale de 5 mm, qui s'est encore épaissie au moment de la biopsie du trophoblaste, a atteint 8 mm une semaine plus tard... Quelques jours après, j'avalais les fameux comprimés qui ont tué mon bébé.
C'est moi qui l'ai tué, alors que j'étais si heureuse de cette grossesse qui semblait tenir. Alors que j'aimais tant voir mon ventre s'arrondir, j'imaginais la naissance, le chamboulement, la réorganisation des places de chacun, j'angoissais un peu à l'idée des nuits sans sommeil, de l'organisation avec la reprise du travail, de l'impact financier...je commençais à m'acheter des vêtements de grossesse, les précédents ayant été prêtés et non récupérés. Je me projetais dans des chamailleries entre frère et soeur ou entre soeurs, je commençais à me renseigner sur l'accueil d'un deuxième enfant et comment accompagner le premier là-dedans.. Et là le coup de massue, confirmé 10 jours plus tard par le caryotype-flash sur les trisomies. J'ai vécu 3 semaines dans une espèce de brouillard. J'allais au travail mais ne faisais qu'y pleurer. Là je suis en arrêt mais dois reprendre dans quelques jours, je ne sais pas comment je vais faire...
Pour la prise de comprimés et l'accouchement, l''équipe médicale de l'hôpital a été super, très à l'écoute, bienveillante, c'était un vrai cocon. Hormis un quart d'heure très douloureux physiquement, je n'ai pas eu mal, l'accouchement s'est bien passé. Mon conjoint a pu rester avec moi tout le temps, il a été d'un soutien sans faille et a été mon chêne durant ces deux jours.
Le retour à la maison a été terrible. Les mains vides, le ventre vide.
Nous sommes tous les deux accompagnés. SI mon compagnon semble avoir repris goût à la vie, de mon côté je me sens si triste, si révoltée. J'ai l'impression que mon bébé s'éloigne de plus en plus, et je me sens de plus en plus vide. La nuit, je me réveille avec la main sur le ventre, mais le bébé n'est plus là. Je rêve que mon bébé moisit dans une cave, qu'il respire mais que personne ne vient s'occuper de lui (il est à la morgue actuellement et l'incinération ne se fera que dans 2 mois, avec d'autres bébés morts).
J'essaye de faire un peu de sport, je regarde des séries, j'essaye de lire. Il y a des moments où je suis absente dans la relation avec ma fille, j'ai du mal à me concentrer sur ses jeux. Comment vais-je réussir à me concentrer sur mon travail la semaine prochaine ?
Dans la plupart des articles sur l'IMG, on parle d'une nouvelle grossesse une fois le deuil passé. Mais à 41 ans, après 6 bébés morts, et un risque de trisomie 21 accru !! Je n'ai pas envie de lâcher mon bébé, même si je sais que c'est la seule manière d'avancer. J'ai peur. Je me sens seule et perdue, angoissée, je ne veux pas lâcher la rive, pas trop m'en éloigner, je me sens trop seule et trop perdue.
Hier ma soeur m'a balancé "c'est la vie". Je n'ai même pas réussi à lui répondre, j'avais envie de lui dire : "non, c'est la mort".
Mon entourage commence à s'attendre à ce que je me sente mieux, que je redresse la tête. Mais je n'en suis pas là, et je ne me sens pas comprise. Cela ajoute à mon sentiment de solitude et à une culpabilité de ne pas m'en remettre plus vite que ça.

Merci aux créateurs de ce site, qui m'aide énormément. Et aux personnes qui ont témoigné. Je pleure à chaque fois mais je me sens moins seule.
Mapetiteplume2017
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Re: Comment en sortir ?

Message par Mapetiteplume2017 »

Bonjour Olive68,
Je suis triste de t’accueillir parmi nous et ton histoire est très touchante, tu es une maman très courageuse!
Ton accouchement est encore très récent et c’est normal que tu ne t’en remettes pas aussi vite que le voudrait ton entourage... Ils n’ont pas vécu le traumatisme que tu as vécu, ou du moins pas de la même manière, et arrivent p-e plus facilement à reprendre le train en marche... pour nous, mam’anges, c’est plus compliqué car le train va souvent beaucoup trop vite. Essaye de ne pas te mettre la pression, prends le temps qu’il te faut, ce ne sont pas des choses qui se contrôlent ce que tu vis... Pour la reprise du travail je comprends qu’elle te fasse peur, n’oublie pas que prolonger ton congé maladie est tout à fait légitime vu ce que tu es en train de surmonter... Je ne peux que te souhaiter bcp de courage... Je pense bien fort à nos anges là-haut ⭐️
Sophie... Mamange d’Emma (25 S.A), envolée le 28/12/17 et d’Arthur (18 S.A.), envolé le 25/01/21 pour la même maladie que sa grande sœur.
Maman de Marius, petit arc en ciel, né le 2 août 2019 en super forme ❤️🌈
Olive68
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Re: Comment en sortir ?

Message par Olive68 »

Merci Sophie, ça me touche beaucoup. Cela fait du bien de voir que je ne suis pas seule, même si en même temps c'est infiniment triste de voir que tant de personnes vivent ce genre de choses.
Mapetiteplume2017
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Re: Comment en sortir ?

Message par Mapetiteplume2017 »

C’est sur, ça ne fait que deux mois que je suis sur le forum et ça me rend triste le nombre de mamans que j’ai déjà eu l’occasion d’accueillir en si peu de temps 😕 Mais c’est bien la preuve que ce forum est très utile et nous rassemble pour qu’on se soutienne l’une l’autre ❤️
Je suis persuadée que tous nos anges se soutiennent l’un l’autre là-haut aussi 💕🕊
Sophie... Mamange d’Emma (25 S.A), envolée le 28/12/17 et d’Arthur (18 S.A.), envolé le 25/01/21 pour la même maladie que sa grande sœur.
Maman de Marius, petit arc en ciel, né le 2 août 2019 en super forme ❤️🌈
Lilou2
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Re: Comment en sortir ?

Message par Lilou2 »

Bonjour OLive68 tellement injuste et dur de perdre notre chair notre sang. Qu'est ce que l'on aimerai un forum où tous nos anges seraient parmi nous bien vivants. Même si je suis persuade de la vérité de la citation de Victor HUGO "tu n'es plus là ou tu étais mais tu es partout où je suis "🌟
Je te comprend sur le fait que tu ne sois pas prête pour la reprise du travail.
J'ai accouché le 22 février 2018 et je suis comme à cote de ma vie, de mon corps.
Je t'envoie plein de courage n'hésite pas si tu as besoin on se sent moins seule avec notre vide.
Maman de lilou née le 25 novembre 2015
Et maman de ma merveilleuse princesse né sans vie à21 sa le 22 février 2018
Cline
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Re: Comment en sortir ?

Message par Cline »

Bonjour Olive,

Je suis sincèrement navrée de t'accueillir sur Petite Emilie. J'espère que tu trouveras ici soutien et réconfort. Si tu le souhaites, tu peux demander le livret de l'association à l'adresse petiteemilie@petiteemilie.org. Il te sera délivré en format pdf sur simple demande.
Tu y trouveras une rubrique sur l'entourage avec des conseils pour eux. Tu peux toujours leur faire lire à l'occasion. Souvent l'entourage est pressé qu'on aille mieux. Notre retour au travail, "à la vie" les rassure.
La mort d'un bébé est violent pour tout le monde, on perd un enfant, un petit enfant, un neveu. Mais il est nécessaire que ton entourage comprenne que tu as besoin de temps pour aller mieux. Combien de temps, personne ne le sait mais tu as le droit de te l'accorder en différant, si tu le peux ton retour au travail.
Prendre le temps d'intégrer ce que tu vis actuellement c'est prendre le temps de pleurer ton bébé. Je sais que cela parait difficile à intégrer. Personnellement, javais du mal à croire que le temps pouvait être aidant et que peu à peu (avec le temps), ce bébé prendrait sa juste place dans notre vie et dans notre coeur.
La mort de ton fils est tellement récente. Toutes les émotions que tu ressens sont normales et tu fais au mieux avec tout cela. Toi seule peut savoir ce dont tu as besoin.
Tendres pensées à ton bébé.
Prends soin de toi.
Sincèrement,

Céline
Céline, maman de deux garçons (2007, 2010), d'une toute petite fille née sans vie à 19SA (déc 2009) et d'une fée (2014).
"Tu t'es promenée parmi nous comme un esprit, et ton ombre a été comme une lumière sur nos visages." Khalil Gibran
Olive68
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Re: Comment en sortir ?

Message par Olive68 »

Merci tout le monde pour vos messages qui me touchent énormément. J'ai envoyé un lien vers la rubrique "entourage" du site, comme conseillé par Céline. J'ai déjà des réactions positives, d'ouverture, je crois que les gens sont soulagés de savoir comment faire. Et de mon côté je respire mieux, je n'ai plus l'impression que tout est verrouillé autour de moi.
Natange
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Re: Comment en sortir ?

Message par Natange »

Bonsoir Olive68,

je suis triste et désolée de t'accueillir sur le forum. Ton histoire fait tellement écho à la mienne. Je suis maman d'un petit garçon de 3 ans 1/2 né après une première fausse-couche. Nous avons ensuite du faire fasse à 3 autres fausses-couches après notre aîné. Nous nous sommes alors donné une dernière chance et je suis à nouveau tombée enceinte. Cette grossesse semblait tenir pour notre plus grand bonheur. J'avais un petit stress à cause de la t21. J'attendais le tri-test avec impatience. La mesure de la clarté nucale était parfaite. Le risque combiné étant de 1/169 j'ai eu droit au dpni mais la gyné était très confiante car les mesures étaient excellentes. Sauf que le 13 février 2017, nous nous sommes pris un coup de massue... le dpni était positif pour la t21. J'avais alors 38 ans. J'ai subi une img à 20 semaines de grossesse. J'ai eu la chance de remonter rapidement la pente. Dans 2 jours, cela fera déjà 1 an que j'ai rencontré mon fils pour la première et la dernière fois. Actuellement, je ne sais toujours pas si nous reprendrons les essai pour une troisième bébé. J'ai tellement peur de revivre des fausses-couches et de ne pas savoir comment j'arriverais à le supporter une nouvelle fois.

Ce qui m'a permis de garder la tête hors de l'eau est d'arriver à trouver la place que mon enfant méritait d'avoir dans notre famille. J'ai construit quelques souvenirs concrets. Je porte une médaille à son nom à mon cou. J'ai réalisé un livre de "naissance" reprenant sa taille, son poids, etc. J'ai fait faire un portrait réalisé par un illustrateur à qui j'ai demandé d'atténuer les signes de décès. Ce portrait se trouve au mur de mon salon. J'ai écrit un livre reprenant ma courte histoire vécue avec mon fils. Je viens de le faire lire à ma maman. J'ai hésité à le lui montrer et, finalement, je ne le regrette pas. Elle a été très touchée et je pense que cela lui a permis de mieux comprendre ce que j'ai vécu et que je vis encore. Elle me conseille de le faire lire à une autre personne de mon entourage qui a été très présente pour moi.
Une fois tout cela construit, je me suis sentie apaisée.

Ce qui m'a également aidée, c'est d'accorder de l'importance à toutes les belles petites choses de la vie. Le jour de l'inhumation de mon fils, en sortant du cimetière, j'ai aperçu un petit perce-neige au pied d'un arbre. Mon compagnon me disait quelques jours avant ne pas voir à quoi cette fleur ressemblait. En voyant ce perce neige, je me suis dit que c'était un signe de mon petit ange. Et j'ai décidé de trouver une belle petite chose par jour qui me donnerait envie de sourire. Maintenant, je lui dédie tous les bons moments.

J'espère que tu trouveras un peu de réconfort parmi nous. Courage.
Olive68
Messages : 38
Enregistré le : 06 mars 2018, 08:50

Re: Comment en sortir ?

Message par Olive68 »

Merci pour ton témoignage, Natange. Je suis profondément désolée pour ton fils décédé et toutes tes fausses-couches. C'est vraiment difficile à vivre tous ces deuils successifs, ces espoirs qui s'envolent à chaque fois, ces pertes douloureuses et désespérantes. C'est quelque chose que je comprends dans ma chair, même si chacun est différent.
Je vois que tu fais vivre ton enfant d'une autre manière, à travers des symboles.
Cette période anniversaire doit faire remonter pas mal de douleur.
Déposer mon témoignage sur ce forum, hier, m'a fait beaucoup de bien. Comme si ça donnait une existence et une reconnaissance à mon bébé mort. Je me sens accueillie avec mes émotions, rassurée de voir qu'elles sont normales, que je suis normale.
Ce site et le soutien mutuel que nous pouvons nous apporter sont vraiment précieux. Bon courage Natange pour cet anniversaire.
Emma
Messages : 5
Enregistré le : 13 août 2017, 14:26

Re: Comment en sortir ?

Message par Emma »

Bonjour Olive,

C’est avec une immense compassion que je partage ta douleur. J'imagine combien, votre conjoint et toi, devez être atteints psychologiquement et émotionnellement. J’ai moi-même du affronter cette rage contre le mauvais sort, qui semble s'acharner. J’ai perdu 3 bébés entre 4 et 6 mois de grossesse. Cette vie réserve parfois trop de difficiles épreuves.

Mon dernier bébé a été endormi pour toujours dans mon ventre le 18 août dernier. J'ai accouché ce jour là par voie basse d'un bébé sans vie.
Cela a été un déchirement de le laisser partir, je n'oublierais jamais mon petit ange. Le papa et moi avons longuement parlé à notre bébé pour lui dire au revoir, après l'accouchement nous avons voulu voir notre fils, il était si beau avec des traits fins.
Les jours qui ont suivi l'interruption médicale de grossesse ont été terribles pour moi. J'étais très affecté par le chagrin et j'avais de grosses angoisses. Je pleurais tous les jours avec des idées noires.

Notre bébé était atteint d'une malformation incurable du système urinaire, ses reins étaient dilatés et remplis de kystes, la vessie ne se vidait pas. Je n'avais plus du tout de liquide amniotique. La médecine ne pouvait rien faire. C'est une malformation qui ne touche que les garçons (1,1 naissance sur 10 000).

Cela a été extrêmement dur pour nous et épuisant psychologiquement. J’ai ressenti un sentiment d'échec et de colère face à cette vie qui m'a déjà apporté tant d’épreuves.
A 23 ans, j’ai déjà perdu un petit garçon à 2 jours de vie. J’allais entamer mon 6ème mois de grossesse, la poche des eaux s’est rompue. Le bébé a été transporté dans un grand hôpital parisien mais bien trop petit, il n’a pas survécu. Une radiographie de l’utérus a diagnostiqué une béance du col. Trois mois après, je suis retombée enceinte, j’ai été étroitement suivi (on m’a posé un cerclage) et ma fille, est née à terme.
Aujourd'hui elle a 15 ans, elle va bien, c'est une très bonne élève, elle a plein de projets.
Je me suis séparée du père de ma fille quand elle avait 3 ans, s’en est suivi un divorce très houleux.

En 2010, j’ai rencontré l’homme le plus compréhensif et gentil du monde. Je n’étais pas pressé de faire un enfant mais il voulait tellement être papa. En 2015 je suis retombée enceinte et comme pour ma fille, j’ai eu un cerclage.
A 4 mois de grossesse, la poche des eaux s’est fissurée, je suis restée quelques jours à l’hôpital mais l’inévitable est arrivé. Mon petit Clément est né en juillet 2015. Une infection serait à l’origine de cette fissure. Une autopsie a révélé que le bébé était tout à fait normal.

En 2016, j'ai aussi fait une fausse couche à 2 mois de grossesse, cela m'a semblé tellement minime par rapport aux fausses couches tardives.

Heureusement que notre trio avec mon mari et ma fille est fort et aimant, cela m’a beaucoup m'aidé à surmonter toutes ces disgrâces.

Combien de fois me suis-je demandé pourquoi la vie m’imposait de pareilles épreuves ?
J’ai perdu ma maman à l’âge de 16 ans, et j’ai eu beaucoup de problèmes avec mon ex mari.

A présent, la vie a repris doucement son cours, mon moral est meilleur même si j'ai parfois des coup de blues. J'ai du mal avec les joies de la vie que manifestent les autres... c’est humain de ne pas supporter le bonheur des autres, quand votre propre vie vous a tant fait souffrir.
Je lis beaucoup, je m'occupe de mes chats, je me nourris de petits bonheurs si futiles soient-ils.

Je te souhaite beaucoup de courage et de force, soutenue par l'amour des tiens et espère qu'avec le temps tu pourras entrevoir de nouveaux projets.
Mes très affectueuses pensées t'accompagnent.

Bien cordialement
Mamange de Doran, né le 26.12.2001 à 25SA
Maman de Mélissa, 15 ans
Mamange de Clément, né sans vie le 12.07.2015 à 18SA
Mamange de Corentin, né sans vie le 18.08.2017 à 26SA
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