Je ne sais pas du tout ce qu'on fera après les vacances. Après ma dernière fausse couche, ça me faisait mal quand j'apprenais que des personnes de mon entourage attendaient un enfant. Je ne ressens pas la même chose maintenant, après l'img. Si il n'y a plus de grossesse, ça me rendra surtout triste de me dire que mon grand garçon n'aura pas la joie de vivre avec un frère ou une soeur, mais je pense que je pourrai l'accepter.
Si nous réessayons et que ça ne fonctionne pas, je ne sais pas si je serein toujours aussi sereine que maintenant.
D'un point de vue personnel, je vais très bien moralement et physiquement. J'ai réussi à ne retenir que le positif de ma courte aventure avec mon fils. Il m'a permis de revivre une grossesse, même si elle n'est pas arrivée au bout. Mais j'ai toutefois eu la chance de le sentir bouger. C'était des sensations que j'avais adorées pour mon aîné et que j'avais peur de ne plus jamais ressentir quand mon compagnon ne voulait pas de second enfant. Mon ange a donc pu m'offrir ces petits moments de bonheur. Il m'a aussi permis d'accorder de l'importance aux belles petites choses de la vie. Je profite un peu plus qu'avant de petits et grands bonheurs. Il m'a offert une énorme dose d'amour, etc Donc au final, cette terrible épreuve m'a apporté de beaux côtés que je ne pensais pas possibles au début.
Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour
Mamangeanonyme oui c est avec DPI.pour le centre j ai démarche le chu de Brest étant donné que c est la qu exerce ma geneticienne. Mais j ai appris sur ce forum qu ils ne font pas dpi je verrai bien ce que le médecin nous dira peut être qu ils font partir les embryons après sur Nantes. ...je ne sais pas comme quoi quand je dis bien c est juste une demande d infos. Mais cependant je l avais précise à la secrétaire. ..a voir
Oui nous avançons doucement.
Oui Nathange comme tu le dis nos bébés nous ont changées à tout jamais...comme dit valite dans un post un peu plus tôt des fois je me sens plus vieille qu'en les autres ...je suis plus dans la réflexion. ..
Courage à nous
Mamangeanonyme oui c est avec DPI.pour le centre j ai démarche le chu de Brest étant donné que c est la qu exerce ma geneticienne. Mais j ai appris sur ce forum qu ils ne font pas dpi je verrai bien ce que le médecin nous dira peut être qu ils font partir les embryons après sur Nantes. ...je ne sais pas comme quoi quand je dis bien c est juste une demande d infos. Mais cependant je l avais précise à la secrétaire. ..a voir
Oui nous avançons doucement.
Oui Nathange comme tu le dis nos bébés nous ont changées à tout jamais...comme dit valite dans un post un peu plus tôt des fois je me sens plus vieille qu'en les autres ...je suis plus dans la réflexion. ..
Courage à nous
Morgane, maman d'Elea Et de Chloe 
❤
Mamange d'Axelle 37s 24-01-14 & Thea img a 32s le 13-11-16.❤❤
Albane Bb espoir nee le 6 sept 2018
❤Mamange d'Axelle 37s 24-01-14 & Thea img a 32s le 13-11-16.❤❤
Albane Bb espoir nee le 6 sept 2018
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes, merci pour vos beaux messages qui me donnent de l'espoir. De l'espoir de me dire qu'on peut être malgré tout heureuses sans enfant ou avec un ou plusieurs enfants.
J'ai grandi dans une grande famille, mon époux est enfant unique. Pour moi, il est difficile d'imaginer de ne pas avoir mes frères et soeurs avec moi, ils sont toujours d'un soutien énorme et c'est un amour inconditionnel que j'aimerais que mon enfant connaisse. Mon mari, quant à lui, est bien en tant qu'enfant unique donc que notre enfant soit le seul ne lui fait pas peur. C'est pour moi que c'est difficile. Pour lui c'est dur différemment car il aurait voulu plein d'enfants mais nous n'y arrivons pas.
Je suis dans ma période d'incertitude, je ne sais pas du tout ce que l'on fera. J'ai surtout envie de ne pas passer à côté de mon enfant, mon époux et de ma jeunesse. Je crois qu'on a besoin d'une pause, mais le temps passe aussi (bientôt 37 pour moi), donc tout se mélange dans ma tête. Mais j'aimerais tellement avoir la chance de redonner la vie, mais je ne sais pas si j'y arriverai un jour de nouveau. Bref, je suis confuse, les sentiments et les envies changent tous les jours. Nous pensons aussi à l'adoption, mais j'ai l'impression que tout l'amour que nous avons à donner n'est pas la seule clé et puis nous pensons aussi à notre grand qui si ça fonctionne sera déjà grand si ce projet se concrétise.
J'ai grandi dans une grande famille, mon époux est enfant unique. Pour moi, il est difficile d'imaginer de ne pas avoir mes frères et soeurs avec moi, ils sont toujours d'un soutien énorme et c'est un amour inconditionnel que j'aimerais que mon enfant connaisse. Mon mari, quant à lui, est bien en tant qu'enfant unique donc que notre enfant soit le seul ne lui fait pas peur. C'est pour moi que c'est difficile. Pour lui c'est dur différemment car il aurait voulu plein d'enfants mais nous n'y arrivons pas.
Je suis dans ma période d'incertitude, je ne sais pas du tout ce que l'on fera. J'ai surtout envie de ne pas passer à côté de mon enfant, mon époux et de ma jeunesse. Je crois qu'on a besoin d'une pause, mais le temps passe aussi (bientôt 37 pour moi), donc tout se mélange dans ma tête. Mais j'aimerais tellement avoir la chance de redonner la vie, mais je ne sais pas si j'y arriverai un jour de nouveau. Bref, je suis confuse, les sentiments et les envies changent tous les jours. Nous pensons aussi à l'adoption, mais j'ai l'impression que tout l'amour que nous avons à donner n'est pas la seule clé et puis nous pensons aussi à notre grand qui si ça fonctionne sera déjà grand si ce projet se concrétise.
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour,
je vous lis et je me revois dans ces questionnements douloureux, cette période d'acceptation chaotique, mêlée parfois /souvent à la révolte.
Curieusement je me disais cette semaine que je me sentais enfin capable de vivre une grossesse sans être dans l'attente du résultat et dans l'angoisse permanente comme si mes blessures avaient cicatrisé. Mais aussi que je ne le désirais plus du tout : l'âge, l'intérêt pour d'autres projets féconds. Je suis heureuse de ce chemin parcouru, qui me fait questionner une fois de plus le désir d'enfant.
Et ce qui construit ma joie petit à petit est l'attention au présent, et le choix répété de vivre au présent.
Gardez confiance que la paix reviendra dans vos cœurs.
Bien à vous,
Lili
je vous lis et je me revois dans ces questionnements douloureux, cette période d'acceptation chaotique, mêlée parfois /souvent à la révolte.
Curieusement je me disais cette semaine que je me sentais enfin capable de vivre une grossesse sans être dans l'attente du résultat et dans l'angoisse permanente comme si mes blessures avaient cicatrisé. Mais aussi que je ne le désirais plus du tout : l'âge, l'intérêt pour d'autres projets féconds. Je suis heureuse de ce chemin parcouru, qui me fait questionner une fois de plus le désir d'enfant.
Et ce qui construit ma joie petit à petit est l'attention au présent, et le choix répété de vivre au présent.
Gardez confiance que la paix reviendra dans vos cœurs.
Bien à vous,
Lili
Modifié en dernier par liliber le 29 août 2017, 16:07, modifié 1 fois.
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Je n’arrivais pas à démarrer mon message; je vais profiter de la réponse de Lili.
Je me souviens moi aussi de cette période, de ces questionnements et de ces réponses toutes plus incompatibles les unes avec les autres.
Je me souviens aussi de ce sentiment d’urgence dans lequel je vivais ainsi que des longues heures à essayer de l’exprimer avec ma psy et à ne pas comprendre ce qu’elle tentait de me montrer. Aujourd’hui, je suis capable de l’exprimer. Urgence il y avait mais urgence à me reconstruire, à vivre avec ces enfants décédés. Moi j’étais dans l’urgence d’avoir un autre enfant. Je sais aujourd’hui pourquoi.
Il m’a fallu du temps pour comprendre que faire son deuil (je préfère dire vivre son deuil) c’est d’abord prendre conscience que l’on a toutes et tous construit des rêves de façon plus ou moins inconsciente depuis plus ou moins longtemps, ensuite verbaliser ces rêves et leurs origines et enfin le plus dur (pour moi) détricoter ces rêves pour en construire de nouveaux. Oui en construire de nouveaux car quel que soit le chemin suivi, le futur sera différent. Ces rêves ne se réaliseront pas. Certains chemins feront surement que l’on pourra se rapprocher de ces rêves mais se rapprocher uniquement.
Comme toi Lili, aujourd’hui je serai capable de vivre une nouvelle grossesse sans angoisse. Signes que nos blessures ont cicatrisé ? tu as peut être raison. Pour moi peut-être aussi que ces évènements m’ont amenée à repenser mon rôle dans une grossesse et au-delà (aussi d’ailleurs), à accepter cette part d’incertitude incompressible. Comme toi Lili, je n’en ai plus envie.
Ce chemin a peut-être été possible car j’ai le sentiment d’avoir essayé et de ne pas avoir dépassé des limites que je regretterais aujourd’hui (même si j’avais eu un enfant vivant).
Bien à vous
Valérie
Je n’arrivais pas à démarrer mon message; je vais profiter de la réponse de Lili.
Je me souviens moi aussi de cette période, de ces questionnements et de ces réponses toutes plus incompatibles les unes avec les autres.
Je me souviens aussi de ce sentiment d’urgence dans lequel je vivais ainsi que des longues heures à essayer de l’exprimer avec ma psy et à ne pas comprendre ce qu’elle tentait de me montrer. Aujourd’hui, je suis capable de l’exprimer. Urgence il y avait mais urgence à me reconstruire, à vivre avec ces enfants décédés. Moi j’étais dans l’urgence d’avoir un autre enfant. Je sais aujourd’hui pourquoi.
Il m’a fallu du temps pour comprendre que faire son deuil (je préfère dire vivre son deuil) c’est d’abord prendre conscience que l’on a toutes et tous construit des rêves de façon plus ou moins inconsciente depuis plus ou moins longtemps, ensuite verbaliser ces rêves et leurs origines et enfin le plus dur (pour moi) détricoter ces rêves pour en construire de nouveaux. Oui en construire de nouveaux car quel que soit le chemin suivi, le futur sera différent. Ces rêves ne se réaliseront pas. Certains chemins feront surement que l’on pourra se rapprocher de ces rêves mais se rapprocher uniquement.
Comme toi Lili, aujourd’hui je serai capable de vivre une nouvelle grossesse sans angoisse. Signes que nos blessures ont cicatrisé ? tu as peut être raison. Pour moi peut-être aussi que ces évènements m’ont amenée à repenser mon rôle dans une grossesse et au-delà (aussi d’ailleurs), à accepter cette part d’incertitude incompressible. Comme toi Lili, je n’en ai plus envie.
Ce chemin a peut-être été possible car j’ai le sentiment d’avoir essayé et de ne pas avoir dépassé des limites que je regretterais aujourd’hui (même si j’avais eu un enfant vivant).
Bien à vous
Valérie
Valérie, maman de Dimitri et Yéléna nés sans vie le 23/08/2008
-
Catherine13
- Messages : 13
- Enregistré le : 18 octobre 2015, 16:54
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
J'ai également connu cette urgence. J'ai perdu ma fille à 37 ans et je savais que le temps était compté. J'ai eu un accouchement compliqué (hémorragie et grosse infection) et ma gynéco m'avait dit que je devais attendre au moins 8-9 mois pour réessayer.
Avec le recul, je pense que cette période a été salutaire pour moi. J'ai pu réfléchir à ce désir d'enfant. J'ai longuement hésité et maintenant je sais qu'il n'y aura pas de prochaine grossesse.
Pour moi, ce deuil m'a obligé (et m'oblige toujours) à me poser des questions que je ne me serais sans doute jamais posées sans la perte de ma fille. Des questions sur le sens de la vie, mes envies, mes priorités.
J'avais ce rêve d'avoir deux enfants et maintenant, il faut faire face à la réalité qui est différente.
Je te rejoins Valérie quand tu dis qu'il faut détricoter nos rêves pour en faire de nouveaux. Je pense être à ce stade-là mais je suis un peu paumée.
J'ai l'impression qu'avant la perte de ma fille, j'avançais sans me poser de questions et que maintenant, je m'en pose sans doute de trop ! Je n'ai pas encore trouvé ce que je cherchais...
A bientôt
Catherine
J'ai également connu cette urgence. J'ai perdu ma fille à 37 ans et je savais que le temps était compté. J'ai eu un accouchement compliqué (hémorragie et grosse infection) et ma gynéco m'avait dit que je devais attendre au moins 8-9 mois pour réessayer.
Avec le recul, je pense que cette période a été salutaire pour moi. J'ai pu réfléchir à ce désir d'enfant. J'ai longuement hésité et maintenant je sais qu'il n'y aura pas de prochaine grossesse.
Pour moi, ce deuil m'a obligé (et m'oblige toujours) à me poser des questions que je ne me serais sans doute jamais posées sans la perte de ma fille. Des questions sur le sens de la vie, mes envies, mes priorités.
J'avais ce rêve d'avoir deux enfants et maintenant, il faut faire face à la réalité qui est différente.
Je te rejoins Valérie quand tu dis qu'il faut détricoter nos rêves pour en faire de nouveaux. Je pense être à ce stade-là mais je suis un peu paumée.
J'ai l'impression qu'avant la perte de ma fille, j'avançais sans me poser de questions et que maintenant, je m'en pose sans doute de trop ! Je n'ai pas encore trouvé ce que je cherchais...
A bientôt
Catherine
Catherine, maman de Valentine (2013) et mamange de Charlotte (née le 25/07/15 à 25 SA)
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
C est tout à fait cela détricoter nos rêves ! Je suis dans un projet professionnel qui si il se réalise m enverra 3 ans à l école et ce rêve d enfant je n ai pas envie non plus de le faire dans l urgence pour peut être en ressortir plus cassee qu aujoird hui.... j attend de ces futurs rdv qu on en sorte avec la réponse qui fera que l on pourra ou non tourner la page...et surtout peut être une discussion à coeur ouvert avec mon conjoint sur nos réelles attentes,envies sans pudeur quI fait que l on se protège l un et l autre!
Mais surtout je ne veux pas que l on ait de regrets plus tard.
Peut être suis je dans l urgence mais je sais que depuis novembre mis à part quelque parenthèses je ne suis pas vraiment entièrement la comme si je survole. Je me sens un peu insouciante dans tout ce que j entreprend. Je ne sais pas trop comment traduire vraiment mon état. J attend beaucoup de ce rendez vous qui je sais me guideront une fois toutes les réponses obtenues.
Bien à vous
Mais surtout je ne veux pas que l on ait de regrets plus tard.
Peut être suis je dans l urgence mais je sais que depuis novembre mis à part quelque parenthèses je ne suis pas vraiment entièrement la comme si je survole. Je me sens un peu insouciante dans tout ce que j entreprend. Je ne sais pas trop comment traduire vraiment mon état. J attend beaucoup de ce rendez vous qui je sais me guideront une fois toutes les réponses obtenues.
Bien à vous
Morgane, maman d'Elea Et de Chloe ❤
Mamange d'Axelle 37s 24-01-14 & Thea img a 32s le 13-11-16.❤❤
Albane Bb espoir nee le 6 sept 2018
❤Mamange d'Axelle 37s 24-01-14 & Thea img a 32s le 13-11-16.❤❤
Albane Bb espoir nee le 6 sept 2018
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Catherine :
J’ai dû, moi aussi, dans mon parcours mettre de côté mon désir de grossesse pour raison médicale (chirurgie + médicaments), pendant plusieurs années. Pour moi il était hors de question de prendre le moindre risque. Je me souviens de m’être accrochée à ce désir d’enfants pour traverser ces traitements. Puis j’ai dû pendant ces années apprendre à vivre pour autre chose. La période s’est terminée. La question s’est reposée. J’avais commencé à cheminer. Les cartes n’étaient plus les mêmes.
Aujourd’hui, je vis davantage au jour le jour, pour moi. Je me fais plaisir. J’ai des projets à court terme, non comparables à des projets de vie avec enfants. Ce mode de vie m’apporte un bien être qui me permet d’avancer. Ce n’est pas du tout le mode de vie que j’imaginais avant. Ce n’est pas du tout le mode vie des gens qui m’entourent (famille, collègues, amis). Ce n’est pas toujours facile de trouver sa place car je suis hors norme. J’ai beaucoup moins de questions maintenant, c’est plus simple. Je ne me pose pas trop de questions pour mon avenir proche. Je réfléchis plus pour l’après.
Morgane :
Des regrets. Il faut toujours garder à l’esprit que ce l’on choisit à un instant donné on le fait avec ce que l’on sait, ce que l’on peut supporter, ce que l’on veut…. à cet instant donné. On ne peut pas prédire l’avenir.
Aller aux rendez-vous pour avoir un maximum de réponses à vos questions me parait essentiel. Il faut faire des choix les plus éclairés possibles.
Bien à vous toutes
Valérie
Catherine :
J’ai dû, moi aussi, dans mon parcours mettre de côté mon désir de grossesse pour raison médicale (chirurgie + médicaments), pendant plusieurs années. Pour moi il était hors de question de prendre le moindre risque. Je me souviens de m’être accrochée à ce désir d’enfants pour traverser ces traitements. Puis j’ai dû pendant ces années apprendre à vivre pour autre chose. La période s’est terminée. La question s’est reposée. J’avais commencé à cheminer. Les cartes n’étaient plus les mêmes.
Aujourd’hui, je vis davantage au jour le jour, pour moi. Je me fais plaisir. J’ai des projets à court terme, non comparables à des projets de vie avec enfants. Ce mode de vie m’apporte un bien être qui me permet d’avancer. Ce n’est pas du tout le mode de vie que j’imaginais avant. Ce n’est pas du tout le mode vie des gens qui m’entourent (famille, collègues, amis). Ce n’est pas toujours facile de trouver sa place car je suis hors norme. J’ai beaucoup moins de questions maintenant, c’est plus simple. Je ne me pose pas trop de questions pour mon avenir proche. Je réfléchis plus pour l’après.
Morgane :
Des regrets. Il faut toujours garder à l’esprit que ce l’on choisit à un instant donné on le fait avec ce que l’on sait, ce que l’on peut supporter, ce que l’on veut…. à cet instant donné. On ne peut pas prédire l’avenir.
Aller aux rendez-vous pour avoir un maximum de réponses à vos questions me parait essentiel. Il faut faire des choix les plus éclairés possibles.
Bien à vous toutes
Valérie
Valérie, maman de Dimitri et Yéléna nés sans vie le 23/08/2008
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Je suis maman de 2 merveilleux enfants et mamange, j'ai perdu ma princesse des étoiles l'an dernier.
Je m'en viens poster sur ce sujet car j'arrive en fin de parcours, je dois me résigner qu'après mon IMG, je n'aurai pas d'autres enfants et je suis dévastée, je n'arrive pas à me faire à l'idée. (Je n'ai jamais eu de grossesses naturelles, j'ai fini mon parcours PMA et je vais sur mes 42 ans...).
Mon plus grand désir était de pouvoir redonner la vie et de ne surtout pas rester sur cet échec... mais voilà, la vie en décide autrement
Ma peine est immense d'avoir perdu ma princesse et j'ai l'impression que ma tristesse est encore plus grande en ce moment.
Quelque part, le moteur qui me tirait vers le haut, la possibilité d'avoir encore un enfant, vient de s'écrouler et finalement, mon projet primordial avec
Depuis la perte de ma princesse, ce sont clairement mes enfants qui me tiennent la tête hors de l'eau, j'essaie de penser à eux et de me concentrer là dessus mais ça devient très dur, je me sens affaiblie, très triste, perdue, enfin même complètement paumée...
Comment avez vous refait surface ? Comment vous en êtes vous sortis ? Là est la grande question...
Merci.
Je suis maman de 2 merveilleux enfants et mamange, j'ai perdu ma princesse des étoiles l'an dernier.
Je m'en viens poster sur ce sujet car j'arrive en fin de parcours, je dois me résigner qu'après mon IMG, je n'aurai pas d'autres enfants et je suis dévastée, je n'arrive pas à me faire à l'idée. (Je n'ai jamais eu de grossesses naturelles, j'ai fini mon parcours PMA et je vais sur mes 42 ans...).
Mon plus grand désir était de pouvoir redonner la vie et de ne surtout pas rester sur cet échec... mais voilà, la vie en décide autrement
Ma peine est immense d'avoir perdu ma princesse et j'ai l'impression que ma tristesse est encore plus grande en ce moment.
Quelque part, le moteur qui me tirait vers le haut, la possibilité d'avoir encore un enfant, vient de s'écrouler et finalement, mon projet primordial avec
Depuis la perte de ma princesse, ce sont clairement mes enfants qui me tiennent la tête hors de l'eau, j'essaie de penser à eux et de me concentrer là dessus mais ça devient très dur, je me sens affaiblie, très triste, perdue, enfin même complètement paumée...
Comment avez vous refait surface ? Comment vous en êtes vous sortis ? Là est la grande question...
Merci.
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bienvenue Maeva, bienvenue à ta tristesse et à tes questions.
Chacune de nous tricote sa réponse, avec du temps, de la bienveillance, de la volonté et des défis. Pas après pas, en étant accompagnée (et ça change tout), j'ai déconstruit ce que je croyais savoir de la vie, j'ai retraversé la souffrance, et je bâtis la suite.
"Il y a une fissure en toute chose, c'est ainsi que la lumière peut entrer." (Leonard Cohen)
Je ne suis plus la même, et j'ai retrouvé goût en la vie.
Ce chemin vers soi n'est pas simple, et souvent douloureux, mais libérateur. Cela demande temps et courage.
Tu le liras ici ou là, cela passe par réapprendre à apprécier les petites choses, trier l'inutile de sa vie. Pour moi ça se résume à aimer"mieux" surtout.
Voilà rapidement ce que je peux t'en dire. Oui ce chemin existe, et pour toi il sera à tes couleurs.
Je te souhaite de trouver l'apaisement,
Lili
Chacune de nous tricote sa réponse, avec du temps, de la bienveillance, de la volonté et des défis. Pas après pas, en étant accompagnée (et ça change tout), j'ai déconstruit ce que je croyais savoir de la vie, j'ai retraversé la souffrance, et je bâtis la suite.
"Il y a une fissure en toute chose, c'est ainsi que la lumière peut entrer." (Leonard Cohen)
Je ne suis plus la même, et j'ai retrouvé goût en la vie.
Ce chemin vers soi n'est pas simple, et souvent douloureux, mais libérateur. Cela demande temps et courage.
Tu le liras ici ou là, cela passe par réapprendre à apprécier les petites choses, trier l'inutile de sa vie. Pour moi ça se résume à aimer"mieux" surtout.
Voilà rapidement ce que je peux t'en dire. Oui ce chemin existe, et pour toi il sera à tes couleurs.
Je te souhaite de trouver l'apaisement,
Lili
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.