IMG congé maternités suivi d'un arrêt de travail

[Justine62]

Je me retrouve dans vos réponses themom et anne2017,

j'ai fait du canapé un bon moment puis je me suis mise à jardiner pendant 2 mois alors qu'avant je détestais.
La psy dit que c'est normal on sème quelque chose et on voit l'évolution.

Ensuite je me suis mise aux travaux ( on a acheté il y a un an ) alors j'ai refait moi même le couloir, la chambre que l'on avait commence à detapisse et la salle de bain . Mon homme trouve que je lui coûte plus cher quand je suis à la maison lol !!!

Ensuite à la marche à pied et à la cuisine.

Pour les conversations, je déconnecte vite
J'ai l'impression que mon cerveau se met en pause quand les sujets ne m'intéressent pas ...
Et puis écouter les gens se plaindre pour rien ça me soule !!!! J'ai envie de leur crier quand vous aurez vécu ce que l'on a eu on pourra peut être en reparler mais je n'ose pas leur dire car après je pense que je ne parlerai plus à personne.

Dire que je suis dans le social je me demande comment je vais faire le jour ou je vais re bosser ...écouter les gens de plaindre!!!!
Pfffff rien qu'à l'idée d'y pensée j'angoisse ...

Allez je vais essayer de dormir, insomnie du soir bonsoir !!!!!

Des bisous volants pour nos anges ce soir

[Anne2017]

Je suis tout à fait sur la même longueur d'onde Justine, mais je reconnais que reprendre le boulot m'a aussi permi de reprendre contact avec les gens, et accepter assez rapidement qu'ils avaient le droit d'avoir leurs soucis et leurs difficultés. Et que revenir parmi les gens c'était les accepter, parfois aussi maladroit qu'ils puissent être, tout comme moi parfois peut être j'ai pu être involontairement maladroite (qui sait?) avec des personnes en souffrance.

Mes collègues n'ont pas compris, ils m'ont trouvés beaucoup plus posititive qu'avant, et je pense en ont conclu que j'avais digéré le truc, que c'était passé. Mais, assez râleuse par le passé, aujourd'hui je ne me sentais tout simplement plus de me plaindre et de me laisser pourrir la journée par des galères de transport ou des problèmes mineurs. Et les jours où ça n'allait vraiment pas je ne pouvais tout simplement pas leur dire "ma grossesse me manque", donc je faisais contre mauvaise fortune bon coeur et souriait.

Si j'étais restée chez moi je n'aurais pas avancé aussi vite. Car je me souviens du sentiment de protection que l'on ressent, dans son cocon, sans voir grand monde. Donc à mon sens il faut trouver le bon timing : pas de retour trop tôt, il faut pouvoir assumer toute une journée sans craquer, mais pas trop tard non plus... Car être chez soit est confortable psychiquement. Et ce moment là peut être plus ou moins tard pour chacune.

[Lalie]

Bonjour Justine62,

Pour ma part, j'ai eu mon IMG pour T21 le 15 mars 2016, notre petite Gabriele est "née" a 24sa. Comme c'était mon 5eme enfant, j'ai eu droit à mes 26 semaines de congé maternité, j'ai enchainé avec la totalité de mes congés qu'il me restait à prendre pour reculer au max ma reprise du boulot.
Le week end juste avant la reprise (fin octobre 2016), j'ai craqué, je suis allée voir mon medecin qui m'a mise en arrêt pour état anxiogène dépressif. J'ai commencé les séances avec une psychologue, puis un psychiatre. Je n'allais toujours pas mieux, l'idée de devoir retourner travailler me rendait malade (je n'ai jamais aimé mon boulot et j'ai des problèmes avec ma patronne), mon medecin m'a alors prescrit des anti depresseurs. J'ai enchaîné les arrêts de travail.
En mars 2017, nouvelle grossesse, toujours en arrêt. Je me sens un peu mieux mais mon medecin me prévient que de toute façon il m'arrêtera tout le long de ma grossesse. Malheureusement je fais une fausse couche le 12 mai 2017 (plus d'activité cardiaque depuis déjà 4 semaines et obligé de "provoquer" la fausse couche par des médicaments).
Nouveau coup dur, je revis cette descente aux enfers de l'année précédente.
Mon medecin fait une demande de Congé Longue Maladie auprès du Comité Médical (je travaille dans la fonction publique).
Je suis convoquée le 29 mai devant un expert psychiatre assez compréhensif et humain. Mon dossier passe en commission le 21 juin, je viens d'avoir un avis favorable et mon employeur m'accorde mon Congé Longue Maladie pour 2 périodes de 6 mois à compter du 22 octobre 2016 jusqu'au 21 octobre 2017.
Je me sens incapable de retourner travailler même si ça fait bientôt 16 mois que ma petite est partie. Mon deuil, ou mes deuils sont longs et douloureux. J'attends toujours un "miracle", une prochaine grossesse.
Je ne suis plus sous anti dépresseurs depuis mars (au moment de ma grossesse) mais je ne suis pas sûre de ne pas en reprendre car certains jours c'est très dur.
Je consulte en PMA avec mon mari mercredi. Je me dis que seulement une grossesse avec un bébé vivant en bonne santé me sortira de ma dépression.
Chacun vit son deuil à sa façon, pour ma part ce n'est pas reprendre un travail qui ne me plait pas dans une ambiance pourrie qui me fera aller mieux. J'envisage une reconversion, quand je me sentirais plus forte.
Prends ton temps, la vie est si courte et si pleine d'imprévus.
Bisous volants à nos anges.
Nathalie

[Justine62]

Et voilà mon petit bébé après bientôt 7 mois le 27 août je me sens enfin capable de reprendre le chemin du travail. Mes vacances en famille m'ont fait du bien,
Avec ta grande sœur on parle souvent de toi
La douleur diminue avec le temps et je réapprends à vivre sans toi...
Je t'envoie des millions de bisous mon petit ange
Je pense également aux autres anges

[Justine62]

Voilà mon prince, je reprends le travail demain après 10 mois d'absence... Je ne réalise pas que je vais reprendre le chemin du travail avec des semaines pleines, une organisation... J'étais dans un cocon à la maison mais depuis quelques semaines j'ai besoin de respirer pour moi et avoir l'esprit occupé.
J'appréhende mais je ne réalise pas on verra demain...
Je t'aime mon ange jusqu'aux étoiles

[Justine62]

Et voilà journée de reprise aujourd'hui mon étoile, j'ai pensé des milliers de fois à toi. J'ai l'impression d'être ailleurs... Mais tu me donnes la force, alors j'avance doucement, je pense à toi mon prince, je t'aime jusqu'aux étoiles

[Ange12.10.15]

Bonjour,
J'ai subi une img a 26s+3jrs le 12octobre, et oui sa va déjà faire un an!.
J'étais en CDD depuis des années, mon contrat s'était arrêter en juillet juste avant car naissance prévu en janvier. En octobre Ange nous a quitté, et fin novembre jai rappeler mon employeur pour lui dire que j'étais dispo à partir de janvier que sa me ferais du bien de retravailler! Ma chef de service ma de suite proposer un CDD de remplacement fin novembre début décembre dans la prolongation d'un cdi en janvier , je ne pouvait pas refuser sa fessait plus de 3ans que je travailler la bas en CDD donc un cdi était pour moi le graal !!
Jai donc repris le travail, ce qui la fait du bien de ne plus passer mes journée à pensée à ce petit être qui avait vécu en moi mais qui n'étais plus, par contre le soir en rentrant du travail, 45 min de trajet, je vous avoue que tout me revenait en pleine figure et chaque soir je m'effondrer au volant !!!
Pour couronner le tout au bout de quelques jours, on ma fait passer un entretien d'embauche parce que en fait je n'étais pas seule sur le poste, et quil était déjà même quasi donner à quelqu'un d'autre, un stagiaire la depuis 3mois, mais oui mais lui c'est un homme, il ne fera pas d'enfants, vous après ce qui vous êtes arrivés on se doute bien que vous allez avoir envie de refaire un bébé !!! Et v'lant prend sa en pleine tête !!
Entre temps la sécu, ah la sécu , d'après eux jai repris le travail trop tot, et oui congés mater de 8semaines, j'ai repris le travail 2jours trop tot donc ils m'ont réclamer l'indemnité qu'ils m'avaient verses soit un peu plus de 2000€,
Et v'lant prend toi sa en pleine tête !
Alors l'accumulation du cdi manques et de la secu je me suis mise en arrêt de travail. Aujourd'hui je n'ai plus de travail, mais je suis à nouveau enceinte, alors je vais prendre le temps avec ce bébé espoir, le temps de le voir grandir, de le voir s'épanouir. Et le travail on verra sa plus tard !
Bon courage à vous Justine pour cette reprise.
Et milles bisous volés à nos anges