Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Merci Lili pour ce doux rayon de soleil. Je te reconnais bien. Je suis contente de lire que tes projets se concrétisent et rendent heureuse. Merci d'être là aussi!
Chlea: Merci pour ton message. Tu trouveras toi aussi la force d'avancer dans ce parcours. Je te sens apaisée dans ton message. Tu te projettes dans quelques mois. Prends bien soin de toi.
Bises à toutes
Valérie
Merci Lili pour ce doux rayon de soleil. Je te reconnais bien. Je suis contente de lire que tes projets se concrétisent et rendent heureuse. Merci d'être là aussi!
Chlea: Merci pour ton message. Tu trouveras toi aussi la force d'avancer dans ce parcours. Je te sens apaisée dans ton message. Tu te projettes dans quelques mois. Prends bien soin de toi.
Bises à toutes
Valérie
Valérie, maman de Dimitri et Yéléna nés sans vie le 23/08/2008
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Chlea, tu as raison, le cheminement est long et on ne s'en rend compte qu'après coup. ça demande aussi une bonne dose de courage de se coltiner nos dessous de tapis et les fonds des armoires poussiéreuses... mais le jeu en vaut la chandelle. En apaisement, en liberté intérieure, et en joie. Et puis se retrouver sur le chemin et simplement être bien d'être sur ce chemin.
Valite, je t'embrasse fort.
Valite, je t'embrasse fort.
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.
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- Enregistré le : 06 novembre 2015, 10:34
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour les filles
Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Je vais mieux. Le travail psy y est pour beaucoup je pense! Et le temps fait son œuvre. Je suis arrivée à un certain apaisement. Nous avons eu cet hiver des nouvelles génétiques concernant la maladie de nos bébés. Cet assez incroyable mais les chercheurs ont trouvé le gène concerné, ce qui aurait pu prendre des années ! Ce fut un vrai soulagement, même si cela ne change pas les faits. Mettre un nom précis, savoir ce qui, concrètement, a causé la maladie.
Incroyable coïncidence : la veille d'avoir eu cette information, mon chéri et moi avions décidé de laisser faire "la nature"... Autrement dit de ne plus se protéger. Notre désir d'enfant doit être vraiment fort pour imaginer pouvoir recommencer. Et puis je crois que nos deuils sont "faits". Nous vivons "bien", sans nos enfants. Je sais que vu mon âge (41) cela peut ne pas fonctionner. Ce n'est pas "grave". Ma vie sans autre enfant, je crois l'avoir acceptée. Alors s'il y en a un tant mieux, si non nous pensons aussi être heureux ! Bien sûr il y a ce foutu risque (1/4). La connaissance du gène permettrait d'avoir un diagnostique bop plus tôt avec une biopsie du troboplaste.
Nous ne tenterons certainement pas très longtemps à cause de nos âges.
. "Avec" ou " sans", nous sommes confiants et sommes surtout très conscients de la chance que nous avons d'avoir un garçon en bonne santé, et d'avoir "survécu" correctement à ces épreuves...
J'espère que vos chemins vous conduisent aussi à l'apaisement.
Bises
Ça fait longtemps que je ne suis pas venue ici. Je vais mieux. Le travail psy y est pour beaucoup je pense! Et le temps fait son œuvre. Je suis arrivée à un certain apaisement. Nous avons eu cet hiver des nouvelles génétiques concernant la maladie de nos bébés. Cet assez incroyable mais les chercheurs ont trouvé le gène concerné, ce qui aurait pu prendre des années ! Ce fut un vrai soulagement, même si cela ne change pas les faits. Mettre un nom précis, savoir ce qui, concrètement, a causé la maladie.
Incroyable coïncidence : la veille d'avoir eu cette information, mon chéri et moi avions décidé de laisser faire "la nature"... Autrement dit de ne plus se protéger. Notre désir d'enfant doit être vraiment fort pour imaginer pouvoir recommencer. Et puis je crois que nos deuils sont "faits". Nous vivons "bien", sans nos enfants. Je sais que vu mon âge (41) cela peut ne pas fonctionner. Ce n'est pas "grave". Ma vie sans autre enfant, je crois l'avoir acceptée. Alors s'il y en a un tant mieux, si non nous pensons aussi être heureux ! Bien sûr il y a ce foutu risque (1/4). La connaissance du gène permettrait d'avoir un diagnostique bop plus tôt avec une biopsie du troboplaste.
Nous ne tenterons certainement pas très longtemps à cause de nos âges.

J'espère que vos chemins vous conduisent aussi à l'apaisement.
Bises
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- Enregistré le : 17 octobre 2015, 10:07
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Merci Lili de faire revivre ce post !
Merci Lili pour cette dernière phrase si belle et si juste ! Une phrase d'espoir pour nous toutes !
De mon côté j'avance aussi
Après la décision qu'il n'y aurait pas d'autre grossesse, la question d'un autre enfant est quand même venue se poser ... avec pourquoi pas un projet d'adoption !
Cette question a fait son chemin à son tour ...
Aujourd'hui nous sommes heureux tous les 3, nous avons trouvé notre équilibre de vie, et Théophile a aussi sa place dans nos vies, dans notre famille.
Alors oui, il y a encore quelques bas, mais qui sont plus du à l'absence de Théophile qu'à l'absence d'un autre enfant, et je ne pense pas qu'un autre enfant puisse y changer quoique ce soit.
Nous avons maintenant des projets de vie à trois, de continuer notre chemin,
Les autres enfants (ceux de l'âge qu'aurait du avoir Théophile et les plus petits) me réjouissent, j'aime les voir, les croiser me donnent du baume au cœur, l'arrivée d'un bébé dans mon entourage est un vrai bonheur avec l'envie de le rencontrer, de l prendre dans mes bras, de le caliner.
Leurs sourires me font du bien !
Notre vie n'est plus la même, elle est différente, et surement enrichie de la rencontre que nous avons faite avec ces tout petits qui seront toujours présents dans nos vies et nos coeurs.
Je vous embrasse
Juliette
Merci Lili de faire revivre ce post !
Merci Lili pour cette dernière phrase si belle et si juste ! Une phrase d'espoir pour nous toutes !
De mon côté j'avance aussi

Après la décision qu'il n'y aurait pas d'autre grossesse, la question d'un autre enfant est quand même venue se poser ... avec pourquoi pas un projet d'adoption !
Cette question a fait son chemin à son tour ...
Aujourd'hui nous sommes heureux tous les 3, nous avons trouvé notre équilibre de vie, et Théophile a aussi sa place dans nos vies, dans notre famille.
Alors oui, il y a encore quelques bas, mais qui sont plus du à l'absence de Théophile qu'à l'absence d'un autre enfant, et je ne pense pas qu'un autre enfant puisse y changer quoique ce soit.
Nous avons maintenant des projets de vie à trois, de continuer notre chemin,
Les autres enfants (ceux de l'âge qu'aurait du avoir Théophile et les plus petits) me réjouissent, j'aime les voir, les croiser me donnent du baume au cœur, l'arrivée d'un bébé dans mon entourage est un vrai bonheur avec l'envie de le rencontrer, de l prendre dans mes bras, de le caliner.
Leurs sourires me font du bien !
Notre vie n'est plus la même, elle est différente, et surement enrichie de la rencontre que nous avons faite avec ces tout petits qui seront toujours présents dans nos vies et nos coeurs.
Je vous embrasse
Juliette
Juliette, maman de Maxence (02/02/2010) et de Theophile, notre petit ange parti trop tot le 03/04/2014 a 20SA+4 a cause d un petit coeur trop fragile
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
C'est doux de lire vos nouvelles et de vous voir avancer, à petits ou grands pas.
Bises
Lili
Bises
Lili
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.
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Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à toutes,
Contente d’avoir de vos nouvelles.
Je vais bien mieux. La décision est prise et il n’y aura plus de nouvelle grossesse. Je n’en ai tout simplement plus envie.
Accepter que cette envie n’était plus présente sans culpabiliser n’a pas toujours été évident.
Comme Juliette, mes moments de tristesse sont plus dus à l’absence de Charlotte qu’à l’absence d’un nouvel enfant…
Le chemin est long et il n’est sans doute pas terminé mais je me sens bien plus sereine.
Merci à vous toutes car vos écrits m’ont permis d’avancer.
A bientôt,
Catherine
Contente d’avoir de vos nouvelles.
Je vais bien mieux. La décision est prise et il n’y aura plus de nouvelle grossesse. Je n’en ai tout simplement plus envie.
Accepter que cette envie n’était plus présente sans culpabiliser n’a pas toujours été évident.
Comme Juliette, mes moments de tristesse sont plus dus à l’absence de Charlotte qu’à l’absence d’un nouvel enfant…
Le chemin est long et il n’est sans doute pas terminé mais je me sens bien plus sereine.
Merci à vous toutes car vos écrits m’ont permis d’avancer.
A bientôt,
Catherine
Catherine, maman de Valentine (2013) et mamange de Charlotte (née le 25/07/15 à 25 SA)
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour les filles,
c'est si agréable de vous lire sereines dans vos parcours sans enfants suivants. Vous êtes nombreuses à avoir choisi la même voie/voix (!) que moi, je me sens moins seule!
Catherine: "Accepter que cette envie n’était plus présente sans culpabiliser n’a pas toujours été évident." . C'est si vrai ce que tu dis!! Je trouve même que c'est extrêmement dur! y compris sur ce forum car vos (nos) témoignages sont trop rares.
Que la route soit toujours aussi belle pour chacune d'entre vous, même si on sait qu'elle sera parfois sinueuse et vallonnée...
N'hésitez pas à venir poster ici vos émotions, joies et questions.
Bises à toutes
Valérie
c'est si agréable de vous lire sereines dans vos parcours sans enfants suivants. Vous êtes nombreuses à avoir choisi la même voie/voix (!) que moi, je me sens moins seule!
Catherine: "Accepter que cette envie n’était plus présente sans culpabiliser n’a pas toujours été évident." . C'est si vrai ce que tu dis!! Je trouve même que c'est extrêmement dur! y compris sur ce forum car vos (nos) témoignages sont trop rares.
Que la route soit toujours aussi belle pour chacune d'entre vous, même si on sait qu'elle sera parfois sinueuse et vallonnée...
N'hésitez pas à venir poster ici vos émotions, joies et questions.
Bises à toutes
Valérie
Valérie, maman de Dimitri et Yéléna nés sans vie le 23/08/2008
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Coucou,
je relis tes mots Catherine, et ce qui me vient, c'est qu'accepter que ce désir d'enfant ne soit plus présent, c'est s'approcher de très près de son désir de vie/vivre, et de regarder dans toutes les dimensions de notre vie comment il s'exprime.
Sortir de l'autoroute de nos croyances "je suis femme et dois avoir un enfant". C'est soulever le voile de ce qui nous pousse et mieux se connaître. Sans ces deuils je n'aurai pas forcément été plus avant dans ce questionnement, et cela aurait certainement été juste aussi. Ou je l'aurais fait autrement, ou plus tard...
Je me retrouve sur un chemin de recherche de plus grande liberté intérieure. Même si extérieurement j'ai "répondu" à la "norme sociétale" avec 2 enfants, du coup je ne dénote pas et n'interroge pas les gens qui ne connaissent pas mon histoire. Et maintenant je suis ok avec ça, de ne pas forcément parler d'eux.
Je suis dans une phase où penser à eux me rend joyeuse et remplie de gratitude car j'ai beaucoup reçu de la vie depuis. Alors j'en profite...
Je vous embrasse,
Lili
je relis tes mots Catherine, et ce qui me vient, c'est qu'accepter que ce désir d'enfant ne soit plus présent, c'est s'approcher de très près de son désir de vie/vivre, et de regarder dans toutes les dimensions de notre vie comment il s'exprime.
Sortir de l'autoroute de nos croyances "je suis femme et dois avoir un enfant". C'est soulever le voile de ce qui nous pousse et mieux se connaître. Sans ces deuils je n'aurai pas forcément été plus avant dans ce questionnement, et cela aurait certainement été juste aussi. Ou je l'aurais fait autrement, ou plus tard...
Je me retrouve sur un chemin de recherche de plus grande liberté intérieure. Même si extérieurement j'ai "répondu" à la "norme sociétale" avec 2 enfants, du coup je ne dénote pas et n'interroge pas les gens qui ne connaissent pas mon histoire. Et maintenant je suis ok avec ça, de ne pas forcément parler d'eux.
Je suis dans une phase où penser à eux me rend joyeuse et remplie de gratitude car j'ai beaucoup reçu de la vie depuis. Alors j'en profite...
Je vous embrasse,
Lili
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Bonjour à tous,
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt vos messages qui ont résonné en moi et c'est vraiment troublant.
J'ai 33 ans et je suis mamange d'un petit Antonin dont le petit coeur s'est arrêté début avril 2017 dans mon ventre. Il est né sans vie le 9 avril et ce jour-là, j'ai également failli perdre la vie : hémorragie de la délivrance et CIVD qui a provoqué un arrêt de mes reins. Je n'ai pas pris immédiatement conscience du risque, on ne m'en a parlé qu'une fois sur la bonne voie de rétablissement.
Depuis, je ne peux m'empêcher de penser à mon désir de materner qui est un vrai besoin, à l'injustice de n'avoir plus mon bébé, à ce vide qu'il a laissé en partant, cette douleur et au fait que toute nouvelle tentative pourrait se terminer ou par le décès de mon enfant ou par le mien ou les 2... ou aucun des 2. Rien n'a été retrouvé dans les causes de la mort foetale in utero, de mon hémorragie et du problème de coagulation que j'ai eu. Rien de génétique, pas d'infection. Juste une cicatrice sur le placenta due à un hématome que j'ai eu au 1er trimestre et mon diabète gestationnel qui était pourtant équilibré depuis le début de la grossesse. Donc c'est un mauvais coup du sort, un enchaînement de malchances. Alors je me dis qu'il n'y pas de raison mais ma peur l'emporte. C'est peut être parce que c'est trop tôt, mais peut être parce qu'il s'agit d'une intuition, d'un message de mon corps.
Nous n'avons pas d'autre enfant et se dire que nous n'aurons peut être que notre petit ange d'amour est tellement dur à concevoir. Je suis perdue et j'ai peur dans tous les cas, d'avoir à y renoncer ou de recommencer dans l'incertitude.
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt vos messages qui ont résonné en moi et c'est vraiment troublant.
J'ai 33 ans et je suis mamange d'un petit Antonin dont le petit coeur s'est arrêté début avril 2017 dans mon ventre. Il est né sans vie le 9 avril et ce jour-là, j'ai également failli perdre la vie : hémorragie de la délivrance et CIVD qui a provoqué un arrêt de mes reins. Je n'ai pas pris immédiatement conscience du risque, on ne m'en a parlé qu'une fois sur la bonne voie de rétablissement.
Depuis, je ne peux m'empêcher de penser à mon désir de materner qui est un vrai besoin, à l'injustice de n'avoir plus mon bébé, à ce vide qu'il a laissé en partant, cette douleur et au fait que toute nouvelle tentative pourrait se terminer ou par le décès de mon enfant ou par le mien ou les 2... ou aucun des 2. Rien n'a été retrouvé dans les causes de la mort foetale in utero, de mon hémorragie et du problème de coagulation que j'ai eu. Rien de génétique, pas d'infection. Juste une cicatrice sur le placenta due à un hématome que j'ai eu au 1er trimestre et mon diabète gestationnel qui était pourtant équilibré depuis le début de la grossesse. Donc c'est un mauvais coup du sort, un enchaînement de malchances. Alors je me dis qu'il n'y pas de raison mais ma peur l'emporte. C'est peut être parce que c'est trop tôt, mais peut être parce qu'il s'agit d'une intuition, d'un message de mon corps.
Nous n'avons pas d'autre enfant et se dire que nous n'aurons peut être que notre petit ange d'amour est tellement dur à concevoir. Je suis perdue et j'ai peur dans tous les cas, d'avoir à y renoncer ou de recommencer dans l'incertitude.
Mamange d'un petit garçon né sans vie à 25 SA le 9 avril 2017
Re: Se reconstruire sans "grossesse d'après"
Noémie,
tu as le temps avant de prendre une décision, quelle qu'elle soit. Physiquement ton corps a été extrêmement secoué, et il lui faut du temps avant de se remettre. La peur est normale, et elle t'aide à ne pas te mettre en danger.
Pour ma dernière grossesse, j'ai fait une pré-éclampsie, un arrêt des reins aussi, suite à des problèmes de coagulation connus, et comme toi le risque a été vital. Seulement après cela j'ai été redirigée vers la bonne personne qui aurait pu m'aider, dans un service de cardiologie, et donc spécialiste de la coagulation.
Si j'ai choisi de ne pas retenter l'aventure, c'est pour plusieurs raisons : l'épuisement moral, tenir compte de mon mari et mes deux enfants, et parce que l'avis médical était réservé, l'âge. J'étais arrivée au bout de tout ce que je pouvais.
Tu as 33 ans, c'est jeune, alors prends le temps de rencontrer des médecins compétents, et d'être aidée psychologiquement, parce que tu as beaucoup à digérer, et le poids de ta vie dans la balance mérite bien ce soutien. Ne serait-ce que pour t'occuper de cette peur.
Courage à toi,
Lili
tu as le temps avant de prendre une décision, quelle qu'elle soit. Physiquement ton corps a été extrêmement secoué, et il lui faut du temps avant de se remettre. La peur est normale, et elle t'aide à ne pas te mettre en danger.
Pour ma dernière grossesse, j'ai fait une pré-éclampsie, un arrêt des reins aussi, suite à des problèmes de coagulation connus, et comme toi le risque a été vital. Seulement après cela j'ai été redirigée vers la bonne personne qui aurait pu m'aider, dans un service de cardiologie, et donc spécialiste de la coagulation.
Si j'ai choisi de ne pas retenter l'aventure, c'est pour plusieurs raisons : l'épuisement moral, tenir compte de mon mari et mes deux enfants, et parce que l'avis médical était réservé, l'âge. J'étais arrivée au bout de tout ce que je pouvais.
Tu as 33 ans, c'est jeune, alors prends le temps de rencontrer des médecins compétents, et d'être aidée psychologiquement, parce que tu as beaucoup à digérer, et le poids de ta vie dans la balance mérite bien ce soutien. Ne serait-ce que pour t'occuper de cette peur.
Courage à toi,
Lili
Liliber, deux miracles (2003 et 2007), ma belle étoile allumée à 21SA (10/03/2009), mon petit empereur arraché à 28 SA (25/09/2012). Et les petites étincelles.