Tout est allé si vite
Posté : 25 juillet 2017, 22:41
Bonjour,
Je suis malheureusement nouvelle sur le forum. Je suis mamange depuis le 9 juillet.
Voilà mon histoire.
Cela commence en janvier 2015 quand on me diagnostique un fibrome de 7 cm sur 8. Mon monde s'écroule car je sais qu'un utérus est plus petit et j'ai peur que le chirurgien soit obligé de me l'enlever avec le fibrome. Commence alors 1 mois d'attente à me prendre la tête jour et nuit, est ce que j'aurais des enfants un jour ? Mon conjoint restera t-il avec moi si je ne peux pas ?
Puis je rencontre le chirurgien et là, le soulagement. Le fibrome est à l'extérieur de l'utérus et à l'intérieur tout est normal. Je pourrais donc être enceinte.
L'opération se passe bien, je me rétablis. Je dois attendre 6 mois avant d'envisager une grossesse.
Mais la vie fait que je ne peux pas essayer avant 2016.
J'arrête la pilule en juin et en novembre le bonheur, je suis enfin enceinte ! J'en pleure, c'est enfin mon tour !
Après avoir vu mes collègues de travail, mes amies, mes cousines, ma belle-soeur avoir leurs enfants, c'était mon tour ! ENFIN !
La grossesse se passe bien, même pas de nausées, juste une grosse fatigue et une lombalgie qui a durée plusieurs mois et à cause de laquelle j'ai été en arrêt dès 2mois et demi de grossesse. J'en ai profité et savouré chaque instants.
Le 5 juillet, on y est, le dernier mois. Bientôt elle sera là, elle chamboulera nos vies.
Dans la nuit du 8 au 9, des douleurs me réveillent. On va à la mater par précaution. On me garde en observation pour le reste de la nuit.
Dans la matinée, on me dis que je ne rentrerai pas à la maison. Dans l'après-midi, le travail commence. Les contractions se rapprochent de plus en plus. Vers 17h, on m'emmène pour prendre un bain pour me détendre. Pendant mon transfert de salle, le médecin étudie le monito que l' on vient de m'enlever. Il demande qu'on m'en fasse un nouveau avant le bain car il a vu quelques chose qui l'a interpellé. Tout le monde s'affaire autour de moi. Les battements sont faibles. On m'emmène au bloc pour une césarienne en urgence... A mon réveil on m'explique que mon utérus s'est rompu à l'endroit de la cicatrice provoquant une hémorragie, le placenta s'est retrouvé dans mon abdomen et ma fille est restée un moment sans oxygène...Elle respirait encore à sa naissance mais elle est restée trop longtemps sans oxygène pour que les médecins puissent la sauver. Elle est partie dans les bras de son papa. Cela me réconforte un peu.
Quel désespoir de voir ma fille sans vie et pourtant si belle !
Comment apprendre à vivre sans elle ? Elle nous manque terriblement !
D'après les médecins, je pourrais avoir d'autres enfants mais pas avant un an et après avoir fait des examens pour être sûr que l'utérus ait bien cicatrisé. Je peux donc pas me consoler en pensant à une nouvelle grossesse car rien n'est sure.
Je suis à nouveau celle qui n'élève pas d'enfant, moi qui avait hâte de pouponner, j'ai l'impression qu'on m'a enlevé ce droit, privée.
Comment se remettre de cela et continuer à vivre. Comment rester optimiste ?
Je suis malheureusement nouvelle sur le forum. Je suis mamange depuis le 9 juillet.
Voilà mon histoire.
Cela commence en janvier 2015 quand on me diagnostique un fibrome de 7 cm sur 8. Mon monde s'écroule car je sais qu'un utérus est plus petit et j'ai peur que le chirurgien soit obligé de me l'enlever avec le fibrome. Commence alors 1 mois d'attente à me prendre la tête jour et nuit, est ce que j'aurais des enfants un jour ? Mon conjoint restera t-il avec moi si je ne peux pas ?
Puis je rencontre le chirurgien et là, le soulagement. Le fibrome est à l'extérieur de l'utérus et à l'intérieur tout est normal. Je pourrais donc être enceinte.
L'opération se passe bien, je me rétablis. Je dois attendre 6 mois avant d'envisager une grossesse.
Mais la vie fait que je ne peux pas essayer avant 2016.
J'arrête la pilule en juin et en novembre le bonheur, je suis enfin enceinte ! J'en pleure, c'est enfin mon tour !
Après avoir vu mes collègues de travail, mes amies, mes cousines, ma belle-soeur avoir leurs enfants, c'était mon tour ! ENFIN !
La grossesse se passe bien, même pas de nausées, juste une grosse fatigue et une lombalgie qui a durée plusieurs mois et à cause de laquelle j'ai été en arrêt dès 2mois et demi de grossesse. J'en ai profité et savouré chaque instants.
Le 5 juillet, on y est, le dernier mois. Bientôt elle sera là, elle chamboulera nos vies.
Dans la nuit du 8 au 9, des douleurs me réveillent. On va à la mater par précaution. On me garde en observation pour le reste de la nuit.
Dans la matinée, on me dis que je ne rentrerai pas à la maison. Dans l'après-midi, le travail commence. Les contractions se rapprochent de plus en plus. Vers 17h, on m'emmène pour prendre un bain pour me détendre. Pendant mon transfert de salle, le médecin étudie le monito que l' on vient de m'enlever. Il demande qu'on m'en fasse un nouveau avant le bain car il a vu quelques chose qui l'a interpellé. Tout le monde s'affaire autour de moi. Les battements sont faibles. On m'emmène au bloc pour une césarienne en urgence... A mon réveil on m'explique que mon utérus s'est rompu à l'endroit de la cicatrice provoquant une hémorragie, le placenta s'est retrouvé dans mon abdomen et ma fille est restée un moment sans oxygène...Elle respirait encore à sa naissance mais elle est restée trop longtemps sans oxygène pour que les médecins puissent la sauver. Elle est partie dans les bras de son papa. Cela me réconforte un peu.
Quel désespoir de voir ma fille sans vie et pourtant si belle !
Comment apprendre à vivre sans elle ? Elle nous manque terriblement !
D'après les médecins, je pourrais avoir d'autres enfants mais pas avant un an et après avoir fait des examens pour être sûr que l'utérus ait bien cicatrisé. Je peux donc pas me consoler en pensant à une nouvelle grossesse car rien n'est sure.
Je suis à nouveau celle qui n'élève pas d'enfant, moi qui avait hâte de pouponner, j'ai l'impression qu'on m'a enlevé ce droit, privée.
Comment se remettre de cela et continuer à vivre. Comment rester optimiste ?