Forum de l'association Petite Émilie

Bonsoir a toutes
Je m'appelle Marion, et j'ai 31 ans.
Mon petit Jules est mort il y a un mois, 2 jours après sa naissance suite a une complication pulmonaire due a sa grande prématurité (26 SA). C'était ma première grossesse....

Je suis à la recherche de mamanges qui voudront bien échanger avec moi car je me sens perdue et très seule dans le deuil qui me frappe et ce malgré le soutien de mon mari et proches....
En esperant que l'une d 'entre vous me repondra.
Pensée pour nos petites étoiles...

Bonsoir,

je suis désolée de lire ton histoire. Tu passes par des moments douloureux que nous comprenons sur le forum. Je n'ai pas vécu la même chose que toi. J'ai perdu mon bébé à 22 sa suite à une img. Si tu as des questions ou juste envie de parler, nous sommes là.

Bonjour JupjupLab,

Je suis très triste que tu ais également perdu ton petit ange. À ces moments très douloureux s'ajoutent une immense solitude et un grand vide, que nous ressentons aussi pour la plupart ici. J'espère que tu y trouveras un peu de réconfort, nous serons là pour t'écouter et te soutenir.

J'ai aussi perdu mon petit garçon il y a 2 mois à 25 SA d'une mort foetale in utero, terme un peu barbare pour dire que son petit coeur a cessé de battre sans raison et il me manque énormément, chaque instant.

Une pensée pour tous nos anges partis trop tôt.

Bonjour JupJupLab , j ai également perdu mon fils apres la naissance il était prématurée mais il aver aussi des malformations... Je te comprend moi aussi j ai des moment de solitude ... Ce deuil est horrible a vivre mais tu essayera d avancer pas par peti pas ... Nous sommes toutes la si tu as besoin .. Mon fils me manque trop 4mois qu'il s est envolé au paradis et j espère qu'il est heureux de la ou il est ..... Gros bisous a tous nos petits anges

Natange a écrit : ↑04 juin 2017, 23:34 Bonsoir,

je suis désolée de lire ton histoire. Tu passes par des moments douloureux que nous comprenons sur le forum. Je n'ai pas vécu la même chose que toi. J'ai perdu mon bébé à 22 sa suite à une img. Si tu as des questions ou juste envie de parler, nous sommes là.

Merci beaucoup Natange de ton message... je suis navrée de lire ce qu'il t'es arrivé.

C'est vraiment ça, avoir besoin de parler a des personnes qui comprennent cette douleur physique , qui la ressentent et la vivent car malheureuseuemnt (ou heureusement) les gens qui m'entourent ne peuvent qu'imaginer cette souffrance épouvantable...

Noémie a écrit : ↑05 juin 2017, 09:15 Bonjour JupjupLab,

Je suis très triste que tu ais également perdu ton petit ange. À ces moments très douloureux s'ajoutent une immense solitude et un grand vide, que nous ressentons aussi pour la plupart ici. J'espère que tu y trouveras un peu de réconfort, nous serons là pour t'écouter et te soutenir.

J'ai aussi perdu mon petit garçon il y a 2 mois à 25 SA d'une mort foetale in utero, terme un peu barbare pour dire que son petit coeur a cessé de battre sans raison et il me manque énormément, chaque instant.

Une pensée pour tous nos anges partis trop tôt.

Bonjour Noémie
C'est vrai on apprend plein de mots barbares dont on soupçonnait pas l existence, "avant" : IMG, mort foetale in utero, deuil périnatal....
Je suis navrée de lire ton histoire, ton petit garçon avait a peu pres le même terme que le mien....
Merci beaucoup pour to message, savoir que je ne suis pas seule me terrorise un peu moins....

math06 a écrit : ↑05 juin 2017, 10:00 Bonjour JupJupLab , j ai également perdu mon fils apres la naissance il était prématurée mais il aver aussi des malformations... Je te comprend moi aussi j ai des moment de solitude ... Ce deuil est horrible a vivre mais tu essayera d avancer pas par peti pas ... Nous sommes toutes la si tu as besoin .. Mon fils me manque trop 4mois qu'il s est envolé au paradis et j espère qu'il est heureux de la ou il est ..... Gros bisous a tous nos petits anges

Bonjour math06
Merci de tout mon coeur pour ton message.
Je suis désolée pour ton petit garçon, je sais que le fait que nos bébés n'aient pas survécu leur a permis d'échapper a une vie de douleur mais cela n'enleve en rien la violence de ces instants ainsi que le chagrin.
J'espere que tu arrive a avancer petit a petit comme tu le dis si bien, pour ma part je réalise bien malgré moi que je suis plus forte que je l ai toujours pensé car dans les pires moments de mon chagrin, il y a quand meme la flamme de la (sur)vie qui brule tout au fond....
Ca me fait beaucoup de bien de parler a des femmes qui peuvent comprendre....
On y arrivera, tu verra.

Bonjour Jupjuplab,

Je n'ai pas, comme toi, accouché d'un bébé vivant. Mais mon petit garçon avait une malformation du cerveau, son développement était très ralenti et nous avons décidé de l'IMG en février dernier.

C'est une grande peine, un choc énorme de perdre un enfant espéré. Un choc que, même enceinte et prenant la décision de l'IMG, je n'ai pas vu venir. Un petit que j'imaginais n'avoir pas vraiment connu, et qui finalement me manque tellement aujourd'hui.

Aujourd'hui cela fait trois mois passés. Je vis, je pense au rythme de ce deuil. J'aprivoise des sentiments que je n'avais même pas imaginé. La certitude d'un changement de perspective quant à ma vie et son sens, quant à mes choix et la façon dont je veux passer le temps qu'il me reste, m'habite.

Mon petit garçon n'a pas eu de chance. Et aujourd'hui je me sens très seule, malgré le soutient indéfectible de ma famille, de mon mari. Je constate que ce petit garçon ne sera pleuré que par moi, mon mari est passé à autre chose, sa peine n'a pas duré, et tant mieux pour lui. Je crois que serais seule à penser à lui comme à une belle (et poignante) rencontre qui aura changé ma vie.

Je suis d'accord avec toi, ça donne une force insoupçonnée.

Une belle pensée à nos anges.

Bonjour,

Je suis triste de te lire et de te retrouver ici.
J'ai également perdu mon bébé in utéro, son coeur s'est arrêté de battre à 24 SA ce 6 Mai 2017.
J'ai dû subir une IMG...C'est horrible.
Je sais pertinemment ce que tu vis, la colère, la tristesse, la haine, l'injustice, tout ses sentiments s'entremêlent...c'est pas facile.

Défois, j'ai l'impression d'être bipolaire, un moment je suis OK, le moment d'après K.O.
Mais bon, je suis maman déjà de deux enfants de 8 ans et 4 ans, je me dois d'être forte.
J'essaie de leur faire plaisir, sorties, piscine, plage même si mentalement j'aimerais être ailleurs. Je ne leur montre rien, je ne veux pas qu'ils en souffrent et subissent mes etats d'humeur.

Courage à toi, le temps pansera nos blessures, je l'espere...
La vie peut paraître injuste et elle l'est ! Mais restons forte, même si c'est facile à dire.
Ne refoules pas tes sentiment, vides ton sac et dis tout ce que tu as sur ton coeur ça fais du bien. Je t'assure. Mon mari subit tout mes changements d'humeur, le pauvre...c'est mon exutoire mais c'est le seul a qui je peux confier tous mes états d'âmes suite à cette épreuve difficile.

Parles-tu svt avec ton mari de ta tristesse ? De la perte de ton bébé? A t-il une écoute attentive ?

Les hommes ont une facilité de "tourner la page", c'est hallucinant. Ils n'ont pas porté la vie, n'ont pas eu tous les symptômes de grossesse, ne l'ont pas senti bougé, ne l'ont pas accouché... c'est peut-être la raison. Je ne sais pas. Ou ils intériorisent tout....

C'est pas facile ce qui nous arrive, vraiment pas facile. Que Dieu nous aide.

Anne2017 a écrit : ↑05 juin 2017, 11:03 Bonjour Jupjuplab,

Je n'ai pas, comme toi, accouché d'un bébé vivant. Mais mon petit garçon avait une malformation du cerveau, son développement était très ralenti et nous avons décidé de l'IMG en février dernier.

C'est une grande peine, un choc énorme de perdre un enfant espéré. Un choc que, même enceinte et prenant la décision de l'IMG, je n'ai pas vu venir. Un petit que j'imaginais n'avoir pas vraiment connu, et qui finalement me manque tellement aujourd'hui.

Aujourd'hui cela fait trois mois passés. Je vis, je pense au rythme de ce deuil. J'aprivoise des sentiments que je n'avais même pas imaginé. La certitude d'un changement de perspective quant à ma vie et son sens, quant à mes choix et la façon dont je veux passer le temps qu'il me reste, m'habite.

Mon petit garçon n'a pas eu de chance. Et aujourd'hui je me sens très seule, malgré le soutient indéfectible de ma famille, de mon mari. Je constate que ce petit garçon ne sera pleuré que par moi, mon mari est passé à autre chose, sa peine n'a pas duré, et tant mieux pour lui. Je crois que serais seule à penser à lui comme à une belle (et poignante) rencontre qui aura changé ma vie.

Je suis d'accord avec toi, ça donne une force insoupçonnée.

Une belle pensée à nos anges.

Bonjour Anne

Je suis navrée pour ton bébé...les mots ne sont malheureusement pas assez forts en ces circonstances, nous le savons malheureusement toutes sur ce forum.

Comme je comprends ce que tu ressens. Mon mari et ma famille (notamment ma mere dont je suis très proche) sont un support indefectible mais malgré leur peine, ils ne peuvent pas se mettre a ma place. Ma mère l'a très bien résumé en me disant que ce bébé n avait pas vraiment de réalité pour mes parents , car dans mon cas ils ne l'ont pas vu, ils sont surtout désemparé et anéantis par le chagrin de leur fille qui vit le pire. Aussi terribles que ses mots puissent paraitre elle a raison, c'est pour ça que ce deuil me parait tellement épouvantable.

Je suis du genre a appeler ma mere a la rescousse quand je ne vais pas bien mais là je ne peux pas le faire, car ce serait essayer de lui faire porter mon chagrin, un chagrin qu'elle ne peut pas comprendre et qui l'abimerait a terme. On ne peut pas déplacer sa peine ou la déléguer. Celle ci encore moins qu'une autre.

C'est mon chagrin de femme adulte et c'est en le traitant comme tel que je sais que je finirai par me relever.

Pour mon mari, comme le tien j'imagine, il y a une volonté de se protéger, d'être fort.
Quand je sombre véritablement, le mien n'arrete pas de me dire que ça va aller, que la vie va reprendre et parfois je lui en veut terriblement de ne pas comprendre que c'est mon corps tout entier qui pleure et reclame l'enfant qu il a porté. Et pourtant lui aussi a perdu son bébé...

C'était il ya un mois, c'était hier, c'était il y a une heure. Les jours passent et parfois je réalise pleinement ce qu'il vient de m'arriver, de nous arriver à mon bébé et à mon corps. A la violence de l'accouchement et celle de dire au revoir a ce petit être que je n ai pas eu le temps de connaitre et qui pourtant me manque cruellement....

Peut être as tu l'impression que la peine de ton mari n'a pas duré, je suis persuadée qu'il n en est rien. Il a également perdu son enfant mais peut être a t il une façon toute personnelle de faire face a ce séisme qui l'oblige a mettre en distance cet évènement épouvantable.
Car c'est épouvantable ce qui nous arrive, c'est factuel. Et c'est également pour ça que les gens s'en protègent en réagissant parfois de façon qu'on ne comprend pas.

Nous sommes des mères, pour toujours , même si nos enfants sont partis et malgré le chagrin je suis sure que ces enfants seront une force qui brûlera sous notre peau pour toujours.

Je t'embrasse Anne