Oui heureusement qu'il a des personnes qui comprennent qd meme les choses et arrivent à respecter nos deuils, car je crois qu'on en a ttes entendu des vertes et des pas mures...
Tu reverras les gens qd tu le sentiras. Pour ma part ce st mes copines ou collègues qui me boostaient, c'est tjr elles qui proposaient. Certains jours l'effort était trop dur alors je refusais puis d'autres je prenais sur moi pr me forcer à les voir. C'était plus facile qd c'est elle qui venaient.
j'ai trouvé ce compromis entre m'écouter et respecter le fait que je voulais voir personne et me forcer qd meme à aller de l'avant ds les jours un peu meilleurs. La psy m'a bien aidée aussi pr ca.
tt ca se fait progressivement ms il ne faut pas se mettre la pression
première grossesse et IMG
Re: première grossesse et IMG
Marie-Laure
Maman d'Emma née le 1er juin 2015 et d'Esteban né le 2 octobre 2017
Mamange de Noah: img le 16 novelbre 2016
Maman d'Emma née le 1er juin 2015 et d'Esteban né le 2 octobre 2017
Mamange de Noah: img le 16 novelbre 2016
-
Anne-Sibylle
- Messages : 77
- Enregistré le : 26 février 2017, 10:10
Re: première grossesse et IMG
Bonjour,
Je me retrouve beaucoup dans tout ce que vous dites sur ce post, ça va bientôt faire 2 semaines que j'ai eu cette IMG. Et il me semble que la tristesse et le chagrin ressenti se transforme un peu ces derniers jours en quelque chose de plus doux. Disons que mon plus mauvais souvenir est l'annonce du diagnostic et toute l'attente depuis le jour où on nous a dit "il y a un problème avec cette grossesse" à la première écho à laquelle comme toi Anne j'allais sans trop de préoccupation autre que savoir le sexe
jusqu'a la biopsie et l'attente des résultats...
Mais depuis lundi je réalise que le plus dur va être l'entourage...les réflexions des uns et des autres arrivent jusqu'à moi sans que je le demande...et c'est en majorité des phrases ultra blessantes! Comment gérer? Avez-vous des astuces? Trouvez-vous aussi que c'est le pire dans l'après?
J'ai eu le droit à des phrases telles que "tu sais mon conjoint considère que ce n'était pas un être vivant", et bien sûr je vous passe la question qui revient encore et encore "à combien de semaines étais-tu?" (j'étais à 17 semaines et demi) comme si le chagrin se mesurait en semaines, comme s'il y avait une légitimité au chagrin selon ce critère ... c'est insupportable ...pourquoi les gens blessants ne se taisent-ils pas s'ils ne sont pas inspirés par notre situation.
C'est dur...et encore je n'ai pas encore repris une "vraie" vie sociale...ces messages me parviennent la plupart du temps par téléphone...et puis c'est jamais la personne directement mais "un tel me dit que..." "il parait qu'un tel a dit..." enfin j'imagine que vous avez peut-être une idée de quoi je parle ^^
Je me retrouve beaucoup dans tout ce que vous dites sur ce post, ça va bientôt faire 2 semaines que j'ai eu cette IMG. Et il me semble que la tristesse et le chagrin ressenti se transforme un peu ces derniers jours en quelque chose de plus doux. Disons que mon plus mauvais souvenir est l'annonce du diagnostic et toute l'attente depuis le jour où on nous a dit "il y a un problème avec cette grossesse" à la première écho à laquelle comme toi Anne j'allais sans trop de préoccupation autre que savoir le sexe
jusqu'a la biopsie et l'attente des résultats...
Mais depuis lundi je réalise que le plus dur va être l'entourage...les réflexions des uns et des autres arrivent jusqu'à moi sans que je le demande...et c'est en majorité des phrases ultra blessantes! Comment gérer? Avez-vous des astuces? Trouvez-vous aussi que c'est le pire dans l'après?
J'ai eu le droit à des phrases telles que "tu sais mon conjoint considère que ce n'était pas un être vivant", et bien sûr je vous passe la question qui revient encore et encore "à combien de semaines étais-tu?" (j'étais à 17 semaines et demi) comme si le chagrin se mesurait en semaines, comme s'il y avait une légitimité au chagrin selon ce critère ... c'est insupportable ...pourquoi les gens blessants ne se taisent-ils pas s'ils ne sont pas inspirés par notre situation.
C'est dur...et encore je n'ai pas encore repris une "vraie" vie sociale...ces messages me parviennent la plupart du temps par téléphone...et puis c'est jamais la personne directement mais "un tel me dit que..." "il parait qu'un tel a dit..." enfin j'imagine que vous avez peut-être une idée de quoi je parle ^^
Anne-Sibylle
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Re: première grossesse et IMG
Bonjour Anne-Sybille
Je suis désolée de voir que nos histoires sont si proches. J'ai le sentiment que ma tristesse est moins puissante , moins "désespérée", mais que je n'ai plus de force, plus d'envies. La seule que j'ai, c'est de rester dehors, dans mon jardin, écouter les oiseaux, regarder les primevères qui sont plus belles de jours en jours, les forsicia qui démarrent, désherber, voir mon chat courir après des chimères, espèrer un rayon de soleil ou même sentir la pluie sur mon visage. C'est bête mais tout ça est la seule chose qui me tente, à part rester allongée. C'est bête mais c'est du vivant et il n'y a que ça qui me tire vers le haut en ce moment.
En fait c'est comme si ce temps où je suis arrêtée, ou je ne travaille pas, ou je ne cours pas à droite et à gauche, transports en commun, bureau, rendez vous, coups de fils etc, est un temps de décantation. Je regarde mon jardin et je ne pense à rien. Je pleure, je chante parfois la petite chanson que j'ai chanté à mon bébé il y a maintenant 15 jours, à voie haute seule dans mon jardin, et ça me fait à la fois souffrir et à la fois du bien.
J'ai eu effectivement des remarques déplacées et blessantes, alors depuis l'IMG je ne réponds plus trop aux sollicitations. J'ai eu deux collègues qui ont repris contact très gentillement et avec beaucoup de compréhension, ce qui m'a beaucoup touché après des paroles maladroites d'autres amies plus proches.
Effectivement cela sera probablement nettement plus violent à mon retour au bureau. Moi même, avant cette IMG, je n'étais pas réellement consciente du deuil que j'allais vivre. Une part de moi parlait à mon bébé pour le rassurer, lui confier mon amour et ma tendresse, et pleurait de ce diagnostic qui allait me priver de mon petit trésor, et une autre se disait que j'allais plus perdre des espoirs, des projets et des rêves qu'un enfant... Je suis contente que cette seconde pensée n'ait pas survécu à notre rencontre mon bébé, et que la réalité se soit imposée à moi car ce n'était qu'une formidable erreur de jugement. Mais comment en vouloir aux autres de ne pas comprendre ? Je ne leur en veux pas. Je n'ai juste pas la force de les côtoyer pour l'instant.
La seule pédagogie que je pratique, c'est que j'utilise des mots sans ambiguïté pour décrire ce que j'ai vécu : accouchement, tenir un bébé sans vie dans ses bras, mon magnifique bébé. Sans ses mots, comment pourraient ils imaginer ce que cela a été, quand moi même avant de le vivre je ne l'imaginais pas? Ou ne voulais pas le réaliser?! Je ne saurais peut être jamais.
Je suis désolée de voir que nos histoires sont si proches. J'ai le sentiment que ma tristesse est moins puissante , moins "désespérée", mais que je n'ai plus de force, plus d'envies. La seule que j'ai, c'est de rester dehors, dans mon jardin, écouter les oiseaux, regarder les primevères qui sont plus belles de jours en jours, les forsicia qui démarrent, désherber, voir mon chat courir après des chimères, espèrer un rayon de soleil ou même sentir la pluie sur mon visage. C'est bête mais tout ça est la seule chose qui me tente, à part rester allongée. C'est bête mais c'est du vivant et il n'y a que ça qui me tire vers le haut en ce moment.
En fait c'est comme si ce temps où je suis arrêtée, ou je ne travaille pas, ou je ne cours pas à droite et à gauche, transports en commun, bureau, rendez vous, coups de fils etc, est un temps de décantation. Je regarde mon jardin et je ne pense à rien. Je pleure, je chante parfois la petite chanson que j'ai chanté à mon bébé il y a maintenant 15 jours, à voie haute seule dans mon jardin, et ça me fait à la fois souffrir et à la fois du bien.
J'ai eu effectivement des remarques déplacées et blessantes, alors depuis l'IMG je ne réponds plus trop aux sollicitations. J'ai eu deux collègues qui ont repris contact très gentillement et avec beaucoup de compréhension, ce qui m'a beaucoup touché après des paroles maladroites d'autres amies plus proches.
Effectivement cela sera probablement nettement plus violent à mon retour au bureau. Moi même, avant cette IMG, je n'étais pas réellement consciente du deuil que j'allais vivre. Une part de moi parlait à mon bébé pour le rassurer, lui confier mon amour et ma tendresse, et pleurait de ce diagnostic qui allait me priver de mon petit trésor, et une autre se disait que j'allais plus perdre des espoirs, des projets et des rêves qu'un enfant... Je suis contente que cette seconde pensée n'ait pas survécu à notre rencontre mon bébé, et que la réalité se soit imposée à moi car ce n'était qu'une formidable erreur de jugement. Mais comment en vouloir aux autres de ne pas comprendre ? Je ne leur en veux pas. Je n'ai juste pas la force de les côtoyer pour l'instant.
La seule pédagogie que je pratique, c'est que j'utilise des mots sans ambiguïté pour décrire ce que j'ai vécu : accouchement, tenir un bébé sans vie dans ses bras, mon magnifique bébé. Sans ses mots, comment pourraient ils imaginer ce que cela a été, quand moi même avant de le vivre je ne l'imaginais pas? Ou ne voulais pas le réaliser?! Je ne saurais peut être jamais.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
-
Anne-Sibylle
- Messages : 77
- Enregistré le : 26 février 2017, 10:10
Re: première grossesse et IMG
Bonjour Anne , c'est tellement beau ce que tu écris dans ton message !
Oui moi aussi je me rends compte que je suis souvent très bien dans mon jardin...à nourrir les mésanges, admirer les plantes mais la plupart du temps mon regard est vers le ciel et je peux rester des heures en extase sur un nuage , un rayon de soleil , une étoile ... Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à avoir cette attitude contemplative qui m'étonne à chaque fois
Et c'est tellement vrai ce que tu dis à la fin : moi aussi j'utilise ces mots là : accouchement, rencontre avec son bébé (j'ai toujours du mal à réaliser qu'elle était sans vie à ce moment là! c'était tellement un beau moment) mais à chaque fois on me renvoie à sa petite taille ("mais elle devait être toute petite à ce stade"), j'ai même l'impression que les gens n'entendent pas le mot "accouchement" dans mon cas ...
En fait je ne leur demande pas de comprendre car comme tu dis si bien ça peut être en effet un exercice très difficile pour eux...mais quand bien même est-ce trop leur demander en ce cas de seulement s'abstenir de phrases douteuses...?
La psy me disait cette semaine que les personnes bienveillantes pouvaient se reconnaître facilement ... elles abordent en général en nous disant qu'elles ne savent pas quoi dire, qu'elles n'ont pas les mots , et la psy me disait que ces personnes là n'étaient donc pas enfermées dans un schéma précis avec des idées reçues, et je dois dire que ça se vérifie souvent ...
Bref, on va cheminer doucement dans l'inconnu maintenant j'imagine , la psy me disait "vous faites l'expérience de la parentalité sans enfant"...
avec un point de départ assez proche du tien puisque ma petite fille est née le lendemain de ton bébé ^^
Oui moi aussi je me rends compte que je suis souvent très bien dans mon jardin...à nourrir les mésanges, admirer les plantes mais la plupart du temps mon regard est vers le ciel et je peux rester des heures en extase sur un nuage , un rayon de soleil , une étoile ... Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à avoir cette attitude contemplative qui m'étonne à chaque fois
Et c'est tellement vrai ce que tu dis à la fin : moi aussi j'utilise ces mots là : accouchement, rencontre avec son bébé (j'ai toujours du mal à réaliser qu'elle était sans vie à ce moment là! c'était tellement un beau moment) mais à chaque fois on me renvoie à sa petite taille ("mais elle devait être toute petite à ce stade"), j'ai même l'impression que les gens n'entendent pas le mot "accouchement" dans mon cas ...
En fait je ne leur demande pas de comprendre car comme tu dis si bien ça peut être en effet un exercice très difficile pour eux...mais quand bien même est-ce trop leur demander en ce cas de seulement s'abstenir de phrases douteuses...?
La psy me disait cette semaine que les personnes bienveillantes pouvaient se reconnaître facilement ... elles abordent en général en nous disant qu'elles ne savent pas quoi dire, qu'elles n'ont pas les mots , et la psy me disait que ces personnes là n'étaient donc pas enfermées dans un schéma précis avec des idées reçues, et je dois dire que ça se vérifie souvent ...
Bref, on va cheminer doucement dans l'inconnu maintenant j'imagine , la psy me disait "vous faites l'expérience de la parentalité sans enfant"...
avec un point de départ assez proche du tien puisque ma petite fille est née le lendemain de ton bébé ^^
Anne-Sibylle
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Re: première grossesse et IMG
Oui mon magnifique garçon était très petit, mais je n'ai pas encore eu ce genre de retour. J'ai l'impression que les personnes à qui j'ai dis cela ont été un peu sidéré et n'ont rien trouvé à répondre à part qu'ils étaient désolés pour nous. Mais ça viendra un jour, il y aura toujours des personnes à ne pas accepter ce vécu. Pourquoi, je ne sais pas, est ce que cela les dérange, génère un malaise de concevoir cela, je ne sais pas.
Je crois que ce côté contemplatif est une bonne nouvelles. Je lis tellement de colère, de culpabilité, d'incompréhension chez certains parents, je me sens chanceuse d'être juste..atteinte personnellement dans mes forces, ma capacité à être une personne ouverte, active, attentive, disponible pour autre chose que pour ma peine. Je ne ressent pas le besoin de me demander pourquoi cela nous est arrivé. C'est arrivé et je n'ai que ma peine à supporter, je n'ai pas besoin de commencer par l'accepter. J'ignore pourquoi j'ai cette forme de "chance", cette capacité à accepter, je ne sais pas si elle durera.
Par contre je sais que l'apaisement m'est venu des lors que j'ai compris que mon bébé était en paix. Je ne sais plus ce que je crois, y a il un "après", une fois la vie achevée? Mais je sais, de façon CERTAINE, que soit il n'y a rien, la vie est fini est c'est le néant, et dès lors, mon petit ne peur pas avoir de peine dans ce néant, soit il y a quelque chose, un "après", et il n'y a aucune raison pour qu'un petit ange innocent et pur comme mon petit soit malheureux ou en souffrance. Car il ne peut ignorer à quel point sa maman et son papa l'ont aimé et pensent à lui. Et aucun Dieu ne peut laisser un tel petit, un tel ange, à la porte d'un éventuel espace de paix.
C'est la seule chose qui m'a permis d'atteindre une forme de tranquillité d'esprit. Des lors ma peine est liée à ma perte, à ma souffrance, à mon deuil. Elle n'est plus liée à celle de l'incertitude "ou est l'on bébé, est il bien, est il en paix?". Je ne PEUX simplement pas imaginer de raison, quelque soit l'"après", qui conduirait mon petit à être mal. En tant que maman, je suis rassurée si mon petit est en paix. Je n'ai plus qu'à apprendre à nouveau à vivre. Ce n'est pas rien mais c'est déjà une partie du chemin.
Je crois que ce côté contemplatif est une bonne nouvelles. Je lis tellement de colère, de culpabilité, d'incompréhension chez certains parents, je me sens chanceuse d'être juste..atteinte personnellement dans mes forces, ma capacité à être une personne ouverte, active, attentive, disponible pour autre chose que pour ma peine. Je ne ressent pas le besoin de me demander pourquoi cela nous est arrivé. C'est arrivé et je n'ai que ma peine à supporter, je n'ai pas besoin de commencer par l'accepter. J'ignore pourquoi j'ai cette forme de "chance", cette capacité à accepter, je ne sais pas si elle durera.
Par contre je sais que l'apaisement m'est venu des lors que j'ai compris que mon bébé était en paix. Je ne sais plus ce que je crois, y a il un "après", une fois la vie achevée? Mais je sais, de façon CERTAINE, que soit il n'y a rien, la vie est fini est c'est le néant, et dès lors, mon petit ne peur pas avoir de peine dans ce néant, soit il y a quelque chose, un "après", et il n'y a aucune raison pour qu'un petit ange innocent et pur comme mon petit soit malheureux ou en souffrance. Car il ne peut ignorer à quel point sa maman et son papa l'ont aimé et pensent à lui. Et aucun Dieu ne peut laisser un tel petit, un tel ange, à la porte d'un éventuel espace de paix.
C'est la seule chose qui m'a permis d'atteindre une forme de tranquillité d'esprit. Des lors ma peine est liée à ma perte, à ma souffrance, à mon deuil. Elle n'est plus liée à celle de l'incertitude "ou est l'on bébé, est il bien, est il en paix?". Je ne PEUX simplement pas imaginer de raison, quelque soit l'"après", qui conduirait mon petit à être mal. En tant que maman, je suis rassurée si mon petit est en paix. Je n'ai plus qu'à apprendre à nouveau à vivre. Ce n'est pas rien mais c'est déjà une partie du chemin.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
-
Anne-Sibylle
- Messages : 77
- Enregistré le : 26 février 2017, 10:10
Re: première grossesse et IMG
Encore un message très beau ! Tu écris bien ^^
Au contraire moi j'étais beaucoup moins raisonnable que toi sur le "où est mon bébé?" . Le départ de la maternité a été une effroyable impression d'abandon, je pense que j'avais du mal à réaliser que ma petite était née sans vie et je pensais sans cesse à elle, seule à un autre étage que le mien à la maternité (le lendemain de l'IMG j'ai eu quelques réflexes en balayant la chambre du regard à la recherche d'un berceau d'hôpital ), ou même plus tard à la morgue...ça a été compliqué de l'imaginer seule, j'ai passé véritablement 3 jours à me torturer de l'avoir laissée à l'hôpital (je sais c'est ridicule), puis la semaine qui a suivi j'ai beaucoup réfléchi à l'après...est-elle trop petite pour y avoir droit? aurai-je du la laisser continuer à vivre dans mon ventre (ma petite n'était pas viable) pour avoir droit à cet espace de paix comme tu dis si joliment! Je sais ça parait complètement insensé comme réflexion mais je me suis vraiment torturée l'esprit avec ça...et puis si cet espace de paix existe est ce que j'arriverai , à ma mort , a reconnaitre ma petite fille, saura t elle qui je suis ? La réponse que j'ai trouvé et qui m'aide est dans l'amour : seul l'amour permet de voir dans l'éternité et pour l'éternité... j'aime ma petite fille...comment imaginer donc ne pas la reconnaître ...
Je vais un peu loin là excusez-moi!!!
Mais c'est tellement rassurant de voir qu'on n'est pas seule à réfléchir à ces sujets!
Je te rejoins entièrement sur la capacité à accepter...Le "pourquoi nous" n'est pas quelque chose sur lequel nous sommes restés bloqués mon mari et moi...et c'est une chance de ne pas avoir cette colère en effet ..
Moi aussi j'ai le sentiment que mon bébé est en paix, même si j'ai beaucoup douté d'un accueil par Dieu au début, et ce doute a été très douloureux.
En tout cas c'est très agréable de te lire! Tu es une maman tu penses à ton petit avant toi, c'est très émouvant!
Au contraire moi j'étais beaucoup moins raisonnable que toi sur le "où est mon bébé?" . Le départ de la maternité a été une effroyable impression d'abandon, je pense que j'avais du mal à réaliser que ma petite était née sans vie et je pensais sans cesse à elle, seule à un autre étage que le mien à la maternité (le lendemain de l'IMG j'ai eu quelques réflexes en balayant la chambre du regard à la recherche d'un berceau d'hôpital ), ou même plus tard à la morgue...ça a été compliqué de l'imaginer seule, j'ai passé véritablement 3 jours à me torturer de l'avoir laissée à l'hôpital (je sais c'est ridicule), puis la semaine qui a suivi j'ai beaucoup réfléchi à l'après...est-elle trop petite pour y avoir droit? aurai-je du la laisser continuer à vivre dans mon ventre (ma petite n'était pas viable) pour avoir droit à cet espace de paix comme tu dis si joliment! Je sais ça parait complètement insensé comme réflexion mais je me suis vraiment torturée l'esprit avec ça...et puis si cet espace de paix existe est ce que j'arriverai , à ma mort , a reconnaitre ma petite fille, saura t elle qui je suis ? La réponse que j'ai trouvé et qui m'aide est dans l'amour : seul l'amour permet de voir dans l'éternité et pour l'éternité... j'aime ma petite fille...comment imaginer donc ne pas la reconnaître ...
Je vais un peu loin là excusez-moi!!!
Mais c'est tellement rassurant de voir qu'on n'est pas seule à réfléchir à ces sujets!
Je te rejoins entièrement sur la capacité à accepter...Le "pourquoi nous" n'est pas quelque chose sur lequel nous sommes restés bloqués mon mari et moi...et c'est une chance de ne pas avoir cette colère en effet ..
Moi aussi j'ai le sentiment que mon bébé est en paix, même si j'ai beaucoup douté d'un accueil par Dieu au début, et ce doute a été très douloureux.
En tout cas c'est très agréable de te lire! Tu es une maman tu penses à ton petit avant toi, c'est très émouvant!
Anne-Sibylle
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Re: première grossesse et IMG
Attend, j'ai l'air raisonnable mais sur le coup... J'étais exactement comme toi. Tellement de ressentis communs, quand je te lis je me retrouve ...
Je reconnais qu'après l'accouchement j'ai eu du mal à rendre mon bébé à la sage femme. Au souvenir de ce moment, les larmes montent à nouveau..
Mais ensuite j'ai dormi, on m'a transporté dans ma chambre et j'ai mangé la collation qu'on m'a proposé, même si il était presque 2h du matin, puis j'ai dormi toute la nuit. Je pense que j'étais épuisée physiquement et moralement, et je ressentais une forme de "soulagement". Soulagement car j'avais beaucoup d'appréhensions, au point de faire un malaise à un moment au cours de cette longue journée de jeun et d'attente.
J'ai commencé à accuser le coup en milieu d'après-midi. Mais j'avais le sentiment fort de vouloir rentrer chez moi. Les sages-femmes ont accepté de me laisser sortir en fin de journée, mais j'ai senti qu'elles n'étaient pas convaincues. Plus le temps passait dans cette chambre d'hôpital, plus j'avais du mal à retenir mes larmes, sans comprendre pourquoi. J'ai quand même insisté pour sortir, je voulais rentrer chez moi. Et c'est seulement sur le parking, en quittant l'hôpital, que j'ai réalisé qu'en partant je laissait mon bébé.
Les journées suivantes n'ont été qu'un torrent de larmes de tourments, c'était une détresse presque physique. J'étais obsédée par cette question "ou es mon bébé?". Quelle était la part psychique, la part hormonale ou/et la part de la fatigue physique ? Je n'en sais rien. J'ai même remis en cause notre décision rationnelle d'accepter l'autopsie, puisqu'à ce jour nous n'avons toujours pas de diagnostic.
Mais après une semaine, et beaucoup pensées arrosées de larmes, j'ai compris que mon bébé était en paix. Cela a été un grand soulagement. J'ai toujours eu une forme de foi, mais j'ai toujours également eu beaucoup de mal à accepter l'idée que Dieu soit "bureaucratique " : condition d'entrée au paradis, être baptisé ou présenté à lui ? Dieu n'est il pas omniscient et source de toute vie? Je ne PEUX accepter de croire en un dieu qui laisserai un petit être pur et dénué de péché à la porte de son royaume sous une telle condition. Si il existe, Dieu vaut mieux que cela.
Je suis très émue de te lire également. Bien sûr que tu reconnaîtra ta fille, car effectivement si nous avons une "âme", quelque chose de plus que la somme des atomes qui nous composent, l'amour reconnaîtra l'amour. Ce lien si fort vous lie pour toujours. Et si il n'y a rien après, par définition il n'y a pas de tourments.
J'espère que personne ne trouve mes propos morbides. Mais ce sont toutes ces questions qui ont été si déterminantes pour moi après ces moments si pénibles.
Je reconnais qu'après l'accouchement j'ai eu du mal à rendre mon bébé à la sage femme. Au souvenir de ce moment, les larmes montent à nouveau..
Mais ensuite j'ai dormi, on m'a transporté dans ma chambre et j'ai mangé la collation qu'on m'a proposé, même si il était presque 2h du matin, puis j'ai dormi toute la nuit. Je pense que j'étais épuisée physiquement et moralement, et je ressentais une forme de "soulagement". Soulagement car j'avais beaucoup d'appréhensions, au point de faire un malaise à un moment au cours de cette longue journée de jeun et d'attente.
J'ai commencé à accuser le coup en milieu d'après-midi. Mais j'avais le sentiment fort de vouloir rentrer chez moi. Les sages-femmes ont accepté de me laisser sortir en fin de journée, mais j'ai senti qu'elles n'étaient pas convaincues. Plus le temps passait dans cette chambre d'hôpital, plus j'avais du mal à retenir mes larmes, sans comprendre pourquoi. J'ai quand même insisté pour sortir, je voulais rentrer chez moi. Et c'est seulement sur le parking, en quittant l'hôpital, que j'ai réalisé qu'en partant je laissait mon bébé.
Les journées suivantes n'ont été qu'un torrent de larmes de tourments, c'était une détresse presque physique. J'étais obsédée par cette question "ou es mon bébé?". Quelle était la part psychique, la part hormonale ou/et la part de la fatigue physique ? Je n'en sais rien. J'ai même remis en cause notre décision rationnelle d'accepter l'autopsie, puisqu'à ce jour nous n'avons toujours pas de diagnostic.
Mais après une semaine, et beaucoup pensées arrosées de larmes, j'ai compris que mon bébé était en paix. Cela a été un grand soulagement. J'ai toujours eu une forme de foi, mais j'ai toujours également eu beaucoup de mal à accepter l'idée que Dieu soit "bureaucratique " : condition d'entrée au paradis, être baptisé ou présenté à lui ? Dieu n'est il pas omniscient et source de toute vie? Je ne PEUX accepter de croire en un dieu qui laisserai un petit être pur et dénué de péché à la porte de son royaume sous une telle condition. Si il existe, Dieu vaut mieux que cela.
Je suis très émue de te lire également. Bien sûr que tu reconnaîtra ta fille, car effectivement si nous avons une "âme", quelque chose de plus que la somme des atomes qui nous composent, l'amour reconnaîtra l'amour. Ce lien si fort vous lie pour toujours. Et si il n'y a rien après, par définition il n'y a pas de tourments.
J'espère que personne ne trouve mes propos morbides. Mais ce sont toutes ces questions qui ont été si déterminantes pour moi après ces moments si pénibles.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
-
Anne-Sibylle
- Messages : 77
- Enregistré le : 26 février 2017, 10:10
Re: première grossesse et IMG
J'ai versé une larme en te lisant ! Oui tout ceci on l'a vécu : rendre le bébé à la sage femme, une grosse nuit de sommeil paisible à la suite de l'accouchement aussi étrange que cela puisse paraître, et l'épreuve du parking !!! ce moment où tu prends conscience que tu t'éloignes physiquement de ton bébé...
Pour ma part j'ai souhaité rester une nuit de plus pour me reposer...et j'ai eu une crise de larmes interminable dans la nuit, je n'avais jamais eu ça auparavant mais quand tu parles de détresse physique c'est tout à fait ça ! Tout se passe dans les entrailles et mon cerveau me semblait si vide...
Je n'ai pas eu à décider d'une autopsie, tout était tellement évident pour les médecins , je ne l'ai pas encore raconté ici mais pour résumer :
- à la première écho : hygroma kystique, clarté nucale 10mm (!!!)
- Biopsie du trophoblaste : attente d'une semaine pour vérifier le caryotype : résultat : monosomie 45 X (les médecins me disent qu'on peut vivre avec une monosomie comme celle ci, on repart dans l'espérance avec mon mari), malheureusement écho cardio qq jours après : cardiopathie très sévère, et létale à la naissance (ventricule unique).
Bref tout ceci pour dire que je ne connais pas l'étape de la décision d'une autopsie mais j'imagine combien cela peut ajouter au chagrin...
Pour ma part il m'arrive parfois d'avoir des regrets de cette IMG alors même que c'est de la folie, mon bébé aurait été en soins palliatifs à la naissance...mais l'idée de la garder dans mon ventre plus longtemps puisqu'elle y vivait bien me traverse l'esprit par moment, de moins en moins je dois l'avouer...
Et moi aussi l'idée de mon bébé en paix est survenue 3 jours après l'accouchement, d'un coup! D'une manière si soudaine que j'en ai été surprise...je n'ai pu m'empêcher de me dire que peut-être c'était le temps que son esprit et son corps se dissocient ou qqch comme ça...A l'évidence on porte en nous la fragilité de la vie avec son mystère de souffrance, d'angoisse et d'espérance ...
J'aime beaucoup ton paragraphe sur Dieu...source de toute vie oui ! L'amour reconnaîtra l'amour ...je vais m'endormir sur ça ^^ MERCI
Pour ma part j'ai souhaité rester une nuit de plus pour me reposer...et j'ai eu une crise de larmes interminable dans la nuit, je n'avais jamais eu ça auparavant mais quand tu parles de détresse physique c'est tout à fait ça ! Tout se passe dans les entrailles et mon cerveau me semblait si vide...
Je n'ai pas eu à décider d'une autopsie, tout était tellement évident pour les médecins , je ne l'ai pas encore raconté ici mais pour résumer :
- à la première écho : hygroma kystique, clarté nucale 10mm (!!!)
- Biopsie du trophoblaste : attente d'une semaine pour vérifier le caryotype : résultat : monosomie 45 X (les médecins me disent qu'on peut vivre avec une monosomie comme celle ci, on repart dans l'espérance avec mon mari), malheureusement écho cardio qq jours après : cardiopathie très sévère, et létale à la naissance (ventricule unique).
Bref tout ceci pour dire que je ne connais pas l'étape de la décision d'une autopsie mais j'imagine combien cela peut ajouter au chagrin...
Pour ma part il m'arrive parfois d'avoir des regrets de cette IMG alors même que c'est de la folie, mon bébé aurait été en soins palliatifs à la naissance...mais l'idée de la garder dans mon ventre plus longtemps puisqu'elle y vivait bien me traverse l'esprit par moment, de moins en moins je dois l'avouer...
Et moi aussi l'idée de mon bébé en paix est survenue 3 jours après l'accouchement, d'un coup! D'une manière si soudaine que j'en ai été surprise...je n'ai pu m'empêcher de me dire que peut-être c'était le temps que son esprit et son corps se dissocient ou qqch comme ça...A l'évidence on porte en nous la fragilité de la vie avec son mystère de souffrance, d'angoisse et d'espérance ...
J'aime beaucoup ton paragraphe sur Dieu...source de toute vie oui ! L'amour reconnaîtra l'amour ...je vais m'endormir sur ça ^^ MERCI
Anne-Sibylle
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Maman de Mathilde née le 12 juillet 2014 et Maman d'Aimée née sans vie le 24 février 2017.
Re: première grossesse et IMG
Bonjour,
Je suis contente d'avoir rencontré des personnes qui ont un peu le même ressenti que moi. C'est vrai que malgré la proximité de la famille, la présence des proches, on peut se sentir seule avec toutes ces images qui reviennent par vague, ces souvenirs si fort, et la peine associée à ces moments.
Quant à la pathologie qui a conduit à l'IMG, nous n'avons pas encore de nouvelles. Nous avons su que notre petit avait de graves problèmes au niveau du développement de son cerveau, aggravés d'une écho à l'autre, et que, à ce terme précoce, le pronostic était extrêmement mauvais. Le staff était unanime sur ce pronostic très sévère.
Mais à ce jour, les médecins n'ont toujours pas la cause et ils nous ont déjà préparé au fait que, peut être, il n'auraient pas de diagnostic à nous proposer à l'issue de tout les test. En tous cas, les tests viraux réalisés sont revenus négatif, et ce n'est pas un problème de nombre de chromosomes chez le bébé. Ils ont lancé une analyse chromosomique détaillée (apparemment plus poussée qu'un cariotype simple) du bébé et ont pris notre sang à tous les deux, et une autopsie doit être réalisée.
Ces informations médicales ont été dures à entendre. Mais je reconnais que le fait de n'avoir eu, dès le début, dès la première échos, presque aucun espoir a été une forme d'honnêteté qui a posteriori nous aide un peu.Cela a été d'une grande violence sur le coup mais nous n'avons pas eu à nous demander quels espoirs étaient permis. Notre décision, si elle n'a pas été facile, n'a pas été emplie de doute. Nous ne voulions pas de souffrances pour notre petit et les médecins n'ont laissés aucune porte laissant entrevoir un avenir qui en serait dépourvu. Du coup la décision était prise, il ne restait plus qu'à la vivre et supporter la perte.
Après je ne sais pas comment je réagirais si, au final, ils nous annoncent que le diagnostic est défavorable également pour une future grossesse (anomalie reproductible).
Je suis contente d'avoir rencontré des personnes qui ont un peu le même ressenti que moi. C'est vrai que malgré la proximité de la famille, la présence des proches, on peut se sentir seule avec toutes ces images qui reviennent par vague, ces souvenirs si fort, et la peine associée à ces moments.
Quant à la pathologie qui a conduit à l'IMG, nous n'avons pas encore de nouvelles. Nous avons su que notre petit avait de graves problèmes au niveau du développement de son cerveau, aggravés d'une écho à l'autre, et que, à ce terme précoce, le pronostic était extrêmement mauvais. Le staff était unanime sur ce pronostic très sévère.
Mais à ce jour, les médecins n'ont toujours pas la cause et ils nous ont déjà préparé au fait que, peut être, il n'auraient pas de diagnostic à nous proposer à l'issue de tout les test. En tous cas, les tests viraux réalisés sont revenus négatif, et ce n'est pas un problème de nombre de chromosomes chez le bébé. Ils ont lancé une analyse chromosomique détaillée (apparemment plus poussée qu'un cariotype simple) du bébé et ont pris notre sang à tous les deux, et une autopsie doit être réalisée.
Ces informations médicales ont été dures à entendre. Mais je reconnais que le fait de n'avoir eu, dès le début, dès la première échos, presque aucun espoir a été une forme d'honnêteté qui a posteriori nous aide un peu.Cela a été d'une grande violence sur le coup mais nous n'avons pas eu à nous demander quels espoirs étaient permis. Notre décision, si elle n'a pas été facile, n'a pas été emplie de doute. Nous ne voulions pas de souffrances pour notre petit et les médecins n'ont laissés aucune porte laissant entrevoir un avenir qui en serait dépourvu. Du coup la décision était prise, il ne restait plus qu'à la vivre et supporter la perte.
Après je ne sais pas comment je réagirais si, au final, ils nous annoncent que le diagnostic est défavorable également pour une future grossesse (anomalie reproductible).
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Re: première grossesse et IMG
Bonsoir,
Premier rendez-vous chez le psy du service des grossesses pathologiques... Je n'avais pas imaginé que cela serait si dur de remettre les pieds à l'hôpital. Après ce rendez-vous, assez fort en émotions, je suis rentrée chez moi toute chavirée...
Mais c'était bien de parler sans prendre le risque d'être blessée ou de faire de la peine à un proche.
Premier rendez-vous chez le psy du service des grossesses pathologiques... Je n'avais pas imaginé que cela serait si dur de remettre les pieds à l'hôpital. Après ce rendez-vous, assez fort en émotions, je suis rentrée chez moi toute chavirée...
Mais c'était bien de parler sans prendre le risque d'être blessée ou de faire de la peine à un proche.
Anne,
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur
Maman d'un petit garçon né sans vie le 23/02/17
Maman de deux petites filles nées les 07/09/18 et 30/05/2020, pour notre plus grand bonheur