Comment gérer le manque
Posté : 14 novembre 2016, 15:59
Bonjour à ttes,
Je m'appelle chloé et c'est la première fois que j'écris sur des forum.
Je suis en couple avec mon conjoint depuis 14 ans... J'ai 32 ans. Nous sommes les parents d'une première petite fille dont l'accouchement à été très délicat mais ma fille est saine et sauve!
Nous avons appris le 3 mai que nous allions accueillir un nouveau bébé dans notre famille. Nous étions au début stressé car il n'était pas attendu pour tt de suite, mais quelle belle surprise ce fu. Le doute a laissé place au bonheur ! Lors du premier trimestre, j'ai fait un décollement placentaire... Rien de grave d'après mon médecin, et notre petit bout se portait comme un charme lors de la première écho. Nous avons alors annoncé la bonne nouvelle à notre fille : elle allait être grande soeur et son petit frère était prévu pour le 24 décembre.
J'etais tout de même suivi pour une tension un peu élevé... Mais rien d'alarmant d'après mon médecin.
J'attendais alors la deuxième écho avec impatience. À la deuxième écho, le médecin est inquiet. Il trouve que le petit ne grandi pas assez et que le placenta n'est pas assez gros, il nous oriente alors vers un service de diagnostic anténatal. Il me diagnostique un RCIU sévère mais , après l'amniocentèse, aucune cause génétique n'est trouvé. Nous étions alors rassuré. Nous aurions un petit bébé !
Seulement voilà, le médecin demande à un sage femme de passer ttes les semaines à domicile pour faire un monitoring... Au monitoring de la 33 ème semaines, je fais part à la sage femme de mes "angoisses" et lui dit que je sens moins mon bébé bouger. Elle me dit de ne pas m'inquiéter. Que ça arrive parfois. Seulement en fin de semaine, je ne le sens plus du tout bouger et je me réveille en pleine nuit avc la conviction qu'il fallait aller au urgence... Et là c'est le drame. Un interne m'annonce après avoir fait une écho: "le coeur ne bat plus". Je suis alors seule dans cette salle d'examen et j'ai l'impression que le ciel me tombe sur les épaules.
Ça fait maintenant, 17 jours que j'ai accouché de mon fils adoré Gabriel. 17 jours que ne supporte plus de respirer, de manger, de bouger. J'ai beaucoup de mal à m'occuper de ma fille. Je me renferme sur moi même et je n'arrive à parler à personne sauf mon mari. J'en veux à la terre entiere et chaque seconde et plus douloureuse que la précédente. Je ne sais pas si j'arriverai à me relever un jour. Je m'en veux de vivre alors que mon fils ne pourra jms respirer. Je m'en veux d'avoir fait confiance à la sage femme qui m'a dit " ne vous inquiétez pas ça arrive". J'ai l'impression d'avoir laisser mourrir mon fils. J'ai l'impression que les médecins n'ont pas fait le nécessaire.
Je sais que seul le temps m'aidera à panser cette douleur incommensurable... Mais je n'arrive pas à supporter cette douleur.
Comment faites vous pour faire passer les minutes?
Je vous remercie de m'avoir lu.
Je pense très fort à mon ange Gabriel qui me manque de plus en plus à chaque seconde....
Je m'appelle chloé et c'est la première fois que j'écris sur des forum.
Je suis en couple avec mon conjoint depuis 14 ans... J'ai 32 ans. Nous sommes les parents d'une première petite fille dont l'accouchement à été très délicat mais ma fille est saine et sauve!
Nous avons appris le 3 mai que nous allions accueillir un nouveau bébé dans notre famille. Nous étions au début stressé car il n'était pas attendu pour tt de suite, mais quelle belle surprise ce fu. Le doute a laissé place au bonheur ! Lors du premier trimestre, j'ai fait un décollement placentaire... Rien de grave d'après mon médecin, et notre petit bout se portait comme un charme lors de la première écho. Nous avons alors annoncé la bonne nouvelle à notre fille : elle allait être grande soeur et son petit frère était prévu pour le 24 décembre.
J'etais tout de même suivi pour une tension un peu élevé... Mais rien d'alarmant d'après mon médecin.
J'attendais alors la deuxième écho avec impatience. À la deuxième écho, le médecin est inquiet. Il trouve que le petit ne grandi pas assez et que le placenta n'est pas assez gros, il nous oriente alors vers un service de diagnostic anténatal. Il me diagnostique un RCIU sévère mais , après l'amniocentèse, aucune cause génétique n'est trouvé. Nous étions alors rassuré. Nous aurions un petit bébé !
Seulement voilà, le médecin demande à un sage femme de passer ttes les semaines à domicile pour faire un monitoring... Au monitoring de la 33 ème semaines, je fais part à la sage femme de mes "angoisses" et lui dit que je sens moins mon bébé bouger. Elle me dit de ne pas m'inquiéter. Que ça arrive parfois. Seulement en fin de semaine, je ne le sens plus du tout bouger et je me réveille en pleine nuit avc la conviction qu'il fallait aller au urgence... Et là c'est le drame. Un interne m'annonce après avoir fait une écho: "le coeur ne bat plus". Je suis alors seule dans cette salle d'examen et j'ai l'impression que le ciel me tombe sur les épaules.
Ça fait maintenant, 17 jours que j'ai accouché de mon fils adoré Gabriel. 17 jours que ne supporte plus de respirer, de manger, de bouger. J'ai beaucoup de mal à m'occuper de ma fille. Je me renferme sur moi même et je n'arrive à parler à personne sauf mon mari. J'en veux à la terre entiere et chaque seconde et plus douloureuse que la précédente. Je ne sais pas si j'arriverai à me relever un jour. Je m'en veux de vivre alors que mon fils ne pourra jms respirer. Je m'en veux d'avoir fait confiance à la sage femme qui m'a dit " ne vous inquiétez pas ça arrive". J'ai l'impression d'avoir laisser mourrir mon fils. J'ai l'impression que les médecins n'ont pas fait le nécessaire.
Je sais que seul le temps m'aidera à panser cette douleur incommensurable... Mais je n'arrive pas à supporter cette douleur.
Comment faites vous pour faire passer les minutes?
Je vous remercie de m'avoir lu.
Je pense très fort à mon ange Gabriel qui me manque de plus en plus à chaque seconde....