Stress post-traumatique
Posté : 27 juin 2025, 15:26
Bonjour,
En avril dernier nous avons dû prendre la lourde décision d’interrompre ma grossesse (au terme de 31+6 SA) car notre fils était atteint d’une forme grave de mucoviscidose.
Me rendre à la maternité, sachant la violence de ce qui nous attendait, me semblait tout bonnement insurmontable… et finalement tout s’est enchaîné si vite.
J’avais l’impression d’être présente mais sans l’être réellement… d’être à la fois au fond d’un gouffre, et à la fois incapable de ressentir la moindre émotion.
Ma psychologue me dit que c’est ce qu’on appelle « le clivage »… qu’une partie de moi s’est détachée pour me permettre de faire face.
Après mon accouchement il y avait encore tellement d’étapes impensables à franchir… Mais avec le recul je me rends compte que, malgré l’horreur, je parvenais à rester à la surface.
J’en étais capable jusqu’à cette fameuse première crise d’angoisse. Ce n’était pas le genre de crise que j’avais déjà pu avoir par le passé, qui arrive et qui passe quelques minutes plus tard. Celle-là a duré sans céder. C’est comme si d’un coup toute cette réalité m’avait éclaté au visage, comme si cette partie détachée c’était bel et bien reconnectée.
Depuis je suis terrassée jour et nuit par mes angoisses. J’ai sombré dans une hypocondrie tellement forte qu’elle me paralyse dans mon quotidien. Je n’arrive plus à prendre la voiture, à rester seule… Sortir de chez moi est devenu extrêmement compliqué. Les xxx m’aident un peu, et je continue le suivi psy… mais je suis littéralement épuisée. Je ressens constamment un profond malaise physique, de nombreuses douleurs…
Le stress post-traumatique peut-il à lui seul me rendre si mal? Avez-vous ressenti de telles choses durant votre deuil? Je suis entourée mais je me sens si seule.
Merci d’avance pour vos témoignages.
En avril dernier nous avons dû prendre la lourde décision d’interrompre ma grossesse (au terme de 31+6 SA) car notre fils était atteint d’une forme grave de mucoviscidose.
Me rendre à la maternité, sachant la violence de ce qui nous attendait, me semblait tout bonnement insurmontable… et finalement tout s’est enchaîné si vite.
J’avais l’impression d’être présente mais sans l’être réellement… d’être à la fois au fond d’un gouffre, et à la fois incapable de ressentir la moindre émotion.
Ma psychologue me dit que c’est ce qu’on appelle « le clivage »… qu’une partie de moi s’est détachée pour me permettre de faire face.
Après mon accouchement il y avait encore tellement d’étapes impensables à franchir… Mais avec le recul je me rends compte que, malgré l’horreur, je parvenais à rester à la surface.
J’en étais capable jusqu’à cette fameuse première crise d’angoisse. Ce n’était pas le genre de crise que j’avais déjà pu avoir par le passé, qui arrive et qui passe quelques minutes plus tard. Celle-là a duré sans céder. C’est comme si d’un coup toute cette réalité m’avait éclaté au visage, comme si cette partie détachée c’était bel et bien reconnectée.
Depuis je suis terrassée jour et nuit par mes angoisses. J’ai sombré dans une hypocondrie tellement forte qu’elle me paralyse dans mon quotidien. Je n’arrive plus à prendre la voiture, à rester seule… Sortir de chez moi est devenu extrêmement compliqué. Les xxx m’aident un peu, et je continue le suivi psy… mais je suis littéralement épuisée. Je ressens constamment un profond malaise physique, de nombreuses douleurs…
Le stress post-traumatique peut-il à lui seul me rendre si mal? Avez-vous ressenti de telles choses durant votre deuil? Je suis entourée mais je me sens si seule.
Merci d’avance pour vos témoignages.