Chorioamniotite à 21+4 SA + suspicion béance col
Posté : 09 février 2025, 12:27
Bonjour à tous,
Alors voilà en juillet j’ai eu la chance d’être enceinte de ma petite Gabrielle que j’ai eu au bout du quatrième transfert car je suis en PMA. (Depuis 2 ans)
Tous mes autres transferts étaient négatif. Il n’y a qu’elle qui s’est accroché.
Depuis le début, la grossesse se passait bien, quelques petits saignements jusque-là assez normal, puis un jour le drame, à 19 SA + quelques jours, un saignement abondant, je cours aux urgences et on me dit que mon col a raccourci à 23 mm, donc je suis hospitalisé, je suis en MAP sévère.
Il m’était déjà difficile d’obtenir cette grossesse et voilà qu’elle était menacée. Les médecins me prépare au pire me disent qu’il se peut que je perde mon bébé. À ce moment-là. Je ne savais pas encore que c’était une petite fille car on voulait garder la surprise pour la naissance.
On me fait des prélèvements, mais pas de chance nous sommes veille de jour férié avant le week-end. Je ne sais pas si je suis maudite, mais mes prélèvements ont mis plus de temps à arriver, on les a eu 2/3jr après. On m’a détecté deux infections, une vaginose et E.coli, on me dit qu’il y a la possibilité d’un cerclage à chaud, mais qu’à cause des infections c’est compromis je reste hospitalisé une semaine. Mon col diminue à 16 mm. Puis voilà après traitement antibiotique, on ne sait pas si mes infections ont été éradiqué mais on me fait le cerclage à chaud, on me renvoie chez moi avec une ordonnance.
Je lis sur l’ordonnance que j’ai un prochain rendez-vous après 32 SA pour couper le cerclage et une ordonnance pour faire des prélèvements tous les 15 jours, en lisant cela sur l’ordonnance j’ai repris espoir.
Je me suis dit que ma grossesse était sans doute sauvé.
Je rentre chez moi et 10 jours après j’ai des contractions qui ont débuté depuis le matin étant ma première grossesse, je n’avais pas réalisé qu’il s’agissait de contraction, je suis arrivé à l’hôpital en fin de journée à bout de souffle après avoir eu des contractions toute la journée, on me dit que mon cerclage est trop tendu qu’il va falloir le couper, on me le coupe, quelques heures après, mon col s’ouvre on me ramène en salle d’accouchement.
La nuit passe, mais mon col ne bouge plus je n’ai plus de contractions, on me dit le matin quand on va me remonter en Chambre, je croise encore les doigts car la poche n’est pas rompu, je me dis que tout espoir est permis, sauf que quelques minutes après au moment de me monter en chambre, je fais une poussée de fièvre et la sage femme me dit que je fais une chorioamniotite et qu’on va devoir déclencher l’accouchement pour m’éviter une septicémie. C’est alors que je découvre que j’attendais une fille, je le savais tout au fond de moi j’en étais sûre, j’en étais convaincu et voilà que cela se confirme, mais malheureusement pour moi je l’ai appris au moment où je la perdais, c’était le 17 novembre 2024 à 21 SA +4.
Mon cœur s’est brisé, et depuis il est toujours brisé. J’ai cette sensation que mon cœur est parti ce jour là avec ma fille.
Mon frère a eu sa fille il y a 17 jours dans le même hôpital il m’a été impossible de mettre un pied dans cet hôpital.
J’ai dû prendre mon courage à deux mains pour aller les visiter chez eux.
La première fois j’ai tenu la petite très peu de temps dans mes bras car j’avais le cœur en miettes. J’étais très heureuse pour eux bien sûr mais très triste pour moi en même temps en partant j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans la voiture.
Hier j’y suis allé pour la seconde fois j’ai tenu la petite dans mes bras toute l’après-midi, ça allait très bien j’ai même passé un très bon moment. Je me suis dit que peut-être la peine du deuil était presque derrière moi.
Mais en rentrant, une heure après je me suis posé sur mon canapé, et voilà pluie de larmes incontrôlable depuis hier soir… je me réveille et c’est pareil, je suis en larmes.
Je me demande à quand sera mon tour à quand je tiendrai mon enfant dans mes bras. Tout cela est si dur… J’ai l’impression de devenir folle et d’être aigrie.
Pour couronner, le tout, j’ai demandé à ma gynécologue de la PMA de me refaire des examens, afin de savoir où en était ma fertilité, et là le couperet tombe, en deux ans de PMA, j’ai perdu la moitié de ma fertilité. Sachant que j’y suis à la base car je n’ai plus de trompes et là j’ai l’impression qu’un autre problème va venir s’ajouter à mes problèmes de plus, j’ai une « suspicion de béance du col fonctionnelle », car test de la bougie numéro 8 négatif mais mon col avait quand même raccourci pas mal lors du drame.
Du coup, avec mon conjoint nous avons décidé de repartir sur les transferts au prochain cycle, mais voilà, je suis habitée par la peur. La peur de ne plus y arriver. La peur de ne plus avoir de positif. Je suis dévastée.
Merci de m’avoir lu, depuis la perte de ma fille, je lis des témoignages sur ce forum, ainsi que des histoires semblables à la mienne qui finissent bien afin de me donner du courage. Mais malgré tout je vois tout en noire.
Aujourd’hui j’avais envie de déposer mon drame et mon chagrin quelque part, de le raconter et de dire ce que je ressentais.
Merci,
Angie, mam’ange de Gabrielle.
Alors voilà en juillet j’ai eu la chance d’être enceinte de ma petite Gabrielle que j’ai eu au bout du quatrième transfert car je suis en PMA. (Depuis 2 ans)
Tous mes autres transferts étaient négatif. Il n’y a qu’elle qui s’est accroché.
Depuis le début, la grossesse se passait bien, quelques petits saignements jusque-là assez normal, puis un jour le drame, à 19 SA + quelques jours, un saignement abondant, je cours aux urgences et on me dit que mon col a raccourci à 23 mm, donc je suis hospitalisé, je suis en MAP sévère.
Il m’était déjà difficile d’obtenir cette grossesse et voilà qu’elle était menacée. Les médecins me prépare au pire me disent qu’il se peut que je perde mon bébé. À ce moment-là. Je ne savais pas encore que c’était une petite fille car on voulait garder la surprise pour la naissance.
On me fait des prélèvements, mais pas de chance nous sommes veille de jour férié avant le week-end. Je ne sais pas si je suis maudite, mais mes prélèvements ont mis plus de temps à arriver, on les a eu 2/3jr après. On m’a détecté deux infections, une vaginose et E.coli, on me dit qu’il y a la possibilité d’un cerclage à chaud, mais qu’à cause des infections c’est compromis je reste hospitalisé une semaine. Mon col diminue à 16 mm. Puis voilà après traitement antibiotique, on ne sait pas si mes infections ont été éradiqué mais on me fait le cerclage à chaud, on me renvoie chez moi avec une ordonnance.
Je lis sur l’ordonnance que j’ai un prochain rendez-vous après 32 SA pour couper le cerclage et une ordonnance pour faire des prélèvements tous les 15 jours, en lisant cela sur l’ordonnance j’ai repris espoir.
Je me suis dit que ma grossesse était sans doute sauvé.
Je rentre chez moi et 10 jours après j’ai des contractions qui ont débuté depuis le matin étant ma première grossesse, je n’avais pas réalisé qu’il s’agissait de contraction, je suis arrivé à l’hôpital en fin de journée à bout de souffle après avoir eu des contractions toute la journée, on me dit que mon cerclage est trop tendu qu’il va falloir le couper, on me le coupe, quelques heures après, mon col s’ouvre on me ramène en salle d’accouchement.
La nuit passe, mais mon col ne bouge plus je n’ai plus de contractions, on me dit le matin quand on va me remonter en Chambre, je croise encore les doigts car la poche n’est pas rompu, je me dis que tout espoir est permis, sauf que quelques minutes après au moment de me monter en chambre, je fais une poussée de fièvre et la sage femme me dit que je fais une chorioamniotite et qu’on va devoir déclencher l’accouchement pour m’éviter une septicémie. C’est alors que je découvre que j’attendais une fille, je le savais tout au fond de moi j’en étais sûre, j’en étais convaincu et voilà que cela se confirme, mais malheureusement pour moi je l’ai appris au moment où je la perdais, c’était le 17 novembre 2024 à 21 SA +4.
Mon cœur s’est brisé, et depuis il est toujours brisé. J’ai cette sensation que mon cœur est parti ce jour là avec ma fille.
Mon frère a eu sa fille il y a 17 jours dans le même hôpital il m’a été impossible de mettre un pied dans cet hôpital.
J’ai dû prendre mon courage à deux mains pour aller les visiter chez eux.
La première fois j’ai tenu la petite très peu de temps dans mes bras car j’avais le cœur en miettes. J’étais très heureuse pour eux bien sûr mais très triste pour moi en même temps en partant j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans la voiture.
Hier j’y suis allé pour la seconde fois j’ai tenu la petite dans mes bras toute l’après-midi, ça allait très bien j’ai même passé un très bon moment. Je me suis dit que peut-être la peine du deuil était presque derrière moi.
Mais en rentrant, une heure après je me suis posé sur mon canapé, et voilà pluie de larmes incontrôlable depuis hier soir… je me réveille et c’est pareil, je suis en larmes.
Je me demande à quand sera mon tour à quand je tiendrai mon enfant dans mes bras. Tout cela est si dur… J’ai l’impression de devenir folle et d’être aigrie.
Pour couronner, le tout, j’ai demandé à ma gynécologue de la PMA de me refaire des examens, afin de savoir où en était ma fertilité, et là le couperet tombe, en deux ans de PMA, j’ai perdu la moitié de ma fertilité. Sachant que j’y suis à la base car je n’ai plus de trompes et là j’ai l’impression qu’un autre problème va venir s’ajouter à mes problèmes de plus, j’ai une « suspicion de béance du col fonctionnelle », car test de la bougie numéro 8 négatif mais mon col avait quand même raccourci pas mal lors du drame.
Du coup, avec mon conjoint nous avons décidé de repartir sur les transferts au prochain cycle, mais voilà, je suis habitée par la peur. La peur de ne plus y arriver. La peur de ne plus avoir de positif. Je suis dévastée.
Merci de m’avoir lu, depuis la perte de ma fille, je lis des témoignages sur ce forum, ainsi que des histoires semblables à la mienne qui finissent bien afin de me donner du courage. Mais malgré tout je vois tout en noire.
Aujourd’hui j’avais envie de déposer mon drame et mon chagrin quelque part, de le raconter et de dire ce que je ressentais.
Merci,
Angie, mam’ange de Gabrielle.