Le retour à la maison après mon IMG..
Posté : 23 mars 2024, 08:30
Bonjour à toutes et à tous,
Me voilà de retour à la maison, je ne me suis sentie jamais aussi mal et seule j’ai tellement de chagrin que j’ai l’impression qu’en partant elle a emporté avec elle mon cœur..
J’avais eu déjà très peur les jours qui ont précédé la date de mon IMG, c’était une sorte de compte à rebours depuis qu’on me l’avait annoncé..
Lundi je finalise tout avec les pompes funèbres pour le devenir du corps que j’ai pris en charge, mon frère arrive le soir..
Le lendemain, la veille de l’IMG, j’avais beaucoup d’appréhension, des crises d’angoisses, mon cœur qui palpitait énormément.. je n’avais pas presque pas mangé tellement que la boule à l’estomac était forte, j’ai beaucoup pleuré la nuit et j’ai eu une insomnie totale
A 8 h, je devais être à l’hôpital, j’y suis allée accompagné de mon grand frère qui tentait comme il pouvait de me rassurer..
Ils nous font descendre dans le bloc vers 8h40, ils m’ont posé la péridurale, j’ai senti s’endormir mes jambes et de fort fourmillements, à partir de là, ils m’ont placé les tiges d’algues pour agrandir mon col et m’ont placé le premier médicament d’ocytocine et à partir de là.. l’enfer
J’ai eu les effets indésirables, vomissements, fièvre, très froid au point que mes dents claquaient très fort..
le premier ne fonctionne pas.. ensuite le deuxième.. toujours rien.. dilatation du col qu’a 1 doigt, ils me percent la poche des eaux début d’après midi et me placent le 3 eme..
toujours rien.. je vois partir l’équipe de jour et l’équipe de nuit qui arrive, on a été jusqu’au 4 eme médicaments administrés à 23h..
cette journée était devenue interminable, j’étais épuisée et les effets secondaires à chaque administration compliquait tout le travail..
A deux heures du matin, la sage femme revient me voir, toujours rien.. elle me dit qu’à ce moment là à 3 h ils m’administreraient le dernier comprimé mais que c’était « la dernière chance » après ça repousserait à 8h du matin et qu’il faudrait sûrement utiliser une pompe.. j’avais très peur et j’étais à bout de fatigue j’ai perdu beaucoup de sang en plus..
j’ai fait plusieurs malaise vagaux, j’ai même parlé à mon frère en disant que si ça se passait mal je voudrais être auprès de Papa sur une tombe à côté avec ma petite Léna
Une des deux sage femmes a pris le temps de venir me voir et me parler, elle m’a dit il faut que vous acceptez de la laisser partir.. elle ne pourra y arriver dans ce monde, elle souffre déjà, il faut la laisser maintenant j’ai tellement pleuré et à ce moment là je me suis concentrée j’ai parlé à mon bébé je lui ai dit à quel point je l’aimais et que je faisais ça pour elle et pour nous, que je l’accompagne pour partir elle ne sera pas seule, qu’elle peut y aller, Papi sera là pour prendre soin d’elle.. je lui répétait, répétait pour qu’elle parte en paix..
J’ai senti bougé mon ventre, comme si elle se débattait puis plus rien.. la sage femme revient me voir et là je la sens descendre.. elle confirme que je suis entrain d’accoucher elle partait
Ils m’ont retiré le placenta, j’ai pleuré beaucoup
Elle n’était plus là.. elle n’était plus dans mon ventre mon petit ange
Elles sont allées la préparer avec les affaires que j’ai apporté
Elle était toute belle, sa peau toute rouge mais tellement jolie elle semblait apaisé
Je l’ai pris dans mes bras et je lui ai dit à quel point je l’aime et je l’aimerai toujours, je l’ai baptisé moi même pour qu’elle parte en paix et je lui ai demandé pardon, qu’elle me pardonne pour tout ce que j’ai fait que je n’avais pas le choix et que c’était pour son bien mais qu’elle sera toujours dans mon cœur et pour l’éternité
J’ai pu la revoir l’après midi et hier matin avant mon départ
Maintenant le retour à la maison est difficile.. elle me manque tellement je pose ma main sur mon ventre en ayant tellement de chagrin je ne sais pas comment me relever de tout cela..
Ma mère arrive aujourd’hui pour être près de moi une semaine et pour les funérailles de ma bébé
Merci à tous d’être là pour nous toutes et tous qui vivont cela.. c’est tellement douloureux
Si il y a des mamange ou des paranges dans le 31 ou autour qui souhaitent qu’on se rencontre d’ici quelques semaines j’en serai heureuse
Me voilà de retour à la maison, je ne me suis sentie jamais aussi mal et seule j’ai tellement de chagrin que j’ai l’impression qu’en partant elle a emporté avec elle mon cœur..
J’avais eu déjà très peur les jours qui ont précédé la date de mon IMG, c’était une sorte de compte à rebours depuis qu’on me l’avait annoncé..
Lundi je finalise tout avec les pompes funèbres pour le devenir du corps que j’ai pris en charge, mon frère arrive le soir..
Le lendemain, la veille de l’IMG, j’avais beaucoup d’appréhension, des crises d’angoisses, mon cœur qui palpitait énormément.. je n’avais pas presque pas mangé tellement que la boule à l’estomac était forte, j’ai beaucoup pleuré la nuit et j’ai eu une insomnie totale
A 8 h, je devais être à l’hôpital, j’y suis allée accompagné de mon grand frère qui tentait comme il pouvait de me rassurer..
Ils nous font descendre dans le bloc vers 8h40, ils m’ont posé la péridurale, j’ai senti s’endormir mes jambes et de fort fourmillements, à partir de là, ils m’ont placé les tiges d’algues pour agrandir mon col et m’ont placé le premier médicament d’ocytocine et à partir de là.. l’enfer
J’ai eu les effets indésirables, vomissements, fièvre, très froid au point que mes dents claquaient très fort..
le premier ne fonctionne pas.. ensuite le deuxième.. toujours rien.. dilatation du col qu’a 1 doigt, ils me percent la poche des eaux début d’après midi et me placent le 3 eme..
toujours rien.. je vois partir l’équipe de jour et l’équipe de nuit qui arrive, on a été jusqu’au 4 eme médicaments administrés à 23h..
cette journée était devenue interminable, j’étais épuisée et les effets secondaires à chaque administration compliquait tout le travail..
A deux heures du matin, la sage femme revient me voir, toujours rien.. elle me dit qu’à ce moment là à 3 h ils m’administreraient le dernier comprimé mais que c’était « la dernière chance » après ça repousserait à 8h du matin et qu’il faudrait sûrement utiliser une pompe.. j’avais très peur et j’étais à bout de fatigue j’ai perdu beaucoup de sang en plus..
j’ai fait plusieurs malaise vagaux, j’ai même parlé à mon frère en disant que si ça se passait mal je voudrais être auprès de Papa sur une tombe à côté avec ma petite Léna
Une des deux sage femmes a pris le temps de venir me voir et me parler, elle m’a dit il faut que vous acceptez de la laisser partir.. elle ne pourra y arriver dans ce monde, elle souffre déjà, il faut la laisser maintenant j’ai tellement pleuré et à ce moment là je me suis concentrée j’ai parlé à mon bébé je lui ai dit à quel point je l’aimais et que je faisais ça pour elle et pour nous, que je l’accompagne pour partir elle ne sera pas seule, qu’elle peut y aller, Papi sera là pour prendre soin d’elle.. je lui répétait, répétait pour qu’elle parte en paix..
J’ai senti bougé mon ventre, comme si elle se débattait puis plus rien.. la sage femme revient me voir et là je la sens descendre.. elle confirme que je suis entrain d’accoucher elle partait
Ils m’ont retiré le placenta, j’ai pleuré beaucoup
Elle n’était plus là.. elle n’était plus dans mon ventre mon petit ange
Elles sont allées la préparer avec les affaires que j’ai apporté
Elle était toute belle, sa peau toute rouge mais tellement jolie elle semblait apaisé
Je l’ai pris dans mes bras et je lui ai dit à quel point je l’aime et je l’aimerai toujours, je l’ai baptisé moi même pour qu’elle parte en paix et je lui ai demandé pardon, qu’elle me pardonne pour tout ce que j’ai fait que je n’avais pas le choix et que c’était pour son bien mais qu’elle sera toujours dans mon cœur et pour l’éternité
J’ai pu la revoir l’après midi et hier matin avant mon départ
Maintenant le retour à la maison est difficile.. elle me manque tellement je pose ma main sur mon ventre en ayant tellement de chagrin je ne sais pas comment me relever de tout cela..
Ma mère arrive aujourd’hui pour être près de moi une semaine et pour les funérailles de ma bébé
Merci à tous d’être là pour nous toutes et tous qui vivont cela.. c’est tellement douloureux
Si il y a des mamange ou des paranges dans le 31 ou autour qui souhaitent qu’on se rencontre d’ici quelques semaines j’en serai heureuse