Notre petit garçon a rejoint les étoiles le jeudi 18 août 2016...
Posté : 03 septembre 2016, 11:59
Bonjour,
1ère grossesse a 40 ans, le jour de mon anniversaire il était déjà là depuis une semaine et je ne le savais pas encore... Nous allions devenir parents... l'attente de cette 1ère écho... r.a.s. ... là nous étions heureux et nous commencions a en parler autour de nous. Mais ce n'était sans attendre cette fameuse prise de sang de marqueurs... là tout a basculé. Echo de contrôle et tout s'est enchainé, génétique, amnio, IMG.
Nous avons été super bien entouré ce jour là par le personnel médical, mais ma détresse lorsque j'ai accouché... Je crois que je ne comprenais plus rien... je donnai la vie... mais non la mort, mais il était bien réel ce bébé... Et pendant cette longue journée (contractions à 9h30 arrivée du bébé à 19h10) dans les salles à coté des pleurs d'enfant que je ne voulais pas entendre, je restais concentré. Je voulais et à la fois non qu'il sorte mais on avait pas le choix, ses fonctions vitales étaient engagées, que de souffrances pour ce bébé. On m'a rassuré, on m'a dit que les contractions seraient si fortes que le cœur de mon bébé ne résisterai pas.
Nous avons voulu le voir alors qu'au début non ! Et puis ils nous l'ont préparé.
Je l'ai pris quelques instants dans mes mains. Là une sensation de plénitude, il était si petit mais son visage si beau, si calme... Son petit nez dessiné, son visage... même si c'était à 16,6 semaines aménorrhées. Mon compagnon a demandé le sexe, "c'est un petit garçon", notre petit garçon...
Le suivi psy nous a fait beaucoup de bien et on a la chance de bien communiquer avec mon conjoint.
Que je l'aime mon compagnon. Mais que c'est difficile ce chagrin à surmonter...
Mais je n'ai pas encore repris le travail et je viens à peine de reprendre la voiture seule pour faire quelques courses. Cette confrontation au monde extérieur ne se fait pas naturellement, il faut du temps... J'ai l'impression d'être dans une bulle de vivre en parallèle, même si je fais l'effort de faire comme si j'avance, je constate que j'ai un autre rythme.
Nous avons rendez-vous jeudi prochain pour les résultats de différents examens (amnio, autopsie)
Réponse ou pas... à ce jour... peu d'importance ou alors j'ai peur de re-craquer. Qu'il est difficile !
J'ai beau me consoler en me disant que nous l'avons appris tôt mais la peine ne peut être minimisée. Ce bébé était bien là je commençai à le sentir au touché et une fois il a bougé (le soir qu'on a appris que j'allais faire une img, comme s'il me faisait un signe, j'aime à croire qu'il comprenait... qu'il pouvait sentir l'amour que nous avions déjà pour lui) Je voulais être maman pour ce petit être mais j'étais déjà sa maman c'est sûr.
Que ça fait mal, je pleure encore c'est paradoxal ce sentiment de vouloir avancer et à la fois la peur d'oublier ! mais il est dans mon cœur. C'est notre histoire, notre histoire de couple, de famille.
Je veux avoir l'espoir que tout ira vers le beau, le bonheur, l'amour, la vie...
Merci à l'association d'exister et de permettre que nos pensées gardent trace.
1ère grossesse a 40 ans, le jour de mon anniversaire il était déjà là depuis une semaine et je ne le savais pas encore... Nous allions devenir parents... l'attente de cette 1ère écho... r.a.s. ... là nous étions heureux et nous commencions a en parler autour de nous. Mais ce n'était sans attendre cette fameuse prise de sang de marqueurs... là tout a basculé. Echo de contrôle et tout s'est enchainé, génétique, amnio, IMG.
Nous avons été super bien entouré ce jour là par le personnel médical, mais ma détresse lorsque j'ai accouché... Je crois que je ne comprenais plus rien... je donnai la vie... mais non la mort, mais il était bien réel ce bébé... Et pendant cette longue journée (contractions à 9h30 arrivée du bébé à 19h10) dans les salles à coté des pleurs d'enfant que je ne voulais pas entendre, je restais concentré. Je voulais et à la fois non qu'il sorte mais on avait pas le choix, ses fonctions vitales étaient engagées, que de souffrances pour ce bébé. On m'a rassuré, on m'a dit que les contractions seraient si fortes que le cœur de mon bébé ne résisterai pas.
Nous avons voulu le voir alors qu'au début non ! Et puis ils nous l'ont préparé.
Je l'ai pris quelques instants dans mes mains. Là une sensation de plénitude, il était si petit mais son visage si beau, si calme... Son petit nez dessiné, son visage... même si c'était à 16,6 semaines aménorrhées. Mon compagnon a demandé le sexe, "c'est un petit garçon", notre petit garçon...
Le suivi psy nous a fait beaucoup de bien et on a la chance de bien communiquer avec mon conjoint.
Que je l'aime mon compagnon. Mais que c'est difficile ce chagrin à surmonter...
Mais je n'ai pas encore repris le travail et je viens à peine de reprendre la voiture seule pour faire quelques courses. Cette confrontation au monde extérieur ne se fait pas naturellement, il faut du temps... J'ai l'impression d'être dans une bulle de vivre en parallèle, même si je fais l'effort de faire comme si j'avance, je constate que j'ai un autre rythme.
Nous avons rendez-vous jeudi prochain pour les résultats de différents examens (amnio, autopsie)
Réponse ou pas... à ce jour... peu d'importance ou alors j'ai peur de re-craquer. Qu'il est difficile !
J'ai beau me consoler en me disant que nous l'avons appris tôt mais la peine ne peut être minimisée. Ce bébé était bien là je commençai à le sentir au touché et une fois il a bougé (le soir qu'on a appris que j'allais faire une img, comme s'il me faisait un signe, j'aime à croire qu'il comprenait... qu'il pouvait sentir l'amour que nous avions déjà pour lui) Je voulais être maman pour ce petit être mais j'étais déjà sa maman c'est sûr.
Que ça fait mal, je pleure encore c'est paradoxal ce sentiment de vouloir avancer et à la fois la peur d'oublier ! mais il est dans mon cœur. C'est notre histoire, notre histoire de couple, de famille.
Je veux avoir l'espoir que tout ira vers le beau, le bonheur, l'amour, la vie...
Merci à l'association d'exister et de permettre que nos pensées gardent trace.