Leila, petite danseuse étoile
Posté : 02 septembre 2016, 10:05
Ma danseuse étoile,
Voilà presque 19 mois que tu née parmi les anges, autant de temps où chaque jour ma première et ma dernière pensée t’appartiennent.
Le temps a passé, mais peine à faire son œuvre…
Avec ton départ, c’est la vie qu’il m’a fallu réapprendre, c’est un combat de chaque instant, même si je sais que tu m’accompagnes, et que ton petit frère m’a redonné confiance, il y a toujours le manque, ton cœur contre le mien que je ne sentirais jamais, tes yeux que je n’ai jamais vus, et ton odeur qui n’est qu’un souvenir.
Alors aujourd’hui, et comme beaucoup d’autres jours, je me sens bien seule face à ma peine, et plus le temps passe, et moins on me parle de toi… d’autant que ton frère est là, plein de vie.
Ma princesse, j’en suis toujours à me demander comment serait la vie avec toi, à qui tu ressemblerais, ce que tu aimerais, serais-tu câline, bavarde, malicieuse ?
Je me rappelle de tous ces moments passés avec toi, lorsque nous ne faisions qu’unes. Et de tous ces moments de bonheur que tu nous a offerts. En fait, c’est probablement la meilleure période de ma vie : tout était parfait, tout était possible. En 8 mois de grossesse, nous nous sommes mariés, nous avons voyagé, j’ai fêté mes 30 ans, et surtout tu étais là… Bref, la vie devant soi.
Puis est arrivé le 26 novembre, dernière écho, et l’impensable, l’insoutenable… Nous étions sonné, nous ne pouvions pas réaliser… Comment ?
Ce non-choix insupportable et impossible à assumer. Tu es arrivée le 16/12 à 19h48, dans le silence, belle blonde de 46 cm pour 2.5 kg.
Et après ? Hé bien rien, black-out. Je suis même incapable de me rappeler ce que j’ai fait de mes journées lors de mon congé maternité.. Le cerveau et ses facultés d’occulter…
Je me rappelle juste ce besoin vital de retomber enceinte très vite, d’autant que nous avions mis deux ans pour t’avoir.
Et c’est arrivé, même pas trois mois après. Une grossesse longue, longue. Je n’en pouvais plus d’attendre ton frère. Il devait sentir l’impatience car il est venu à 36SA, c’était le 11/11, un jour de victoire .
J’étais terrorisée durant l’accouchement, tellement peur de ne pas l’entendre pleurer, que le rêve se transforme en cauchemar encore une fois…
Mais non, ton petit frère était bien là, vivant, tout chaud. Même modèle que toi, même gabarit car même terme à quelques jours prêt, version brune.
Mon étoile, ton frère c’est le soleil qui est revenu chez nous, il est merveilleux.
C’est grâce à lui que je suis revenue à la vie, ce fût une renaissance pour moi aussi.
Pour autant, mon deuil me semble toujours impossible. Ce que je vis avec ton frère, je ne le vis pas avec toi. Cet amour que j’avais pour toi est encore là, en attente.. Pour toujours.
Cela fait longtemps que je n’étais plus venue écrire sur ce forum, mais aujourd’hui j’ai besoin de te faire exister quelque part où tout le monde comprend
Je t’aime ma fille
Voilà presque 19 mois que tu née parmi les anges, autant de temps où chaque jour ma première et ma dernière pensée t’appartiennent.
Le temps a passé, mais peine à faire son œuvre…
Avec ton départ, c’est la vie qu’il m’a fallu réapprendre, c’est un combat de chaque instant, même si je sais que tu m’accompagnes, et que ton petit frère m’a redonné confiance, il y a toujours le manque, ton cœur contre le mien que je ne sentirais jamais, tes yeux que je n’ai jamais vus, et ton odeur qui n’est qu’un souvenir.
Alors aujourd’hui, et comme beaucoup d’autres jours, je me sens bien seule face à ma peine, et plus le temps passe, et moins on me parle de toi… d’autant que ton frère est là, plein de vie.
Ma princesse, j’en suis toujours à me demander comment serait la vie avec toi, à qui tu ressemblerais, ce que tu aimerais, serais-tu câline, bavarde, malicieuse ?
Je me rappelle de tous ces moments passés avec toi, lorsque nous ne faisions qu’unes. Et de tous ces moments de bonheur que tu nous a offerts. En fait, c’est probablement la meilleure période de ma vie : tout était parfait, tout était possible. En 8 mois de grossesse, nous nous sommes mariés, nous avons voyagé, j’ai fêté mes 30 ans, et surtout tu étais là… Bref, la vie devant soi.
Puis est arrivé le 26 novembre, dernière écho, et l’impensable, l’insoutenable… Nous étions sonné, nous ne pouvions pas réaliser… Comment ?
Ce non-choix insupportable et impossible à assumer. Tu es arrivée le 16/12 à 19h48, dans le silence, belle blonde de 46 cm pour 2.5 kg.
Et après ? Hé bien rien, black-out. Je suis même incapable de me rappeler ce que j’ai fait de mes journées lors de mon congé maternité.. Le cerveau et ses facultés d’occulter…
Je me rappelle juste ce besoin vital de retomber enceinte très vite, d’autant que nous avions mis deux ans pour t’avoir.
Et c’est arrivé, même pas trois mois après. Une grossesse longue, longue. Je n’en pouvais plus d’attendre ton frère. Il devait sentir l’impatience car il est venu à 36SA, c’était le 11/11, un jour de victoire .
J’étais terrorisée durant l’accouchement, tellement peur de ne pas l’entendre pleurer, que le rêve se transforme en cauchemar encore une fois…
Mais non, ton petit frère était bien là, vivant, tout chaud. Même modèle que toi, même gabarit car même terme à quelques jours prêt, version brune.
Mon étoile, ton frère c’est le soleil qui est revenu chez nous, il est merveilleux.
C’est grâce à lui que je suis revenue à la vie, ce fût une renaissance pour moi aussi.
Pour autant, mon deuil me semble toujours impossible. Ce que je vis avec ton frère, je ne le vis pas avec toi. Cet amour que j’avais pour toi est encore là, en attente.. Pour toujours.
Cela fait longtemps que je n’étais plus venue écrire sur ce forum, mais aujourd’hui j’ai besoin de te faire exister quelque part où tout le monde comprend
Je t’aime ma fille