Sarah,
Merci de partager ce haut. Ça donne de l'espoir. Je te souhaite que cette dynamique positive t'apporte très vite des petits et des grands bonheurs.
img a 23S - 7 semaines apres
Re: img a 23S - 7 semaines apres
Maman de deux garçons de 9 et 7 ans. Fausse-couche à 3 mois de grossesse en juin 2015. IMG à 4 mois de grossesse en juillet 2016
Re: img a 23S - 7 semaines apres
Bonjour,
Et bien la vague est redescendue... 3 mois aujourd hui que mon ange est parti.
Pour mon entourage, cela semble deja loin.
Moi, je vis cette douleur tous les jours. Je me sens tellement seule. Je n ai personne avec qui en parler. Car en parler c'est deranger, ressasser.
Mon mari ne comprend pas de me voir encore en pleurs certains soirs, lorsque je rentre du travail. Je garde le sourire toute la journee avec les collegues et les clients. Mais le soir, mon coeur est trop lourd, et parfois je craque.
Ca fait 3 mois et je devais accoucher dans moins d'1 mois... Est ce que c'est normal d etre aussi triste encore apres 3 mois ? Est ce que j'exagere ?
Je me sens tellemt seule et en meme temps je m eloigne de mes amies car je n ai plus rien a leurs raconter. Seule la peine m envahit, moi qui suit la blagueuse.
Je suis tres fatiguee... et mon fils me manque...
Et bien la vague est redescendue... 3 mois aujourd hui que mon ange est parti.
Pour mon entourage, cela semble deja loin.
Moi, je vis cette douleur tous les jours. Je me sens tellement seule. Je n ai personne avec qui en parler. Car en parler c'est deranger, ressasser.
Mon mari ne comprend pas de me voir encore en pleurs certains soirs, lorsque je rentre du travail. Je garde le sourire toute la journee avec les collegues et les clients. Mais le soir, mon coeur est trop lourd, et parfois je craque.
Ca fait 3 mois et je devais accoucher dans moins d'1 mois... Est ce que c'est normal d etre aussi triste encore apres 3 mois ? Est ce que j'exagere ?
Je me sens tellemt seule et en meme temps je m eloigne de mes amies car je n ai plus rien a leurs raconter. Seule la peine m envahit, moi qui suit la blagueuse.
Je suis tres fatiguee... et mon fils me manque...
Re: img a 23S - 7 semaines apres
Courage.
Je suis dans la situation que tu décrivais il y a un mois, avec le retour des règles, l'envie de perdre ces quelques kilos en trop, l'envie d'avancer et de positiver, je savoure.... Mais je sais qu'à la prochaine date anniversaire je vais probablement m'effondrer à nouveau, comme toi. Même si la plupart du temps je suis en apparence tout à fait bien... Y'aura encore des bas et des hauts, et seules les autres mères ayant perdu un enfant peuvent savoir combien on souffre. Pour les autres, c'est incompréhensible.
Je te souhaite que cette baisse de moral ne s'éternise pas, qu'un peu de positif te fasse avancer, que tu aies envie de faire des projets, plein de projets... On n'oublie jamais notre enfant perdu mais on doit finit par vivre sans souffrir. Alors courage, tiens le coup !
Je suis dans la situation que tu décrivais il y a un mois, avec le retour des règles, l'envie de perdre ces quelques kilos en trop, l'envie d'avancer et de positiver, je savoure.... Mais je sais qu'à la prochaine date anniversaire je vais probablement m'effondrer à nouveau, comme toi. Même si la plupart du temps je suis en apparence tout à fait bien... Y'aura encore des bas et des hauts, et seules les autres mères ayant perdu un enfant peuvent savoir combien on souffre. Pour les autres, c'est incompréhensible.
Je te souhaite que cette baisse de moral ne s'éternise pas, qu'un peu de positif te fasse avancer, que tu aies envie de faire des projets, plein de projets... On n'oublie jamais notre enfant perdu mais on doit finit par vivre sans souffrir. Alors courage, tiens le coup !
Maman par adoption de deux puces de 13 et 9 ans,
Un bébé né sans vie suite à une IMG le 11 aout 2016, à 4 mois 1/2 de grossesse
Un bébé né sans vie suite à une IMG le 11 aout 2016, à 4 mois 1/2 de grossesse
Re: img a 23S - 7 semaines apres
Bonjour,
Je me décide enfin à vous écrire. Cela fait 7 semaines ce jour chaque lundi est une souffrance pour moi. Comme je compatis avec cette impression que personne ne nous comprend d être seule avec cette souffrance qui me ronge. J ai repris mon travail il y a une semaine et aucune motivation j y vais par rapport au côté financier. J en veux à la terre entière pourquoi est ce tomber sur moi. J ai 40 ans et lors de l'échographie du 3e mois on a découvert une clarté nucale élevée plus tard l'amniocentese à confirmer le diagnostic de T21 et la le début de l enfer tout s est écroulé même si au fond de moi je sentais que quelque chose cloché. L IMG a été un cauchemar à plus de 17 SA, j ai du aider en poussant car mon bb était en siège. Durant la première semaine j ai été en plein déni pour moi c était pas possible qu on m est pris mon bb je continuais à mettre ma main sur mon ventre. J ai refusé de le voir de connaître le sexe.
10 jours plus tard j ai rencontré la cadre du service de maternité afin de voir les photos et connaître le sexe de mon ptit ange il s avérait que c était une fille. Cela m à aidé à me mettre face à cette dure réalité. Je pense que perdre un enfant est la pire chose qui puisse arriver à une femme. Depuis cette tragédie je survis, fais semblant de sourire, plus de goût à rien, je ne supporte plus rien, je Pete des câbles des crises d angoisse de pleurs, je suis déjà maman de jumelle de 16 ans issue d une union précédente j essaye de me raccrocher à elles mais y a des jours où meme cela n à plus d importance. Je n ai qu une obsession c est de retomber enceinte même si je suis rongée par la peur de ne pas réussir que cet enfer se reproduise. J ai la même sensation de fatigue chronique je me coupe du monde.
Est ce normal de me sentir si impuissante d en vouloir à tout le monde d être dans cet état léthargique ou plus rien ne m atteins à part ma tristesse
Merci pour vos témoignages
Je me décide enfin à vous écrire. Cela fait 7 semaines ce jour chaque lundi est une souffrance pour moi. Comme je compatis avec cette impression que personne ne nous comprend d être seule avec cette souffrance qui me ronge. J ai repris mon travail il y a une semaine et aucune motivation j y vais par rapport au côté financier. J en veux à la terre entière pourquoi est ce tomber sur moi. J ai 40 ans et lors de l'échographie du 3e mois on a découvert une clarté nucale élevée plus tard l'amniocentese à confirmer le diagnostic de T21 et la le début de l enfer tout s est écroulé même si au fond de moi je sentais que quelque chose cloché. L IMG a été un cauchemar à plus de 17 SA, j ai du aider en poussant car mon bb était en siège. Durant la première semaine j ai été en plein déni pour moi c était pas possible qu on m est pris mon bb je continuais à mettre ma main sur mon ventre. J ai refusé de le voir de connaître le sexe.
10 jours plus tard j ai rencontré la cadre du service de maternité afin de voir les photos et connaître le sexe de mon ptit ange il s avérait que c était une fille. Cela m à aidé à me mettre face à cette dure réalité. Je pense que perdre un enfant est la pire chose qui puisse arriver à une femme. Depuis cette tragédie je survis, fais semblant de sourire, plus de goût à rien, je ne supporte plus rien, je Pete des câbles des crises d angoisse de pleurs, je suis déjà maman de jumelle de 16 ans issue d une union précédente j essaye de me raccrocher à elles mais y a des jours où meme cela n à plus d importance. Je n ai qu une obsession c est de retomber enceinte même si je suis rongée par la peur de ne pas réussir que cet enfer se reproduise. J ai la même sensation de fatigue chronique je me coupe du monde.
Est ce normal de me sentir si impuissante d en vouloir à tout le monde d être dans cet état léthargique ou plus rien ne m atteins à part ma tristesse
Merci pour vos témoignages
Re: img a 23S - 7 semaines apres
7 semaines pour moi aussi. Et deux jours.
Je réagis bizarrement : je vis normalement, j'ai la pêche en apparence, au boulot ; je gère le quotidien, mes filles, le projet de déménagement pour dans quelques mois, je suis partout à la fois, sans toucher terre, j'ai une centaine de copies d'élèves à corriger ce WE, du boulot par-dessus la tête, pas le temps de penser, pas le temps de souffler, plein de projets à gérer. Tout le temps sur la brèche...
Mais je suis anormalement fatiguée, tendue, irritable. Je pense souvent à mon bébé, mais pas trop longtemps, pour ne pas craquer, pour garder la maîtrise de mes émotions ; j'en parle très peu, je change très vite de sujet. Je serre les dents, je tiens le coup, tout le temps. Même devant la psychologue l'autre jour, alors que j'avais passé 1h à pleurer la première fois.
Et puis de temps en temps je viens ici, je lis quelques témoignages et je pleure... Puis je serre les dents à nouveau et je reprends le cours des choses.
Je sais que tout cela n'est qu’apparence et qu'au fond de moi je suis sans doute encore démolie, mais je n'ose pas laisser remonter à la surface cette souffrance, de peur de m'effondrer et de ne pas savoir me relever.
Pas sûre que ce soit la bonne méthode pour cicatriser, pas sûre que je ne finisse pas par m'effondrer un beau jour sans crier gare. Je n'en sais rien. Pour le moment, je tiens bon.
Envie de tomber enceinte à nouveau, envie irréaliste vu mon âge et mon passé de stérilité ; je ne le dis pas à mon homme qui ne veut pas en entendre parler et ne veut pas revivre ça. De façon absurde et incompréhensible, je ne suis même pas angoissée par l'idée d'un nouveau drame. Mais bon, mais chances sont extrêmement faibles d'y arriver, je le sais. J'aimerais bien pourtant que ça marche...
Suis curieuse de voir si je vais à nouveau m'effondrer à la date anniversaire... Curieuse et détachée, comme si c'était quelqu'un d'autre qui souffrait. Je me concentre sur la vie au jour le jour et sur ces milliers de choses à faire. J'ai un peu peur du retour de bâton, de l'effondrement possible, mais je fais comme s'il ne devait jamais arriver... Quelque part au fond de moi, je m'efforce de garder la conviction absolue que je me relèverai même si je m'effondre, que toute souffrance n'est que passagère. Facile à dire tant qu'on arrive à la maintenir à distance... mais je sais très bien que je peux m'effondrer un beau jour pour un détail, n'importe quand.
Courage à toutes ! En particulier à Vero 29 (n'hésite pas à voir le service psy de l'hôpital, ils ont vraiment l'habitude de nos situations, la psy que je rencontre est extra!)
Je réagis bizarrement : je vis normalement, j'ai la pêche en apparence, au boulot ; je gère le quotidien, mes filles, le projet de déménagement pour dans quelques mois, je suis partout à la fois, sans toucher terre, j'ai une centaine de copies d'élèves à corriger ce WE, du boulot par-dessus la tête, pas le temps de penser, pas le temps de souffler, plein de projets à gérer. Tout le temps sur la brèche...
Mais je suis anormalement fatiguée, tendue, irritable. Je pense souvent à mon bébé, mais pas trop longtemps, pour ne pas craquer, pour garder la maîtrise de mes émotions ; j'en parle très peu, je change très vite de sujet. Je serre les dents, je tiens le coup, tout le temps. Même devant la psychologue l'autre jour, alors que j'avais passé 1h à pleurer la première fois.
Et puis de temps en temps je viens ici, je lis quelques témoignages et je pleure... Puis je serre les dents à nouveau et je reprends le cours des choses.
Je sais que tout cela n'est qu’apparence et qu'au fond de moi je suis sans doute encore démolie, mais je n'ose pas laisser remonter à la surface cette souffrance, de peur de m'effondrer et de ne pas savoir me relever.
Pas sûre que ce soit la bonne méthode pour cicatriser, pas sûre que je ne finisse pas par m'effondrer un beau jour sans crier gare. Je n'en sais rien. Pour le moment, je tiens bon.
Envie de tomber enceinte à nouveau, envie irréaliste vu mon âge et mon passé de stérilité ; je ne le dis pas à mon homme qui ne veut pas en entendre parler et ne veut pas revivre ça. De façon absurde et incompréhensible, je ne suis même pas angoissée par l'idée d'un nouveau drame. Mais bon, mais chances sont extrêmement faibles d'y arriver, je le sais. J'aimerais bien pourtant que ça marche...
Suis curieuse de voir si je vais à nouveau m'effondrer à la date anniversaire... Curieuse et détachée, comme si c'était quelqu'un d'autre qui souffrait. Je me concentre sur la vie au jour le jour et sur ces milliers de choses à faire. J'ai un peu peur du retour de bâton, de l'effondrement possible, mais je fais comme s'il ne devait jamais arriver... Quelque part au fond de moi, je m'efforce de garder la conviction absolue que je me relèverai même si je m'effondre, que toute souffrance n'est que passagère. Facile à dire tant qu'on arrive à la maintenir à distance... mais je sais très bien que je peux m'effondrer un beau jour pour un détail, n'importe quand.
Courage à toutes ! En particulier à Vero 29 (n'hésite pas à voir le service psy de l'hôpital, ils ont vraiment l'habitude de nos situations, la psy que je rencontre est extra!)
Maman par adoption de deux puces de 13 et 9 ans,
Un bébé né sans vie suite à une IMG le 11 aout 2016, à 4 mois 1/2 de grossesse
Un bébé né sans vie suite à une IMG le 11 aout 2016, à 4 mois 1/2 de grossesse
Re: img a 23S - 7 semaines apres
Bonjour
Tout d abord merci à Patph et plein de courage. effectivement je suis suivie par une psychologue de l hosto qui m'aide beaucoup. Y a des jours où mon quotidien reprend le dessus et où je cours partout pour éviter d y penser et d'autres où je suis effondrée et je me dis que c est pas possible que ce soit arrivé que c est un cauchemar. Je n en parle plus à mon conjoint car il ne comprend pas que je positive pas et que mon deuil ne soit pas terminé. Cela fait 3 mois je compte les semaines depuis que ce drame est arrivé je pense à ma fille quel prénom j aurais pu lui donner que la j aurais dû ressembler à une baleine et au lieu de cela je me sens vide. J ai eu ma visite de contrôle et tomber encore sur une personne inhumaine qui a été un vrai gougea. Je travaille dans le milieu et dégoûter du comportement à mon égard. Je ne veux pas en faire une généralité fort heureusement il y en a qui sont humains.
Tout mon entourage fait comme si rien ne s était passé et je me sens seule face à ma tristesse. Je ne sais pas si je somatise mais depuis mon corps n est plus pareil je souffre de douleurs pelviennes depuis deux cycles mon médecin me dit qu il n'y a rien mais mes douleurs sont bien présentent. Je souhaite être de nouveau enceinte au plus vite mais je finis par me dire que cela n arrive plus et deviens paranoïaque.
Bon courage à toutes et merci à ce forum
Tout d abord merci à Patph et plein de courage. effectivement je suis suivie par une psychologue de l hosto qui m'aide beaucoup. Y a des jours où mon quotidien reprend le dessus et où je cours partout pour éviter d y penser et d'autres où je suis effondrée et je me dis que c est pas possible que ce soit arrivé que c est un cauchemar. Je n en parle plus à mon conjoint car il ne comprend pas que je positive pas et que mon deuil ne soit pas terminé. Cela fait 3 mois je compte les semaines depuis que ce drame est arrivé je pense à ma fille quel prénom j aurais pu lui donner que la j aurais dû ressembler à une baleine et au lieu de cela je me sens vide. J ai eu ma visite de contrôle et tomber encore sur une personne inhumaine qui a été un vrai gougea. Je travaille dans le milieu et dégoûter du comportement à mon égard. Je ne veux pas en faire une généralité fort heureusement il y en a qui sont humains.
Tout mon entourage fait comme si rien ne s était passé et je me sens seule face à ma tristesse. Je ne sais pas si je somatise mais depuis mon corps n est plus pareil je souffre de douleurs pelviennes depuis deux cycles mon médecin me dit qu il n'y a rien mais mes douleurs sont bien présentent. Je souhaite être de nouveau enceinte au plus vite mais je finis par me dire que cela n arrive plus et deviens paranoïaque.
Bon courage à toutes et merci à ce forum