Re: Mort in utero 39 SA
Posté : 15 août 2022, 22:56
Bonjour à toutes,
Avec grand plaisir, Louiseleco, pour qu’on prenne contact. Je ne suis pas en France, mais rentrerai le 26 août et serai très heureuse qu’on s’appelle à ce moment-là (je t’enverrai mon numéro en MP). Je me disais qu’on pourrait peut-être faire des visios entre nous, mamanges qui avons perdu nos bébés si récemment. J’ai accouché de Sonya le 3 mai dernier et suis donc aussi encore incroyablement fragile. Mais ne t’en fais pas, on peut se soutenir à travers les larmes
J’ai rejoint un groupe de parole là où je suis (que je vais continuer par visio) et vais très certainement en rejoindre un à mon retour en France. Étant partie deux semaines après la mort de Sonya, je ne suis pas retournée sur sa tombe depuis la mi-mai, mais y allais tous les jours avant notre départ et pense que je vais sûrement reprendre ce rythme à mon retour. En attendant, j’ai des amies qui passent la voir régulièrement, m’appellent pour que je puisse lui parler, lui font écouter mes messages, m’envoient des photos d’elles devant sa tombe et qui prennent soin des fleurs. Ça me fait énormément de bien.
Je suis aussi suivie par différentes psys spécialisées dans le deuil périnatal et suis accompagnée par une dame magnifique chez Agapa (asso que je te conseille très vivement si tu ne connais pas encore).
Mais comme écrit Vinciane, il n’y a vraiment pas je pense de bonne ou de mauvaise façon de faire son deuil. On fait toutes comme on peut pour essaye de traverser cette perte immense. De mon côté, je fais tout ce que je peux pour être active dans mon deuil comme dit une des femmes qui m’aide (en étant suivie justement par des spécialistes, en France et aux États-Unis, où je suis pour le moment, en faisant un véritable travail d’introspection avec Agapa, en écrivant tous les jours ou presque à Sonya, en parlant beaucoup d’elle et en l’honorant comme je peux, en lisant sur le deuil périnatal, en écoutant des conférences, des podcasts, etc.), mais mon mari, lui, ne fait rien de tout ça. Il n’en n’a pas du tout envie et je ne veux pas le forcer. Lui aussi fait comme il veut, comme il peut.
Concernant les photos, en revanche, je n’arrive pas à me résoudre à les regarder de peur de m’effondrer et ne pas pouvoir me relever. Mais je pense faire encadrer deux photos à mon retour: l’une de ma fille aînée qui met sa joue en souriant sur mon ventre, quand j’étais enceinte de six mois environ, et l’autre de l’écho T3 de Sonya. Encore une fois, il n’y a pas de bonne façon de faire. Tu peux tout à fait choisir de faire quelque chose pour Basile puis arrêter parce que c’est trop difficile, puis reprendre, ou non. Fais comme tu le sens, à ton rythme.
Et oui, pour répondre à ta question (et n’hésite pas, comme tu dis, après ce qu’on vient toutes de vivre, pas besoin de faire de détours ou d’édulcorer ), j’ai donc une fille aînée (qui est mon soleil). Mais je suis plus âgée : j’ai 36 ans (très bientôt 37) et donc va aussi se poser la question de l’âge pour un troisième enfant, que nous essayons aussi de mettre en route avec mon mari.
Je vous embrasse fort toutes et imagine aussi tous nos petits anges qui font connaissance et rient entre eux là haut
Avec grand plaisir, Louiseleco, pour qu’on prenne contact. Je ne suis pas en France, mais rentrerai le 26 août et serai très heureuse qu’on s’appelle à ce moment-là (je t’enverrai mon numéro en MP). Je me disais qu’on pourrait peut-être faire des visios entre nous, mamanges qui avons perdu nos bébés si récemment. J’ai accouché de Sonya le 3 mai dernier et suis donc aussi encore incroyablement fragile. Mais ne t’en fais pas, on peut se soutenir à travers les larmes
J’ai rejoint un groupe de parole là où je suis (que je vais continuer par visio) et vais très certainement en rejoindre un à mon retour en France. Étant partie deux semaines après la mort de Sonya, je ne suis pas retournée sur sa tombe depuis la mi-mai, mais y allais tous les jours avant notre départ et pense que je vais sûrement reprendre ce rythme à mon retour. En attendant, j’ai des amies qui passent la voir régulièrement, m’appellent pour que je puisse lui parler, lui font écouter mes messages, m’envoient des photos d’elles devant sa tombe et qui prennent soin des fleurs. Ça me fait énormément de bien.
Je suis aussi suivie par différentes psys spécialisées dans le deuil périnatal et suis accompagnée par une dame magnifique chez Agapa (asso que je te conseille très vivement si tu ne connais pas encore).
Mais comme écrit Vinciane, il n’y a vraiment pas je pense de bonne ou de mauvaise façon de faire son deuil. On fait toutes comme on peut pour essaye de traverser cette perte immense. De mon côté, je fais tout ce que je peux pour être active dans mon deuil comme dit une des femmes qui m’aide (en étant suivie justement par des spécialistes, en France et aux États-Unis, où je suis pour le moment, en faisant un véritable travail d’introspection avec Agapa, en écrivant tous les jours ou presque à Sonya, en parlant beaucoup d’elle et en l’honorant comme je peux, en lisant sur le deuil périnatal, en écoutant des conférences, des podcasts, etc.), mais mon mari, lui, ne fait rien de tout ça. Il n’en n’a pas du tout envie et je ne veux pas le forcer. Lui aussi fait comme il veut, comme il peut.
Concernant les photos, en revanche, je n’arrive pas à me résoudre à les regarder de peur de m’effondrer et ne pas pouvoir me relever. Mais je pense faire encadrer deux photos à mon retour: l’une de ma fille aînée qui met sa joue en souriant sur mon ventre, quand j’étais enceinte de six mois environ, et l’autre de l’écho T3 de Sonya. Encore une fois, il n’y a pas de bonne façon de faire. Tu peux tout à fait choisir de faire quelque chose pour Basile puis arrêter parce que c’est trop difficile, puis reprendre, ou non. Fais comme tu le sens, à ton rythme.
Et oui, pour répondre à ta question (et n’hésite pas, comme tu dis, après ce qu’on vient toutes de vivre, pas besoin de faire de détours ou d’édulcorer ), j’ai donc une fille aînée (qui est mon soleil). Mais je suis plus âgée : j’ai 36 ans (très bientôt 37) et donc va aussi se poser la question de l’âge pour un troisième enfant, que nous essayons aussi de mettre en route avec mon mari.
Je vous embrasse fort toutes et imagine aussi tous nos petits anges qui font connaissance et rient entre eux là haut