Mon Lucas
Posté : 07 juin 2022, 00:32
Tu es arrivé dans notre vie bien qu’on ne t’attendait pas. Je me disais que cette surprise n’arrivait pas forcément au bon moment. Papa lui était content, après avoir eu sa princesse et il aurait aussi son petit prince. Ta grande soeur dormait encore dans notre chambre et ne faisait toujours pas ses nuits. Elle commençait la crèche afin que je puisse retrouver un travail. Mais tu es arrivé donc il fallait changer mon programme. J’ai arrêté mes recherches de travail et j’ai commencé à habituer ta soeur à dormir dans sa chambre.
Dès le début, je me faisais beaucoup de soucis pour toi. À même pas 3 mois de grossesse, j’ai eu un décollement et donc un saignement très important, j’ai cru te perdre. Après ça, un col raccourci ... encore beaucoup d’angoisse. Jusqu’à l’écho du 2ème trimestre ... la sage-femme m’envoya directement aux urgences pour une consultation. Finalement, l’écho de contrôle au DPN confirma les doutes de la sage femme et j’ai été suivi au DPN. Malgré l’amniocentèse, je me disais que tout irait bien, qu’il s’agissait juste d’un contrôle approfondi du fait zones limites dans le cerveau. Dans la semaine qui a suivi, les premiers résultats pour les trisomies reviennent négatifs. Me voilà rassurée, je continue ma grossesse de façon sereine. L’écho de contrôle au DPN 2 semaines plus tard montre toujours dans zones limites dans le cerveau. On me planifie d’abord une IRM foetale puis une écho cardiaque foetale. Toujours pleine d’espoir, je vais à l’IRM seule bien qu’il fallait être accompagnée car la conduite est à éviter après l’IRM. Et là tout mon monde s’écroule. Le médecin m’annonce que l’IRM confirme les suspicions du DPN, le cerveau de mon bébé ne s’est pas bien développé, trop petit, quasi-lisse. Je mets quelques minutes à réaliser, c’est son cerveau, il n’y a rien a faire, pas d’opération possible ... Un virus a détruit ta vie, du moins la mienne, le choix été vite fait pour l’IMG. Ce virus était simplement le pied main bouche. Dès que j’entends parler de ce virus si courant chez les jeunes enfants, je ne peux m’empêcher de penser à toi.
Voilà 3 mois que tu es parti mais je ne fais que de penser à toi. Je continue à verser des larmes pour ton absence, j’ai l’impression que ce chagrin ne s’atténue pas avec le temps et que cette douleur ne s’en ira jamais.
Je t’ai porté près de 7 mois. Je t’ai senti bouger et remuer dans mon ventre. Je t’ai pris dans mes bras, je t’ai serré fort. Aujourd’hui, ce vide que tu as laissé est abyssal.
Dès le début, je me faisais beaucoup de soucis pour toi. À même pas 3 mois de grossesse, j’ai eu un décollement et donc un saignement très important, j’ai cru te perdre. Après ça, un col raccourci ... encore beaucoup d’angoisse. Jusqu’à l’écho du 2ème trimestre ... la sage-femme m’envoya directement aux urgences pour une consultation. Finalement, l’écho de contrôle au DPN confirma les doutes de la sage femme et j’ai été suivi au DPN. Malgré l’amniocentèse, je me disais que tout irait bien, qu’il s’agissait juste d’un contrôle approfondi du fait zones limites dans le cerveau. Dans la semaine qui a suivi, les premiers résultats pour les trisomies reviennent négatifs. Me voilà rassurée, je continue ma grossesse de façon sereine. L’écho de contrôle au DPN 2 semaines plus tard montre toujours dans zones limites dans le cerveau. On me planifie d’abord une IRM foetale puis une écho cardiaque foetale. Toujours pleine d’espoir, je vais à l’IRM seule bien qu’il fallait être accompagnée car la conduite est à éviter après l’IRM. Et là tout mon monde s’écroule. Le médecin m’annonce que l’IRM confirme les suspicions du DPN, le cerveau de mon bébé ne s’est pas bien développé, trop petit, quasi-lisse. Je mets quelques minutes à réaliser, c’est son cerveau, il n’y a rien a faire, pas d’opération possible ... Un virus a détruit ta vie, du moins la mienne, le choix été vite fait pour l’IMG. Ce virus était simplement le pied main bouche. Dès que j’entends parler de ce virus si courant chez les jeunes enfants, je ne peux m’empêcher de penser à toi.
Voilà 3 mois que tu es parti mais je ne fais que de penser à toi. Je continue à verser des larmes pour ton absence, j’ai l’impression que ce chagrin ne s’atténue pas avec le temps et que cette douleur ne s’en ira jamais.
Je t’ai porté près de 7 mois. Je t’ai senti bouger et remuer dans mon ventre. Je t’ai pris dans mes bras, je t’ai serré fort. Aujourd’hui, ce vide que tu as laissé est abyssal.