IMG à 17SA + 3 jours
Posté : 06 avril 2022, 19:02
Bonjour à toutes et tous,
Je vais vous raconter mon histoire.
J’ai eu le covid au mois de décembre, à ce moment là j’étais enceinte mais je ne le savais pas.
J’ai fais un test de grossesse au mois de janvier ( enceinte de 3 semaines +), nous étions super content.
Puis le 19 janvier, j’appelle SOS médecin, j’avais énormément mal au niveau du mollet, des douleurs comme des crampes. Le docteur appelle directement une ambulance car suspicion de phlébite. Je passe un Doppler et effectivement, j’avais des caillots dans le sang donc on m’a prescrit des bas de contention de grade 3 et également piqûre d’anticoagulants.
Échographie de datation prévu pour septembre, tellement heureuse.
15 jours après, difficultés respiratoires, manque d’oxygène, je fais une scintigraphie pulmonaire et là le verdict tombe : embolie pulmonaire assez grave les poumons touchés à 40%, sous oxygène, j’ai refais un Doppler de nouveaux caillots sont apparus. Il me garde la nuit et le laisse sortir le lendemain.
J’étais en détresse respiratoire en rentrant chez moi, mon médecin traitant a dû appeler un autre hôpital en médecine interne. Les médecins me changent de traitement, je passe avec une nouvelle molécule le piqûre matin et soir a 0,7.je sors de l’hôpital, le lendemain j’avais mon échographie des 12SA.
J’avais tellement hâte de la passer, et là tout s’écroule , l’échographe ne parlait pas pendant 45min. Pour nous dire il y a un problème, il y a une clarté nucale de 9MM et un gros œdème autour du fœtus ainsi que des yeux plus petits que là normal. Notre monde s’écroule, nous sommes dévastés mon mari et moi.
On nous conseil de passer une biopsie, je prend rdv et demande si il faut arrêter les anticoagulants avant l’intervention, les médecins de l’hôpital me disent que non. J’attend 1h en blouse pour le dire, écoutez, nous ne feront pas de biopsie trop dangereux.
Les médecins me convoques dans leur bureau. Vous êtes à 13SA on ne va rien faire pour le moment et attendre les 16SA, peut être que d’ici là, le cœur du bébé se sera arrêté. J’étais anéanti par tant d’inhumanité.
On nous rappel pour faire une échographie et une amniocentes. L’échographie montre toujours ce gros lymphome autour du fœtus. L’espoir est mince mais nous voulons absolument savoir la génétique chromosomique.
L’ amniocentes ne se passe pas bien, les membranes ne sont pas collées à là parois utérines, j’ai eu extrêmement mal que j’en ai pleuré. Ils ont testés 2X mais rien. Ils n’y arrive pas.
Il me propose de passer en conseil pour une IMG car pour eu il n’y a aucune chance de survit pour le bébé. L’intervention est programmé pour le 29 mars.
J’entre à l’hôpital la veille pour me faire poser un ballonet de cook, j’ai eu mal pendant 3h comme des contractions.
A 5h du matin les contractions devenaient de plus en plus forte. A 6h30 j’ai appelé les infirmières qui ont gentillement appelé mon mari qui était en chemin.
Je descend en salle de naissance. A 7h j’attendais la péridurale. Je ne sais pas ce que faisait l’anesthésiste mais cela a été long pour moi. Je ne voulais rien sentir, j’avais spécifier plusieurs fois mais malheureusement à 7h35, j’ai senti le fœtus sortir. Un traumatisme de plus qui s’accumule.
Je subit une rachianesthésie et une aspiration, j’ai du être gazée car je sentais tout dans le bas du ventre.
J’ai repris à mangé à partir de samedi. Je culpabilisais énormément de manger et de laisser mon fœtus à la morgue. Mais je n’étais pas prête à le voir. J’étais peiné. Il avaient énormément de malformation et d’œdème.
Ce matin j’ai eu rendez-vous avec ma psychologue, je voulais savoir le sexe, et finalement il n’y en avait pas, les organes genitaux ne s’était pas développé, les infirmières n’ont pas pu prendre de photo car extrêmement petit.
Notre bébé est mort né à 90g.
Je voulais vous partager mon histoire, d’après les médecins je suis un cas atypique et extrêmement rare.
Je vais vous raconter mon histoire.
J’ai eu le covid au mois de décembre, à ce moment là j’étais enceinte mais je ne le savais pas.
J’ai fais un test de grossesse au mois de janvier ( enceinte de 3 semaines +), nous étions super content.
Puis le 19 janvier, j’appelle SOS médecin, j’avais énormément mal au niveau du mollet, des douleurs comme des crampes. Le docteur appelle directement une ambulance car suspicion de phlébite. Je passe un Doppler et effectivement, j’avais des caillots dans le sang donc on m’a prescrit des bas de contention de grade 3 et également piqûre d’anticoagulants.
Échographie de datation prévu pour septembre, tellement heureuse.
15 jours après, difficultés respiratoires, manque d’oxygène, je fais une scintigraphie pulmonaire et là le verdict tombe : embolie pulmonaire assez grave les poumons touchés à 40%, sous oxygène, j’ai refais un Doppler de nouveaux caillots sont apparus. Il me garde la nuit et le laisse sortir le lendemain.
J’étais en détresse respiratoire en rentrant chez moi, mon médecin traitant a dû appeler un autre hôpital en médecine interne. Les médecins me changent de traitement, je passe avec une nouvelle molécule le piqûre matin et soir a 0,7.je sors de l’hôpital, le lendemain j’avais mon échographie des 12SA.
J’avais tellement hâte de la passer, et là tout s’écroule , l’échographe ne parlait pas pendant 45min. Pour nous dire il y a un problème, il y a une clarté nucale de 9MM et un gros œdème autour du fœtus ainsi que des yeux plus petits que là normal. Notre monde s’écroule, nous sommes dévastés mon mari et moi.
On nous conseil de passer une biopsie, je prend rdv et demande si il faut arrêter les anticoagulants avant l’intervention, les médecins de l’hôpital me disent que non. J’attend 1h en blouse pour le dire, écoutez, nous ne feront pas de biopsie trop dangereux.
Les médecins me convoques dans leur bureau. Vous êtes à 13SA on ne va rien faire pour le moment et attendre les 16SA, peut être que d’ici là, le cœur du bébé se sera arrêté. J’étais anéanti par tant d’inhumanité.
On nous rappel pour faire une échographie et une amniocentes. L’échographie montre toujours ce gros lymphome autour du fœtus. L’espoir est mince mais nous voulons absolument savoir la génétique chromosomique.
L’ amniocentes ne se passe pas bien, les membranes ne sont pas collées à là parois utérines, j’ai eu extrêmement mal que j’en ai pleuré. Ils ont testés 2X mais rien. Ils n’y arrive pas.
Il me propose de passer en conseil pour une IMG car pour eu il n’y a aucune chance de survit pour le bébé. L’intervention est programmé pour le 29 mars.
J’entre à l’hôpital la veille pour me faire poser un ballonet de cook, j’ai eu mal pendant 3h comme des contractions.
A 5h du matin les contractions devenaient de plus en plus forte. A 6h30 j’ai appelé les infirmières qui ont gentillement appelé mon mari qui était en chemin.
Je descend en salle de naissance. A 7h j’attendais la péridurale. Je ne sais pas ce que faisait l’anesthésiste mais cela a été long pour moi. Je ne voulais rien sentir, j’avais spécifier plusieurs fois mais malheureusement à 7h35, j’ai senti le fœtus sortir. Un traumatisme de plus qui s’accumule.
Je subit une rachianesthésie et une aspiration, j’ai du être gazée car je sentais tout dans le bas du ventre.
J’ai repris à mangé à partir de samedi. Je culpabilisais énormément de manger et de laisser mon fœtus à la morgue. Mais je n’étais pas prête à le voir. J’étais peiné. Il avaient énormément de malformation et d’œdème.
Ce matin j’ai eu rendez-vous avec ma psychologue, je voulais savoir le sexe, et finalement il n’y en avait pas, les organes genitaux ne s’était pas développé, les infirmières n’ont pas pu prendre de photo car extrêmement petit.
Notre bébé est mort né à 90g.
Je voulais vous partager mon histoire, d’après les médecins je suis un cas atypique et extrêmement rare.