IMG sur grossesse gémellaire
Posté : 15 janvier 2022, 15:14
Bonjour,
Je souhaiterais partager ici notre histoire pour savoir si d'autres parents ont vécu la même chose.
En septembre 2017, j'ai réussi à tomber enceinte après une FIV. Nous avons appris lors de la première échographie qu'il s'agissait d'une grossesse monochoriale biamniotique. J'étais excitée et inquiète à la fois, je ne m'attendais pas à accueillir deux bébés à la fois.
Malheureusement, l'échographie réalisée à la fin du premier trimestre à l'hôpital est venue doucher nos espoirs: suspicion de syndrome transfuseur-transfusé et RCIU sévère sur l'un des deux foetus. Nous avons appris par la même occasion qu'il s'agissait de deux petites filles.
Les semaines suivantes, nous avons vécu au gré des échographies : une, parfois deux par semaine pour regarder l'évolution de nos fragiles bébés. L'état de la "petite" s'est dégradé très lentement, elle bougeait bien en dépit de sa poche minuscule. La "grande" nageait dans une immense piscine. A cause de l'hydramnios, mon ventre était énorme, j'étais essoufflée et avais du mal à manger. En février 2018, une hypertrophie ventriculaire a été détecté sur le coeur de la grande, il a fallu prendre une décision. La petite allait mourir quoi qu'il arrive, alors nous avons accepté la mort dans l'âme de nous séparer d'elle (ISG pratiquée à 23 SA) pour laisser le maximum de chances à sa sœur jumelle. La grossesse s'est poursuivie encore deux semaines jusqu'à ce que des saignements me conduisent à la maternité. Deux jours plus tard, j'accouchais d'une césarienne en urgence. Notre fille s'est battue contre la prématurité et est rentrée à la maison en bonne santé après 3 mois et une semaine d'hospitalisation. Sa sœur repose au cimetière et son nom est inscrit dans notre livret de famille.
Je souhaiterais partager ici notre histoire pour savoir si d'autres parents ont vécu la même chose.
En septembre 2017, j'ai réussi à tomber enceinte après une FIV. Nous avons appris lors de la première échographie qu'il s'agissait d'une grossesse monochoriale biamniotique. J'étais excitée et inquiète à la fois, je ne m'attendais pas à accueillir deux bébés à la fois.
Malheureusement, l'échographie réalisée à la fin du premier trimestre à l'hôpital est venue doucher nos espoirs: suspicion de syndrome transfuseur-transfusé et RCIU sévère sur l'un des deux foetus. Nous avons appris par la même occasion qu'il s'agissait de deux petites filles.
Les semaines suivantes, nous avons vécu au gré des échographies : une, parfois deux par semaine pour regarder l'évolution de nos fragiles bébés. L'état de la "petite" s'est dégradé très lentement, elle bougeait bien en dépit de sa poche minuscule. La "grande" nageait dans une immense piscine. A cause de l'hydramnios, mon ventre était énorme, j'étais essoufflée et avais du mal à manger. En février 2018, une hypertrophie ventriculaire a été détecté sur le coeur de la grande, il a fallu prendre une décision. La petite allait mourir quoi qu'il arrive, alors nous avons accepté la mort dans l'âme de nous séparer d'elle (ISG pratiquée à 23 SA) pour laisser le maximum de chances à sa sœur jumelle. La grossesse s'est poursuivie encore deux semaines jusqu'à ce que des saignements me conduisent à la maternité. Deux jours plus tard, j'accouchais d'une césarienne en urgence. Notre fille s'est battue contre la prématurité et est rentrée à la maison en bonne santé après 3 mois et une semaine d'hospitalisation. Sa sœur repose au cimetière et son nom est inscrit dans notre livret de famille.