Mon parcours vers l'img
Posté : 05 juin 2021, 21:34
Bonjour à tous,
Je viens de découvrir ce forum et après plusieurs hésitations j'ai besoin de partager mon histoire.
"Quand on a un stérilet, on ne pense pas qu'on puisse être enceinte, les pourcentages sont si faible. Pourtant ça m'est arrivée. Si je souhaite témoigner aujourd'hui c'est que je n'ai trouvé aucun témoignage similaire et que je pense qu'il est important, car je ne dois pas être la seule (enfin je l'espère).
Le 23 mars j'apprends que je suis enceinte, commence le stress les questions. Comment ça se fait, que faire? Déjà on vérifie que ce n'est pas une GEU (extra utérine). Ouf tout va bien. Mais le stérilet dans tout ça? Est ce risqué? Que faut il faire? Le laisser, l'enlever? Au final je n'aurai pas le choix, ce dernier est inaccessible puisqu'il est remonté bien au fond de mon utérus.
La on respire, on stress un peu car c'est le premier trimestre et que une fausse couche ça arrive souvent. Mais on se fait à l'idée.
Le 11 avril, je vois que je perd un peu de sang. Retour du stress. Direction urgence. RAS, bébé va bien.
Quelques semaines plus tard, rebelote, je perd du sang et quelque caillot. Je vois mon médecin traitant en expliquant que j'ai peur de faire une fausse couche. Prise de sang et écho en urgence. Encore une fois, bébé va bien. Seul probleme, un léger décollement trophoblastique (nom du placenta quand il est en formation). C'est donc du repos qui s'annonce, ça tombe bien, ce premier trimestre s'épuise et je ne fais que de dormir.
Arrivé le 18 mai, avec mon conjoint nous allons à l'écho du premier trimestre. Un peu de stress mais je n'ai plus de perte de sang. Résultat, bébé pète la forme, il est se déplace pile comme il faut pour prendre les mesures, il s'étire, il boit, il tourne sa petite tête comme si il regardait vers nous. En bref un grand moment de bonheur même si il ne veut pas montrer son sexe.
Là, enfin, on commence à se projeter. C'est notre premier. Les grands parents sont prévenus qu'ils vont être arrière grand parents (une première pour ma mamie maternel), mon père est en larme au téléphone, ma belle-mère (qui était déjà au courant comme ma mère) s'investit et veut déjà acheter des body. Bref tout le monde est heureux et accueil la nouvelle avec joie.
Pendant presque deux semaines je suis sur un petit nuage, la fatigue a disparu, je suis moins à cran et surtout, je m'autorise à faire mon premier achat, un jolie cosy qui devrait bientôt arriver.
Le 25 mai, j'ai de nouveau des pertes, elles sont liquides et transparents donc ça ne m'inquiète pas. Les pertes c'est un peu compris avec la grossesse.
Dans la nuit du 27 au 28 mai je me réveil vers 4h pour faire pipi puis je me recouche. A 4h30 je sens que ça coule (ou que ça sort, c'est difficile à expliquer). Je retourne aux toilettes pour m'essuyer et changer de culotte périodique et la, c'est la douche froide. Je perd du sang comme jamais je n'en ai perdu. Il y en a partout. Liquide, solide, visqueux. Je pleure, j'ai peur. Je suis persuadé de faire une fausse couche. Que faire? Je me dirige vers mon conjoint en pleurs, je n'arrive qu'à prononcer le mot toilette. A la vu des toilettes il comprend. Pendant ce temps je me lave, les saignements s'arrêtent. Je n'ai pas envie d'aller aux urgences de nuit.
Mon conjoint part donc travailler à contre coeur. Moi je me retrouve aux urgences gyneco vers 12h. Une fois là bas, je suis vite prise en charge, ça ne m'inquiète pas, je suis déjà résignée. Je ne regarde pas l'écran de l'écho et ce fut une surprise d'entendre son coeur. Je souffle, il va bien. Je tourne la tete, l'interne à l'air sceptique.
On parle souvent de l'instinct maternel, je ne sais pas si c'est cet instinct qui a parlé mais j'ai su. Je leur ai demandé d'être cache. A demi mot elle m'explique qu'elle voit très peu de liquide amniotique et qu'elle veut l'avis du gynécologue de garde. On recommence l'écho, même regard. Cette fois la nouvelle tombe.
Bébé n'a plus de liquide amniotique pour se développer. Le mardi d'avant j'avais tout simplement perdu les eaux. La je panique, que va t'il se passer, est ce que ça peut s'arranger et surtout, pourquoi?
On m'annonce donc que je risque de faire une fausse couche tardive dans ce cas je dois venir aux urgences en ambulance. Dans le cas contraire un rendez vous est prit pour le 3 juin. Lors de ce rendez vous il y aura trois possibilité. Soit le coeur de bébé est arrêté, dans ce cas on me déclenche et j'accouche directement grâce à une img (interruption médical de grossesse ou avortement thérapeutique), soit le coeur bat encore et il faudra passer en commission devant le comité éthique pour accepter l'img (ce qui veut dire encore de l'attente), soit le liquide s'est refait et je pourrai continuer ma grossesse.
Cette dernière option me laisse un peu d'espoir mais les médecins m'expliquent que c'est très peu probable à ce stade (un peu plus de 14 SA). On va quand même tenter de boire beaucoup d'eau et de se reposer au max.
Et la vient la réponse au pourquoi, ils ne savent pas, ils vont attendre les résultat d'analyse du frottis mais il est fort probable que ce soit dû au stérilet. La gynécologue de garde m'apprend au passage qu'il est fortement recommandé d'enlever le stérilet. En effet, une étude vient de sortir expliquant qu'une grossesse avec stérilet augmente le risque de fausse couche tardive. Je tombe de haut, on m'avait parlé du risque de fausse couche en début de grossesse mais pas ça...
Je perd de nouveau du sang dans le week end mais en moins grosse quantité. N'ayant aucune douleur je ne m'inquiète pas et reste à la maison. Le 1er juin j'ai mal au ventre, est ce que c'est des contraction? Je ne sais pas, je n'ai pas non plus énormément mal mais je sens quelque chose dans mon vagin. C'est mon stérilet qui vient d'être expulsé. J'appelle les urgences, comme je ne perd pas de sang ils me disent de rester chez moi.
Arrive le 3 juin. Avec mon conjoint nous voila parti pour cette nouvelle écho. Je ne sais pas pourquoi mais je suis sûr que je vais avoir le droit au pire, je n'arrive pas à être optimiste. Je vais à l'écho toute seule, mon compagnon est parti garer la voiture . Le gynécologue me demande ce que j'ai retenu, heureusement j'ai très bien assimilé tout ce qu'on m'a dit aux urgences. Je dois être assez clair dans mes explication car ce dernier me demande dans quel milieu je travail, et non je ne suis pas du metier.
Commence l'écho. Je n'ose pas regarder, je n'ose pas espérer. Le verdict tombe, le coeur bat encore, l'espoir arrive mais il n'y a plus du tout de liquide. C'est le pire scénario pour moi. La curiosité l'emporte et je regarde ce petit être qui grandissait en moi. Il ne se développe plus, il ne bouge plus, peut être qu'il souffre et pourtant son coeur bat. Il est bien là, il se bat replier sur lui même.
Je sort totalement dépité mon conjoint me rejoint et j'ai du mal à ne pas craquer mais je ne veux pas, pas maintenant. Nous voyons ensemble l'obstetricienne qui nous explique comment va se dérouler la suite des événements. Je n'ai pas vraiment de question. Tous ce que je sais c'est que mon bébé ne vivra pas. Même si on avait le choix, on sait que ça n'ira pas. Pourquoi? Surement à cause du stérilet puisque rien n'a été trouvé lors des analyses.
S'ensuit un rendez vous avec le psy, que dire? J'ai simplement répété ce qu'il vient de nous arriver. A quoi bon de toute façon. Je ne culpabilise pas mais j'ai du mal à comprendre. On pense toujours que ça n'arrive qu'au autres mais pas là. Je sort rejoindre mon conjoint qui n'a pas voulu voir le psy. Je craque, une bière, une clope, tout est fini même si le plus dur reste à venir.
Le 7 juin, je vais devoir accoucher, oui oui, on parle bien d'accouchement. Sauf qu'en rentrant il ne sera pas avec nous. Je vais avoir une péridurale pour ne pas souffrir et je vais pousser, pousser pour sortir ce petit être en "bonne" santé mais qui ne pourra plus se développer. Pousser pour sortir un bébé qui va surement mourir lors de l'accouchement.
Aujourd'hui, j'attend ce jour avec impatience et tristesse. D'un côté tout sera fini, on pourra passer à autre chose, d'un autre tout sera fini, je ne tiendrai jamais dans mes bras, je ne connaîtrai pas les joies de la maternité et pourtant j'ai quand même l'impression d'être une mère.
Être une mère, je n'y pensais pas, tu as débarqué et finalement j'étais prête. C'est maintenant que je sais qu'être une mère c'est s'inquiéter, c'est aimer, c'est indescriptible et ça commence bien avant l'accouchement.
Aujourd'hui, je sais que si ce type de situation m'arrive de nouveau ce sera retrait directe du stérilet (quitte à vivre une fausse couche en début de grossesse) ou alors ce sera une ivg. Trop de risque, trop de stress, trop de peur. Ça peut paraître égoïste mais je pense que ça vaut mieux, physiquement et moralement."
Aujourd'hui c'était hier. Aujourd'hui je craque, je viens de prendre les premiers médoc, ca y est la machine est lancée. Je n'arrête plus de pleurer et je commence à avoir peur de cet accouchement.
Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire. J'espère trouver ici des situations similaires.
Je viens de découvrir ce forum et après plusieurs hésitations j'ai besoin de partager mon histoire.
"Quand on a un stérilet, on ne pense pas qu'on puisse être enceinte, les pourcentages sont si faible. Pourtant ça m'est arrivée. Si je souhaite témoigner aujourd'hui c'est que je n'ai trouvé aucun témoignage similaire et que je pense qu'il est important, car je ne dois pas être la seule (enfin je l'espère).
Le 23 mars j'apprends que je suis enceinte, commence le stress les questions. Comment ça se fait, que faire? Déjà on vérifie que ce n'est pas une GEU (extra utérine). Ouf tout va bien. Mais le stérilet dans tout ça? Est ce risqué? Que faut il faire? Le laisser, l'enlever? Au final je n'aurai pas le choix, ce dernier est inaccessible puisqu'il est remonté bien au fond de mon utérus.
La on respire, on stress un peu car c'est le premier trimestre et que une fausse couche ça arrive souvent. Mais on se fait à l'idée.
Le 11 avril, je vois que je perd un peu de sang. Retour du stress. Direction urgence. RAS, bébé va bien.
Quelques semaines plus tard, rebelote, je perd du sang et quelque caillot. Je vois mon médecin traitant en expliquant que j'ai peur de faire une fausse couche. Prise de sang et écho en urgence. Encore une fois, bébé va bien. Seul probleme, un léger décollement trophoblastique (nom du placenta quand il est en formation). C'est donc du repos qui s'annonce, ça tombe bien, ce premier trimestre s'épuise et je ne fais que de dormir.
Arrivé le 18 mai, avec mon conjoint nous allons à l'écho du premier trimestre. Un peu de stress mais je n'ai plus de perte de sang. Résultat, bébé pète la forme, il est se déplace pile comme il faut pour prendre les mesures, il s'étire, il boit, il tourne sa petite tête comme si il regardait vers nous. En bref un grand moment de bonheur même si il ne veut pas montrer son sexe.
Là, enfin, on commence à se projeter. C'est notre premier. Les grands parents sont prévenus qu'ils vont être arrière grand parents (une première pour ma mamie maternel), mon père est en larme au téléphone, ma belle-mère (qui était déjà au courant comme ma mère) s'investit et veut déjà acheter des body. Bref tout le monde est heureux et accueil la nouvelle avec joie.
Pendant presque deux semaines je suis sur un petit nuage, la fatigue a disparu, je suis moins à cran et surtout, je m'autorise à faire mon premier achat, un jolie cosy qui devrait bientôt arriver.
Le 25 mai, j'ai de nouveau des pertes, elles sont liquides et transparents donc ça ne m'inquiète pas. Les pertes c'est un peu compris avec la grossesse.
Dans la nuit du 27 au 28 mai je me réveil vers 4h pour faire pipi puis je me recouche. A 4h30 je sens que ça coule (ou que ça sort, c'est difficile à expliquer). Je retourne aux toilettes pour m'essuyer et changer de culotte périodique et la, c'est la douche froide. Je perd du sang comme jamais je n'en ai perdu. Il y en a partout. Liquide, solide, visqueux. Je pleure, j'ai peur. Je suis persuadé de faire une fausse couche. Que faire? Je me dirige vers mon conjoint en pleurs, je n'arrive qu'à prononcer le mot toilette. A la vu des toilettes il comprend. Pendant ce temps je me lave, les saignements s'arrêtent. Je n'ai pas envie d'aller aux urgences de nuit.
Mon conjoint part donc travailler à contre coeur. Moi je me retrouve aux urgences gyneco vers 12h. Une fois là bas, je suis vite prise en charge, ça ne m'inquiète pas, je suis déjà résignée. Je ne regarde pas l'écran de l'écho et ce fut une surprise d'entendre son coeur. Je souffle, il va bien. Je tourne la tete, l'interne à l'air sceptique.
On parle souvent de l'instinct maternel, je ne sais pas si c'est cet instinct qui a parlé mais j'ai su. Je leur ai demandé d'être cache. A demi mot elle m'explique qu'elle voit très peu de liquide amniotique et qu'elle veut l'avis du gynécologue de garde. On recommence l'écho, même regard. Cette fois la nouvelle tombe.
Bébé n'a plus de liquide amniotique pour se développer. Le mardi d'avant j'avais tout simplement perdu les eaux. La je panique, que va t'il se passer, est ce que ça peut s'arranger et surtout, pourquoi?
On m'annonce donc que je risque de faire une fausse couche tardive dans ce cas je dois venir aux urgences en ambulance. Dans le cas contraire un rendez vous est prit pour le 3 juin. Lors de ce rendez vous il y aura trois possibilité. Soit le coeur de bébé est arrêté, dans ce cas on me déclenche et j'accouche directement grâce à une img (interruption médical de grossesse ou avortement thérapeutique), soit le coeur bat encore et il faudra passer en commission devant le comité éthique pour accepter l'img (ce qui veut dire encore de l'attente), soit le liquide s'est refait et je pourrai continuer ma grossesse.
Cette dernière option me laisse un peu d'espoir mais les médecins m'expliquent que c'est très peu probable à ce stade (un peu plus de 14 SA). On va quand même tenter de boire beaucoup d'eau et de se reposer au max.
Et la vient la réponse au pourquoi, ils ne savent pas, ils vont attendre les résultat d'analyse du frottis mais il est fort probable que ce soit dû au stérilet. La gynécologue de garde m'apprend au passage qu'il est fortement recommandé d'enlever le stérilet. En effet, une étude vient de sortir expliquant qu'une grossesse avec stérilet augmente le risque de fausse couche tardive. Je tombe de haut, on m'avait parlé du risque de fausse couche en début de grossesse mais pas ça...
Je perd de nouveau du sang dans le week end mais en moins grosse quantité. N'ayant aucune douleur je ne m'inquiète pas et reste à la maison. Le 1er juin j'ai mal au ventre, est ce que c'est des contraction? Je ne sais pas, je n'ai pas non plus énormément mal mais je sens quelque chose dans mon vagin. C'est mon stérilet qui vient d'être expulsé. J'appelle les urgences, comme je ne perd pas de sang ils me disent de rester chez moi.
Arrive le 3 juin. Avec mon conjoint nous voila parti pour cette nouvelle écho. Je ne sais pas pourquoi mais je suis sûr que je vais avoir le droit au pire, je n'arrive pas à être optimiste. Je vais à l'écho toute seule, mon compagnon est parti garer la voiture . Le gynécologue me demande ce que j'ai retenu, heureusement j'ai très bien assimilé tout ce qu'on m'a dit aux urgences. Je dois être assez clair dans mes explication car ce dernier me demande dans quel milieu je travail, et non je ne suis pas du metier.
Commence l'écho. Je n'ose pas regarder, je n'ose pas espérer. Le verdict tombe, le coeur bat encore, l'espoir arrive mais il n'y a plus du tout de liquide. C'est le pire scénario pour moi. La curiosité l'emporte et je regarde ce petit être qui grandissait en moi. Il ne se développe plus, il ne bouge plus, peut être qu'il souffre et pourtant son coeur bat. Il est bien là, il se bat replier sur lui même.
Je sort totalement dépité mon conjoint me rejoint et j'ai du mal à ne pas craquer mais je ne veux pas, pas maintenant. Nous voyons ensemble l'obstetricienne qui nous explique comment va se dérouler la suite des événements. Je n'ai pas vraiment de question. Tous ce que je sais c'est que mon bébé ne vivra pas. Même si on avait le choix, on sait que ça n'ira pas. Pourquoi? Surement à cause du stérilet puisque rien n'a été trouvé lors des analyses.
S'ensuit un rendez vous avec le psy, que dire? J'ai simplement répété ce qu'il vient de nous arriver. A quoi bon de toute façon. Je ne culpabilise pas mais j'ai du mal à comprendre. On pense toujours que ça n'arrive qu'au autres mais pas là. Je sort rejoindre mon conjoint qui n'a pas voulu voir le psy. Je craque, une bière, une clope, tout est fini même si le plus dur reste à venir.
Le 7 juin, je vais devoir accoucher, oui oui, on parle bien d'accouchement. Sauf qu'en rentrant il ne sera pas avec nous. Je vais avoir une péridurale pour ne pas souffrir et je vais pousser, pousser pour sortir ce petit être en "bonne" santé mais qui ne pourra plus se développer. Pousser pour sortir un bébé qui va surement mourir lors de l'accouchement.
Aujourd'hui, j'attend ce jour avec impatience et tristesse. D'un côté tout sera fini, on pourra passer à autre chose, d'un autre tout sera fini, je ne tiendrai jamais dans mes bras, je ne connaîtrai pas les joies de la maternité et pourtant j'ai quand même l'impression d'être une mère.
Être une mère, je n'y pensais pas, tu as débarqué et finalement j'étais prête. C'est maintenant que je sais qu'être une mère c'est s'inquiéter, c'est aimer, c'est indescriptible et ça commence bien avant l'accouchement.
Aujourd'hui, je sais que si ce type de situation m'arrive de nouveau ce sera retrait directe du stérilet (quitte à vivre une fausse couche en début de grossesse) ou alors ce sera une ivg. Trop de risque, trop de stress, trop de peur. Ça peut paraître égoïste mais je pense que ça vaut mieux, physiquement et moralement."
Aujourd'hui c'était hier. Aujourd'hui je craque, je viens de prendre les premiers médoc, ca y est la machine est lancée. Je n'arrête plus de pleurer et je commence à avoir peur de cet accouchement.
Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire. J'espère trouver ici des situations similaires.