IMG le 15/10/2020
Posté : 31 octobre 2020, 11:35
Bonjour,
Je me lance après vous avoir pas mal lu. Tous les messages bienveillants sont source de réconfort et je me sens ainsi moins seule face à cette épreuve tellement difficile. Désolée pour ce roman que j'ai mis plusieurs jours à écrire car c'est très difficile pour moi et en même temps cela me fait du bien d'écrire ces lignes.
J'ai "subi" une IMG le 15/10/2020 à 20SA +2 J(journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal). IMG pour Trisomie 21. Depuis c'est un mélange de colère, de tristesse, de douleur, de doutes, de culpabilité, je suis perdue, je me sens tellement vide...
Tellement stressée quand j'ai appris cette première grossesse car nouveau job en début d'année, peur d'être jugée peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être une bonne maman, paniquée parce que j'ai un très gros myome, c'est un chamboulement complet dans ma tête mais je vois mon homme tellement heureux de cette nouvelle que cela finira par m'apaiser. Tout se passe bien malgré toutes ces craintes jusqu'à l appel un vendredi matin de la gynéco qui veut me voir pour les résultats de la prise de sang pour L'HT21, je sais que c'est pas bon signe mais je ne m'attendais absolument pas à un risque aussi élevé (1/27), on programme donc l amniocentèse 15jours plus tard. Ma vie est en Standby mais nous gardons espoir.
Le lendemain de l'amnio grosse panique, je ne me sens pas bien, grosses douleurs au ventre fièvre je serais finalement hospitalisée quelques jours, bébé va bien mais le myome commence à me jouer des tours...
Arrive le coup de fil ou tout notre monde s'arrête de tourner: le résultat de l'amnio, c'est bien une trisomie 21,tout s'enchaine..... avec mon homme nous avions discuté de cette éventualité, quelle vie offrir à un cet enfant? quelles souffrances va t'il devoir endurer? avec l'impossibilité de savoir quels problèmes il aura?? L'IMG est donc programmée, nous sommes accompagnés par une sage femme extraordinaire qui sera répondre à nos questions, nous rassurer, je prends les comprimés le lundi soir et je rentrerais le mardi soir à la clinique. Toute cette contrariété à aggravé mon état de santé lié au myome, je me retrouve de nouveau perfusée avec des douleurs insupportables en plus de la douleurs psychologique. Bébé arrivera finalement jeudi midi, je ne réalise pas ce qu'il se passe comme si mon cerveau avait déconnecté. Vendredi avant notre départ de la maternité nous décidons de voir Sacha, nous n'avions pas souhaité le voir lors de l'accouchement je pensais que je resterais choquée mais le voir a été apaisant et très dur à la fois, un petit ange dans son tricot bleu, il était beau et paisible.
Depuis c'est un vide immense... Plus de ventre, plus de vêtements de grossesse, tout les petits rituels, notre petit garçon qu'on ne tiendra jamais dans nos bras. J'ai le cœur en miettes et tous ces doutes, tous ces sentiments la colère, la tristesse, l'injustice. Une douleur physique qui persiste encore aujourd'hui. Les examens à venir concernant le myome. Tout cela m'angoisse, j'ai peur de l'avenir. Ma gynéco qui fait tout pour appréhender la suite.
Je ne remercierais jamais assez mon homme pour tout le soutient qu'il m'apporte alors que je sais qu'au fond de lui il souffre.
Comme j'ai pu le lire dans d'autres témoignages une sage femme nous à dit que c'était un choix "d'amour" mais je ne cesse de m'en vouloir.
Je me lance après vous avoir pas mal lu. Tous les messages bienveillants sont source de réconfort et je me sens ainsi moins seule face à cette épreuve tellement difficile. Désolée pour ce roman que j'ai mis plusieurs jours à écrire car c'est très difficile pour moi et en même temps cela me fait du bien d'écrire ces lignes.
J'ai "subi" une IMG le 15/10/2020 à 20SA +2 J(journée mondiale de sensibilisation au deuil périnatal). IMG pour Trisomie 21. Depuis c'est un mélange de colère, de tristesse, de douleur, de doutes, de culpabilité, je suis perdue, je me sens tellement vide...
Tellement stressée quand j'ai appris cette première grossesse car nouveau job en début d'année, peur d'être jugée peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être une bonne maman, paniquée parce que j'ai un très gros myome, c'est un chamboulement complet dans ma tête mais je vois mon homme tellement heureux de cette nouvelle que cela finira par m'apaiser. Tout se passe bien malgré toutes ces craintes jusqu'à l appel un vendredi matin de la gynéco qui veut me voir pour les résultats de la prise de sang pour L'HT21, je sais que c'est pas bon signe mais je ne m'attendais absolument pas à un risque aussi élevé (1/27), on programme donc l amniocentèse 15jours plus tard. Ma vie est en Standby mais nous gardons espoir.
Le lendemain de l'amnio grosse panique, je ne me sens pas bien, grosses douleurs au ventre fièvre je serais finalement hospitalisée quelques jours, bébé va bien mais le myome commence à me jouer des tours...
Arrive le coup de fil ou tout notre monde s'arrête de tourner: le résultat de l'amnio, c'est bien une trisomie 21,tout s'enchaine..... avec mon homme nous avions discuté de cette éventualité, quelle vie offrir à un cet enfant? quelles souffrances va t'il devoir endurer? avec l'impossibilité de savoir quels problèmes il aura?? L'IMG est donc programmée, nous sommes accompagnés par une sage femme extraordinaire qui sera répondre à nos questions, nous rassurer, je prends les comprimés le lundi soir et je rentrerais le mardi soir à la clinique. Toute cette contrariété à aggravé mon état de santé lié au myome, je me retrouve de nouveau perfusée avec des douleurs insupportables en plus de la douleurs psychologique. Bébé arrivera finalement jeudi midi, je ne réalise pas ce qu'il se passe comme si mon cerveau avait déconnecté. Vendredi avant notre départ de la maternité nous décidons de voir Sacha, nous n'avions pas souhaité le voir lors de l'accouchement je pensais que je resterais choquée mais le voir a été apaisant et très dur à la fois, un petit ange dans son tricot bleu, il était beau et paisible.
Depuis c'est un vide immense... Plus de ventre, plus de vêtements de grossesse, tout les petits rituels, notre petit garçon qu'on ne tiendra jamais dans nos bras. J'ai le cœur en miettes et tous ces doutes, tous ces sentiments la colère, la tristesse, l'injustice. Une douleur physique qui persiste encore aujourd'hui. Les examens à venir concernant le myome. Tout cela m'angoisse, j'ai peur de l'avenir. Ma gynéco qui fait tout pour appréhender la suite.
Je ne remercierais jamais assez mon homme pour tout le soutient qu'il m'apporte alors que je sais qu'au fond de lui il souffre.
Comme j'ai pu le lire dans d'autres témoignages une sage femme nous à dit que c'était un choix "d'amour" mais je ne cesse de m'en vouloir.