Forum de l'association Petite Émilie

Bonjour,

Je viens parmi vous chercher du réconfort car personne ne me comprendra mieux que vous. J’ai accouché il y a tout juste 1 mois. Le plus beau jour de ma vie s’est transformé en cauchemar. Mon fils est né sans problème, ayant fait une hémorragie je n’ai pas pu être avec lui les premières heures. On m’a donc transféré dans un autre service pensant que tout se passerait bien pour lui, que le pire était passé. 11h plus tard on me réveille et on m’annonce son décès sans que les médecins eux même ne comprennent ce qui a pu le provoquer.
Je me vois mourir de jour en jour, je suis triste, en colère contre le monde entier, je me renferme sur moi même refusant l’aide de tout le monde. J’ai littéralement envie de mourir avec lui. C’est dur d’imaginer que la vie qu’on s’est imaginé pendant 9 mois s’écroule du jour ou lendemain et c’est encore plus dur de ne pas connaître la raison pour laquelle soit est parti.

Bonjour à toi

Je suis désolée de ce qui vous arrive. La perte de notre enfant est une douleur que personne ne devrait connaître. Ce sentiment d'injuste face à ce qui nous arrive je pense que nous l avons toutes ressenti.
Notre vie bascule en une fraction de seconde sans que nous puissions pouvoir le maîtriser.
Comment accepter l'impensable ?
Est ce que vous voyez une psy? Peut-être celle de l'hôpital où tu as accouché ? Vous dites que personne ne vous comprend, êtes vous entourée tout de même amies famille?
Désolée de demander cela mais l hopital vous a t'il proposer de faire une autopsie pour déterminer pourquoi ton tout petit s'en est allé ?
N'hésitez pas à discuter, nous serons là pour aider à évacuer mais si ce n'est pas déjà fait, peut-être tournez vous vers une professionnelle.
Douces pensées à nos anges et aux par'anges.
Elo

Bonjour,

Je suis désolée pour cette terrible épreuve que tu traverse. La vie est parfois très injuste.

Mais n'oublie surtout pas que tu n'es pas seule. Ici nous sommes nombreuses à comprendre ce que tu ressens. Tu peux partager tout ce que tu veux sans avoir l'impression de te sentir juger.

Je n'ai pas vu de psy pour ma part ma thérapie c'était ici je pense.

Courage pour cette épreuve je pense fort à vous

Bonjour,

Je suis profondément navré par ce qu'il t'arrive.
Avec ma compagne nous avons perdu notre petit garçon au début du printemps. Puis nous avons traversé des périodes assez similaires à ce que tu ressens en ce moment.
Nous avons mis beaucoup de temps avant d'oser prendre le téléphone pour prendre rendez vous avec le psychologue de l'hôpital. Peut-être cela nous aurait-il aidé d'y aller plus tôt ? Mais chacun avance à son rythme, comme il/elle peut.
Mes pensées t'accompagnent.

Elogojab a écrit : ↑23 décembre 2019, 05:22 Bonjour à toi

Je suis désolée de ce qui vous arrive. La perte de notre enfant est une douleur que personne ne devrait connaître. Ce sentiment d'injuste face à ce qui nous arrive je pense que nous l avons toutes ressenti.
Notre vie bascule en une fraction de seconde sans que nous puissions pouvoir le maîtriser.
Comment accepter l'impensable ?
Est ce que vous voyez une psy? Peut-être celle de l'hôpital où tu as accouché ? Vous dites que personne ne vous comprend, êtes vous entourée tout de même amies famille?
Désolée de demander cela mais l hopital vous a t'il proposer de faire une autopsie pour déterminer pourquoi ton tout petit s'en est allé ?
N'hésitez pas à discuter, nous serons là pour aider à évacuer mais si ce n'est pas déjà fait, peut-être tournez vous vers une professionnelle.
Douces pensées à nos anges et aux par'anges.
Elo

Merci pour vos paroles. J’ai rencontré la psy de l’hôpital le lendemain de la mort de mon fils. Même si ça m’a fait du bien de parler, ces paroles ne m’ont pas soulagé a l’instant j’étais encore profondément dans la douleur que personne ne pouvait m’apaiser. Aujourd’hui avec un peu de recul je me dis que s’il devait partir, il a au moins attendu de me rencontrer, d’entendre ma voix pour pouvoir partir. Et c’est ce qui m’aide un peu à tenir.
Ma famille est très présente mais de nature je n’aime pas qu’on s’inquiète pour moi alors devant eux je fais mine d’avancer, je leur montre que ça va mieux pour qu’ils ne s’inquiètent pas trop surtout ma mère mais au fond c’est très dur. J’ai aussi un mari formidable qui est présent, qui est tout aussi meurtri mais qui contrairement à moi reste positif et heureusement.
Merci de m’écouter. Je ne connais pas votre histoire je l’ai pas suivi mais je suis également désolé de ce que vous avez vécu.

Elogojab a écrit : ↑23 décembre 2019, 05:22 Bonjour à toi

Je suis désolée de ce qui vous arrive. La perte de notre enfant est une douleur que personne ne devrait connaître. Ce sentiment d'injuste face à ce qui nous arrive je pense que nous l avons toutes ressenti.
Notre vie bascule en une fraction de seconde sans que nous puissions pouvoir le maîtriser.
Comment accepter l'impensable ?
Est ce que vous voyez une psy? Peut-être celle de l'hôpital où tu as accouché ? Vous dites que personne ne vous comprend, êtes vous entourée tout de même amies famille?
Désolée de demander cela mais l hopital vous a t'il proposer de faire une autopsie pour déterminer pourquoi ton tout petit s'en est allé ?
N'hésitez pas à discuter, nous serons là pour aider à évacuer mais si ce n'est pas déjà fait, peut-être tournez vous vers une professionnelle.
Douces pensées à nos anges et aux par'anges.
Elo

Une autopsie a été réalisé. Ils suspectent que mon bébé soit décédé d’un choc hémorragique dans son ventre mais ne savent pas pourquoi ni ou il a pu saigner. Nous attendant de savoir mais l’attente sera très très longue. Ils ont tout essayé pour le réanimer mais malheureusement ils ne pouvaient rien faire de plus. Et dire que lorsque j’agonisait de douleur dans mon lit après mon hémorragie, lui aussi n’était pas bien. Mais je supportais et j’attendais impatiemment le lendemain pour le revoir. Mais malheureusement la mauvaise nouvelle m’est parvenue dans la nuit même.

Juli1 a écrit : ↑23 décembre 2019, 09:50 Bonjour,

Je suis profondément navré par ce qu'il t'arrive.
Avec ma compagne nous avons perdu notre petit garçon au début du printemps. Puis nous avons traversé des périodes assez similaires à ce que tu ressens en ce moment.
Nous avons mis beaucoup de temps avant d'oser prendre le téléphone pour prendre rendez vous avec le psychologue de l'hôpital. Peut-être cela nous aurait-il aidé d'y aller plus tôt ? Mais chacun avance à son rythme, comme il/elle peut.
Mes pensées t'accompagnent.

Bonjour,

Je suis vraiment désolée. Je suis arrivé sur ce forum seulement hier. Je pensais être seule dans ma douleur mais je me rend compte que tellement de parents vivent cette épreuve si difficile. Ou en êtes-vous aujourd’hui? La thérapie vous a t’elle fait du bien?

Linda37 a écrit : ↑23 décembre 2019, 12:47

Elogojab a écrit : ↑23 décembre 2019, 05:22 Bonjour à toi

Je suis désolée de ce qui vous arrive. La perte de notre enfant est une douleur que personne ne devrait connaître. Ce sentiment d'injuste face à ce qui nous arrive je pense que nous l avons toutes ressenti.
Notre vie bascule en une fraction de seconde sans que nous puissions pouvoir le maîtriser.
Comment accepter l'impensable ?
Est ce que vous voyez une psy? Peut-être celle de l'hôpital où tu as accouché ? Vous dites que personne ne vous comprend, êtes vous entourée tout de même amies famille?
Désolée de demander cela mais l hopital vous a t'il proposer de faire une autopsie pour déterminer pourquoi ton tout petit s'en est allé ?
N'hésitez pas à discuter, nous serons là pour aider à évacuer mais si ce n'est pas déjà fait, peut-être tournez vous vers une professionnelle.
Douces pensées à nos anges et aux par'anges.
Elo

Une autopsie a été réalisé. Ils suspectent que mon bébé soit décédé d’un choc hémorragique dans son ventre mais ne savent pas pourquoi ni ou il a pu saigner. Nous attendant de savoir mais l’attente sera très très longue. Ils ont tout essayé pour le réanimer mais malheureusement ils ne pouvaient rien faire de plus. Et dire que lorsque j’agonisait de douleur dans mon lit après mon hémorragie, lui aussi n’était pas bien. Mais je supportais et j’attendais impatiemment le lendemain pour le revoir. Mais malheureusement la mauvaise nouvelle m’est parvenue dans la nuit même.

J espere que vous aurez des réponses. Parfois ça peut aider... même si ca n efface pas la douleur et ne comble pas ce vide immense...

Pour ma fille nous avons dû faire une IMG à 34SA apres la découverte d une maladie rénale sévère qui lui était fatale a la naissance... aucun soucis jusque là, grossesse parfaite avec juste un diabète gestationnel pour moi. Et en août lors d'un banal contrôle, ma gynéco a trouvé que je manquais de liquide amniotique. J avais peu de temps après mon écho T3. C est lors de cette écho que le diagnostic est tombé.

Nous avons eu le résultat de l'autopsie qui a révélé en effet que les reins étaient à un stade très avancé d'insuffisance et que les poumons n avaient pas pu maturer correctement. Nous sommes en attente de résultat génétique car le problème que ma fille a eu est génétique on attend juste la finalité des résultats sanguins pour confirmer le diagnostic. Nous avons 1 risque sur 4 que cela se reproduise dans le futur si on décide d'avoir un autre enfant.

Linda37 a écrit : ↑23 décembre 2019, 12:51 Bonjour,

Je suis vraiment désolée. Je suis arrivé sur ce forum seulement hier. Je pensais être seule dans ma douleur mais je me rend compte que tellement de parents vivent cette épreuve si difficile. Ou en êtes-vous aujourd’hui? La thérapie vous a t’elle fait du bien?

Bonjour,
Je ne suis moi aussi sur ce forum que depuis quelques jours. Mes sentiments sont assez mitigés. D'un côté c'est rassurant de découvrir que l'on est pas seul dans cette situation, et que nos façons d'y réagir sont souvent similaires. D'un autre côté c'est assez terrible de réaliser que de si nombreuses personnes traversent ce type d'épreuves...

Où en sommes nous aujourd'hui? Vaste question... Notre moral fait le yoyo. Mais souvent lorsque l'un va mal, l'autre va un peu mieux. Même si parfois nous sommes tous les deux au fond du trou.
Les obsèques avait eu un effet libérateur sur moi, et même si je continuais à penser à mon fils chaque jour, je pensais le plus dur derrière moi. Et puis les 6 mois de sa naissance/décès sont arrivés, et mon moral est retombé bien bas, avant de remonter ensuite. Depuis je me suis fait à l'idée que ça risquait de se reproduire régulièrement ... Et effectivement Noël approche, et c'est plus difficile que d'ordinaire.
Nous pensons aussi à l'avenir qui, pour simplifier, passera par une PMA.

Sinon oui la thérapie nous fait du bien. Ça nous fait parfois réaliser des choses évidentes auxquelles l'on n'avait pas pensé. Je pense qu'il faudrait que j'aille également consulter seul, car même si avec ma compagne nous efforçons de nous dire régulièrement ce que l'on ressent, il y a certaines angoisses sur l'avenir dont je n'ose pas lui parler, de peur de les lui communiquer.