L après
Re: L après
Pour nous il n y aura pas d autres grossesses, je n ai pas envie de resubir ça, je n ai pas envie de refaire vivre ça à notre grand. C est tellement compliqué comme situation et déjà j aimerais faire comprendre aux autres que notre petit Leo a existé, qu il est bien réel, que pour moi j ai 2 enfants. Mes douleurs sont partis, j ai rencontré une psy, mais ça ne m a pas vraiment aidé.
Leo notre petit ange a pris son envol le 17/09 à 31 sa 4
Re: L après
Bonjour Plume Leo,
Je suis assez mal placée pour vous dire cela car moi-même je suis pour le moment terrorisée à l’idée d’une nouvelle grossesse, à la pensée qu’il pourrait y avoir une nouvelle fois une anomalie et qu’il faudrait revivre toute la douleur qui s’ensuit ; mais je crois qu’il ne faut pas fermer la porte définitivement si tôt et se laisser un peu de temps, déjà pour trouver un nouvel équilibre après cette épreuve qui transforme tout le reste de notre vie, retrouver comment profiter des joies sans que la tristesse vienne se rappeler à nous insidieusement en pleine rigolade avec des copains par exemple.
C’était ma première grossesse, je n’ai même pas de « grand » pour me forcer à me raccrocher à la vie qui continue. Je compte sur mon travail, je suis enseignant-chercheur, tous ces jeunes à qui j’enseigne ce sont aussi un peu mes enfants même si ce n’est que pour quelques semaines par an.
Je viens de me battre comme une lionne toute une journée pour parvenir à organiser les obsèques de notre petit garçon selon ce que mon mari et moi souhaitions et dont on nous disait que ce n’est pas possible alors que ça l’est, et malgré les bourdes et complications administratives qu’il a fallu surmonter le plus vite possible pour que les funérailles puissent avoir lieu à la fin de cette semaine. Je suis épuisée mais cela m’a prouvé que nous avons peut-être toutes en nous plus de réserves que nous n’en avons l’impression.
Alors acceptons de nous faire confiance pour remonter la pente même si cela semble impossible pour le moment.
Perrine K.
Je suis assez mal placée pour vous dire cela car moi-même je suis pour le moment terrorisée à l’idée d’une nouvelle grossesse, à la pensée qu’il pourrait y avoir une nouvelle fois une anomalie et qu’il faudrait revivre toute la douleur qui s’ensuit ; mais je crois qu’il ne faut pas fermer la porte définitivement si tôt et se laisser un peu de temps, déjà pour trouver un nouvel équilibre après cette épreuve qui transforme tout le reste de notre vie, retrouver comment profiter des joies sans que la tristesse vienne se rappeler à nous insidieusement en pleine rigolade avec des copains par exemple.
C’était ma première grossesse, je n’ai même pas de « grand » pour me forcer à me raccrocher à la vie qui continue. Je compte sur mon travail, je suis enseignant-chercheur, tous ces jeunes à qui j’enseigne ce sont aussi un peu mes enfants même si ce n’est que pour quelques semaines par an.
Je viens de me battre comme une lionne toute une journée pour parvenir à organiser les obsèques de notre petit garçon selon ce que mon mari et moi souhaitions et dont on nous disait que ce n’est pas possible alors que ça l’est, et malgré les bourdes et complications administratives qu’il a fallu surmonter le plus vite possible pour que les funérailles puissent avoir lieu à la fin de cette semaine. Je suis épuisée mais cela m’a prouvé que nous avons peut-être toutes en nous plus de réserves que nous n’en avons l’impression.
Alors acceptons de nous faire confiance pour remonter la pente même si cela semble impossible pour le moment.
Perrine K.
Re: L après
Et si la psy que vous avez rencontrée ne vous a pas aidée, cherchez quelqu’un d’autre, cela signifie qu’elle ne vous convient pas. Je vous assure que l’on peut trouver quelqu’un à même de nous aider. J’ai eu cette chance il y a quelques années de trouver un psychothérapeute qui m’a aidée à sortir d’une situation bien moins douloureuse et je mesure encore mieux l’aide qu’il peut m’apporter dans les circonstances actuelles.
Re: L après
Merci perrinek, le truc c est que je ne savais pas trop quoi dire, ni lui dire ce que j attendais, ni ce que je voulais,donc ce n était pas évident.
Leo notre petit ange a pris son envol le 17/09 à 31 sa 4
Re: L après
Bonsoir Plume Leo,
Si ça peut vous aider ce que j’attendais de mon rendez-vous vendredi dernier avec mon psychiatre-psychothérapeute, c’était qu’il me dise si c’est normal d’être coupée en deux entre une part rationnelle de moi qui a bien conscience de ce que j’ai décidé, de ce qui s’est passé et qui ne regrette absolument rien, et une autre part émotionnelle celle-là qui a si mal d’avoir accouché d’un enfant sans vie, d’être rentrée à la maison sans bébé et d’aller voir mon petit garçon à la chambre mortuaire. Je me sentais complètement perdue car je ne pensais pas vivre le deuil de manière aussi aiguë après avoir autant réfléchi avant de décider cette IMG et je me demandais si je n’étais pas en train de glisser dans un état dont j’aurais du mal à sortir (ça s’appelle le deuil pathologique, quand on reste bloqué sur le décès).
Deuxièmement je souhaitais qu’il me prescrive des anxiolytiques pour m’aider à dormir, mais la dose la plus raisonnable possible tout en couvrant mes besoins (je n’ai pas dormi pendant plus de 24h les deux jours qu’ont duré l’accouchement et mon bref séjour à l’hôpital, la nuit suivante j’ai dormi 3h et ensuite je n’ai pas réussi à dépasser 5h de sommeil de suite et je ne dors pas non plus en journée. En temps normal 5h peuvent me suffire mais là il y avait un tel déficit que c’est loin d’être assez). Et je lui fais confiance pour faire la prescription la plus minimale possible car il n’est pas un prescripteur acharné et sait que je préfère éviter le plus possible le recours aux médicaments. En ce moment l’anxiolytique que je prends devrait avoir une action de 30h et avec un comprimé entier avant-hier (hier j’ai essayé un 1/2 comprimé), je n’ai dormi « que » 8h.
Perrine
Si ça peut vous aider ce que j’attendais de mon rendez-vous vendredi dernier avec mon psychiatre-psychothérapeute, c’était qu’il me dise si c’est normal d’être coupée en deux entre une part rationnelle de moi qui a bien conscience de ce que j’ai décidé, de ce qui s’est passé et qui ne regrette absolument rien, et une autre part émotionnelle celle-là qui a si mal d’avoir accouché d’un enfant sans vie, d’être rentrée à la maison sans bébé et d’aller voir mon petit garçon à la chambre mortuaire. Je me sentais complètement perdue car je ne pensais pas vivre le deuil de manière aussi aiguë après avoir autant réfléchi avant de décider cette IMG et je me demandais si je n’étais pas en train de glisser dans un état dont j’aurais du mal à sortir (ça s’appelle le deuil pathologique, quand on reste bloqué sur le décès).
Deuxièmement je souhaitais qu’il me prescrive des anxiolytiques pour m’aider à dormir, mais la dose la plus raisonnable possible tout en couvrant mes besoins (je n’ai pas dormi pendant plus de 24h les deux jours qu’ont duré l’accouchement et mon bref séjour à l’hôpital, la nuit suivante j’ai dormi 3h et ensuite je n’ai pas réussi à dépasser 5h de sommeil de suite et je ne dors pas non plus en journée. En temps normal 5h peuvent me suffire mais là il y avait un tel déficit que c’est loin d’être assez). Et je lui fais confiance pour faire la prescription la plus minimale possible car il n’est pas un prescripteur acharné et sait que je préfère éviter le plus possible le recours aux médicaments. En ce moment l’anxiolytique que je prends devrait avoir une action de 30h et avec un comprimé entier avant-hier (hier j’ai essayé un 1/2 comprimé), je n’ai dormi « que » 8h.
Perrine
Re: L après
Mais encore une fois quelqu’un qui n’arrive pas à vous guider pour vous permettre de parler n’est peut-être pas la personne qui vous convient. A vous de voir.
Re: L après
Merci bcp perrinek, alors pour ma part je dors très bien, je ferais même que ça si je m écoutais. Pour le moment, j arrive à gérer à mon grand étonnement, mon compagnon reprend le travail vendredi ça sera peut être là le fait d être seule qui va me faire un double effet. Je pense que je vais essayer l hypnose pour essayer de lâcher prise.
Leo notre petit ange a pris son envol le 17/09 à 31 sa 4
Re: L après
L’hypnose pour ma part ça ne me parle pas trop mais l’important c’est de trouver un moyen de se faire aider et la bonne personne pour le faire. La démarche en elle-même est un signe de volonté d’aller mieux je crois.
Re: L après
Oui je pense que chaque personne trouve la méthode qui lui faut et qu il lui convient. Hier était un jour sans, nous avons vendu la chambre de notre Leo un moment douloureux, ça y est, elle est vide. Et mon compagnon reprend le travail demain, j appréhende d être seule la journée.
Leo notre petit ange a pris son envol le 17/09 à 31 sa 4
Re: L après
Les douleurs à cet endroit c'est vraiment compliqué à gérer Ma sœur a vécu la même chose, c'était très compliqué. Elle a utilisé une bouillotte, pour tenter de calmer ses maux. Parfois ca fonctionnait, et ca lui faisait du bien.