Emma et Chloé, deux petits anges...
Posté : 20 septembre 2019, 15:09
Bonjour à tous.
Je me présente, Myriam, j'ai 34 ans et 2 garçons de 11 et 8 ans d'une précédente union.
Depuis 2018 m, nous avions le projet d'agrandir la famille mais on savait que le parcours allait être plus complexe que prévu car nous devions passer par la pma, mon homme est stérile. Donc ils nous fallaient un donneur.
Le 12 juin 2019, première insémination avec deux ovules matures...
14 jours plus tard, prise de sang, test de grossesse +++++
Que du bonheur et quel cadeau d'anniversaire pour moi
Je passe l'été sans soucis particulier, j'apprends fin juillet que j'attends deux bébés ! Une rêve ! Pas de tout repos car bien plus fatiguer que sur une grossesse normale mais quelle joie de savoir que nous allons donner deux fois plus d'amour.
Le 31 août 2019, je me sens pas bien, mal de tête accompagné d'une légère fièvre qui baisse avec le ****** mais qui revient une fois qu'il agit plus...
Je consulte dans l'après midi chez le médecin qui me dit que c'est sûrement viral vu que je n'ai aucun autre signe.
La fièvre ne descendait plus du coups on décide d'aller aux urgences maternité.
Echographie nickel, les bébés sont là, le cœur bats bien, elles bougent...
Cependant le test d'urine montre des leucocytes, et visiblement des globules blanc mais rien de très franc, il décide donc de m'hospitaliser 48h pour une infection urinaire et suspicion de pyelonefrite (infection des reins).
Je suis censé sortir lundi, mais je ne pouvais pas car ma dernière fièvre remontait à samedi soir et donc cela ne faisait que 24h sans fièvre. En attendant j'étais soigne pour une infection urinaire etc. Ils attendent également le résultat de l'hemoculture qui a mis plus de temps que prévu.
Il repoussait ma sortie encore et encore. Mardi j'apprends que j'ai une bactérie dans le sang mais ils ne savent pas encore quoi donc je sors pas.
Mercredi dans la nuit tourne au cauchemar, je perds du liquide. On me fait un test, c'est bien du liquide amniotique.
Au petit matin on me fait une écho, et la on m'annonce qu'une poche est rompu, qu'il reste très peu de liquide. On me parle de fausses couches dans les 48h, de la perte des bébés et dans l'éventualité une img. Non je n'étais pas prête à tout ça. Et puis pourquoi ne pas tenter un allitement, les filles sont vivantes, le cœur bats, elles bougent non je ne peux pas penser l'imaginable, donc je reste alliter.
Entre temps le nom du germe tombent, c'est atopobium vaginae.
Un germe très rare (j'étais d'ailleurs le premier cas), l'antibiogramme à mis bcp de temps à sortir. Mais en attendant les heures, les jours passent sans qu'on sachent si l'antibio actuelle était le bon.
Le week end passe et on m'annonce ma sortie enfin pour lundi ! Je leur demande si c'est sûr et non pas une fausse joie, on me confirme...
Lundi arrive et là, le staff vient me voir, vous ne sortez pas. On attend le retour de l'infectiologue pour savoir quel anti bio peut on vous mettre vu que l'antibiogramme ne sort pas... On réalise une écho de contrôle et le cauchemar continue...
Je le regarde, je lui dis y a un soucis? Elle me réponds qu'il lui semble que la deuxième poche est percé car peu de liquide. Les filles bougent tjrs bien, le cœur nickel...
Je lui dis non c'est pas possible, je n'ai quasi plus rien perdu du week end alors qu'une écho à été réalisé vendredi et était plutôt favorable vu que le liquide dans la poche percé se re fesait !
Je demande un second avis médical, donc la ils prennent rendez vous dans une autre maternité (la ou j'ai fais mon insémination) pour mardi après midi. Tjrs alliter en attendant.
Le jour arrive, et surprise on m'envoie faire 45km allez et 45km retour en vsl ! Alors qu'on m'avait bien dit ambulance ! Arriver au centre, je vais au toilette et là je sens un truc qui passe je me dis non pas ça...
Je ne dis rien, et j'attends l'écho, et la joie de voir les deux bébés. Malheureusement avis défavorable sur la continuité de la grossesse car les poches sont vides et à ce stade de la grossesse ça compliquerait leur croissance donc le professeur me conseille de l'interrompre car trop de risque pour les bébés mais aussi trop de risque pour moi car avec deux poches ouvertes c'est porte ouverte au infection...
C'est dur comme décision mais du coups on prends le choix de l'img, j'ai dis à on conjoint, elles ne sortiront pas d'elle même, je le sens.
Mardi matin on décide donc de me donner 3 comprimé pour travailler mon col qui est tjrs long et fermer... On m'explique que normalement avec ces 3 comprimes je devrais accoucher, mais que si dans les 48h toujours rien, on me donnerai un 4eme comprimé pour déclencher les contractions.
Apres les 3 comprimes, une sage femme vient me voir et me parle d'inhumation, de livret de famille de prénom, du choix de les voir ou non etc etc. Dans ma tête, je me dis mais vous me parlez déjà de mort alors qu'elles sont vivante ! Laissez moi tranquille !
La journée de passe comme une autre, rien pas de travail. Dans la nuit je souffre psychologiquement, je me dis c'est une torture, je les sens bouger, je sens des petites bulles qui éclatent alors que d'ici quelques heures elles ne seront peut être plus là.
Au matin je revois le médecin, je lui dis écouter c'est pas possible, vous ne pouvez pas me faire attendre 24h de plus, elles ne veulent pas sortir faites quelques choses, donnez moi ce cachet. Il m'a dit je vais voir avec le staff qui bien entendu a refusé.
9h contraction commence, toute les 5 min jusqu'à 10h puis plus rien entre temps on m'a mis une perf de *****. Je leur parle, je les aimes beaucoup...
11h ça reprends et la c'est toute les 2 min, les douleurs s'intensifie, on me met en iv ******. Mais 11h30 toujours aucun effet, donc la il décide de m'installer la pompe à ***** mais l' anesthésiste est coincé au bloc. Je souffre, je m'accroche au lit, je tente de marcher mais rien.... 12h tjrs personne je rappelle on me dit qu'ils vont insister. On regarde mon col ouvert à 1 doigt.
Mes contractions de plus en plus rapprocher... J'avais 30 sec entre chaque... Je décide d'aller au toilette je dois faire caca, je n'osais même pas pousser, je ne pouvais imaginer accoucher en même temps... Une fois fini, nausée du l'*****, 12h30 tjrs personne, je hurle de douleurs dans la chambre, j'en peux plus. La sage femme venait me voir me disant il arrive courage... Et la je sens que je dois pousser, elle regarde le col et y a juste un demi cm qui s'est rajouté, elle me dit on aura encore un peu de temps. Elle s'en va. Mais l'envie de pousser était la.
Je retourne au toilette en installant le pot spécial pour qu'elles ne tombent pas dans la cuvette, j'étais assise pencher en avant en m'appuyant sur le lavabo, seul position qui me "soulageait", je pousse à chaque contraction jusqu'au moment où je sens quelque chose passe, je regarde, une poche. J'appelle ma sage femme je tire la corde elle vient je lui dis le travail a commencé. Mes contractions me font moins mal, et la toc toc c'était l'anesthésiste, elle lui dit c'est trop tard, elle a commencé l'expulsion. Les contractions reviennent. Je fais comme pour la première et la deuxième expulsion, je regarder et je vois un bébé raccorder avec cordon, elle voulait me replacer dans le lit, je dis non je peux pas, le bébé est suspendu, je dois sortir le placenta. On continue donc le travail puis le placenta sort. C'est fini. Je regarde mes bébés enfin du moins la deuxième car la première est dans sa poche et je vois un battement de cœur.
Elle me demande si on veut les voir, mon homme n'était pas encore arrivé car il devait s'occuper du deuxième pour le midi. Je lui dis oui, nous désirons les voir.
Elle me dit OK, je vais les préparer et des que votre mari est arrivé je vous les ramène.
14h mon chéri arrive, je lui explique mon accouchement, il était tellement déçu de ne pas avoir pu être là pour me soutenir dans cette épreuve. Je lui dis jusqu'au bout elles avaient envie de vivre.
On nous ramène nos bébés sans savoir le sexe car on ne le savait pas.
Elles sont magnifiques, l'une sourit. Je les appelle mais micro-bebes.
Elle mesure environ 10 cm, pèsent 100 et 110gr chacune. Elles sont nées à 15sa.
Fécondation lieu le 12 juin pour partir le 12 septembre.
Incroyable comme elles ont tout d'un bébé ! Il leur manquent juste la peau rose.
On nous parlent d'autopsie qu'on refuse à la base. Mais au final on a pas eu le choix car pour pouvoir les inscrire dans le livret de famille on devait savoir les sexe. Nous apprenons donc que c'était deux petites filles...


Emma et Chloé

née le 12 septembre à 15 sa, à 13h01 et 13h06.
Le lendemain, je rentre, le week-end à été très compliquer. Entre le sentiment de les avoir laisser etc.
Les personnes d'entourage qui ne comprennent pas tous pourquoi à ce stade on fait tant de chichi !
On parle quand même de bébés la. D'accord elles sont minuscules mais elle ont le droit d'avoir une existence !
Aujourd'hui, ça va un peu mieux. Y a des moments de larmes, des moments de joie. Je me dis que j'ai fais le bon choix, qu'un retard de croissance auraient eu trop d'incidence, qu'elles n'ont pas demander à vivre dans de tels conditions et au détriment de mettre mes enfants actuels de côté aussi.
Nous relancer on notre projet pma en janvier. Nouvelle année qui commence.
2019 c'est leur année
La vie ne tient qu'à un fil, une bactérie et le rêve est parti en cauchemar.
Je recherche également des personnes ayant perdus leur enfant à 15sa. Je ne trouve personne, j'ai besoin d'en parler, j'ai besoin de les faire exister.



Actuellement j'attends qu'elle reviennent sur mon secteur à la chambre mortuaire pour pouvoir les revoir, on y déposera avec elle, leur doudous et un dessin que mon fils a fait pour elle. On fera également des photos parce que j'ai besoin de trace, des souvenirs d'elles.
Merci de m'avoir lue.
Une mamange
Je me présente, Myriam, j'ai 34 ans et 2 garçons de 11 et 8 ans d'une précédente union.
Depuis 2018 m, nous avions le projet d'agrandir la famille mais on savait que le parcours allait être plus complexe que prévu car nous devions passer par la pma, mon homme est stérile. Donc ils nous fallaient un donneur.
Le 12 juin 2019, première insémination avec deux ovules matures...
14 jours plus tard, prise de sang, test de grossesse +++++
Que du bonheur et quel cadeau d'anniversaire pour moi
Je passe l'été sans soucis particulier, j'apprends fin juillet que j'attends deux bébés ! Une rêve ! Pas de tout repos car bien plus fatiguer que sur une grossesse normale mais quelle joie de savoir que nous allons donner deux fois plus d'amour.
Le 31 août 2019, je me sens pas bien, mal de tête accompagné d'une légère fièvre qui baisse avec le ****** mais qui revient une fois qu'il agit plus...
Je consulte dans l'après midi chez le médecin qui me dit que c'est sûrement viral vu que je n'ai aucun autre signe.
La fièvre ne descendait plus du coups on décide d'aller aux urgences maternité.
Echographie nickel, les bébés sont là, le cœur bats bien, elles bougent...
Cependant le test d'urine montre des leucocytes, et visiblement des globules blanc mais rien de très franc, il décide donc de m'hospitaliser 48h pour une infection urinaire et suspicion de pyelonefrite (infection des reins).
Je suis censé sortir lundi, mais je ne pouvais pas car ma dernière fièvre remontait à samedi soir et donc cela ne faisait que 24h sans fièvre. En attendant j'étais soigne pour une infection urinaire etc. Ils attendent également le résultat de l'hemoculture qui a mis plus de temps que prévu.
Il repoussait ma sortie encore et encore. Mardi j'apprends que j'ai une bactérie dans le sang mais ils ne savent pas encore quoi donc je sors pas.
Mercredi dans la nuit tourne au cauchemar, je perds du liquide. On me fait un test, c'est bien du liquide amniotique.
Au petit matin on me fait une écho, et la on m'annonce qu'une poche est rompu, qu'il reste très peu de liquide. On me parle de fausses couches dans les 48h, de la perte des bébés et dans l'éventualité une img. Non je n'étais pas prête à tout ça. Et puis pourquoi ne pas tenter un allitement, les filles sont vivantes, le cœur bats, elles bougent non je ne peux pas penser l'imaginable, donc je reste alliter.
Entre temps le nom du germe tombent, c'est atopobium vaginae.
Un germe très rare (j'étais d'ailleurs le premier cas), l'antibiogramme à mis bcp de temps à sortir. Mais en attendant les heures, les jours passent sans qu'on sachent si l'antibio actuelle était le bon.
Le week end passe et on m'annonce ma sortie enfin pour lundi ! Je leur demande si c'est sûr et non pas une fausse joie, on me confirme...
Lundi arrive et là, le staff vient me voir, vous ne sortez pas. On attend le retour de l'infectiologue pour savoir quel anti bio peut on vous mettre vu que l'antibiogramme ne sort pas... On réalise une écho de contrôle et le cauchemar continue...
Je le regarde, je lui dis y a un soucis? Elle me réponds qu'il lui semble que la deuxième poche est percé car peu de liquide. Les filles bougent tjrs bien, le cœur nickel...
Je lui dis non c'est pas possible, je n'ai quasi plus rien perdu du week end alors qu'une écho à été réalisé vendredi et était plutôt favorable vu que le liquide dans la poche percé se re fesait !
Je demande un second avis médical, donc la ils prennent rendez vous dans une autre maternité (la ou j'ai fais mon insémination) pour mardi après midi. Tjrs alliter en attendant.
Le jour arrive, et surprise on m'envoie faire 45km allez et 45km retour en vsl ! Alors qu'on m'avait bien dit ambulance ! Arriver au centre, je vais au toilette et là je sens un truc qui passe je me dis non pas ça...
Je ne dis rien, et j'attends l'écho, et la joie de voir les deux bébés. Malheureusement avis défavorable sur la continuité de la grossesse car les poches sont vides et à ce stade de la grossesse ça compliquerait leur croissance donc le professeur me conseille de l'interrompre car trop de risque pour les bébés mais aussi trop de risque pour moi car avec deux poches ouvertes c'est porte ouverte au infection...
C'est dur comme décision mais du coups on prends le choix de l'img, j'ai dis à on conjoint, elles ne sortiront pas d'elle même, je le sens.
Mardi matin on décide donc de me donner 3 comprimé pour travailler mon col qui est tjrs long et fermer... On m'explique que normalement avec ces 3 comprimes je devrais accoucher, mais que si dans les 48h toujours rien, on me donnerai un 4eme comprimé pour déclencher les contractions.
Apres les 3 comprimes, une sage femme vient me voir et me parle d'inhumation, de livret de famille de prénom, du choix de les voir ou non etc etc. Dans ma tête, je me dis mais vous me parlez déjà de mort alors qu'elles sont vivante ! Laissez moi tranquille !
La journée de passe comme une autre, rien pas de travail. Dans la nuit je souffre psychologiquement, je me dis c'est une torture, je les sens bouger, je sens des petites bulles qui éclatent alors que d'ici quelques heures elles ne seront peut être plus là.
Au matin je revois le médecin, je lui dis écouter c'est pas possible, vous ne pouvez pas me faire attendre 24h de plus, elles ne veulent pas sortir faites quelques choses, donnez moi ce cachet. Il m'a dit je vais voir avec le staff qui bien entendu a refusé.
9h contraction commence, toute les 5 min jusqu'à 10h puis plus rien entre temps on m'a mis une perf de *****. Je leur parle, je les aimes beaucoup...
11h ça reprends et la c'est toute les 2 min, les douleurs s'intensifie, on me met en iv ******. Mais 11h30 toujours aucun effet, donc la il décide de m'installer la pompe à ***** mais l' anesthésiste est coincé au bloc. Je souffre, je m'accroche au lit, je tente de marcher mais rien.... 12h tjrs personne je rappelle on me dit qu'ils vont insister. On regarde mon col ouvert à 1 doigt.
Mes contractions de plus en plus rapprocher... J'avais 30 sec entre chaque... Je décide d'aller au toilette je dois faire caca, je n'osais même pas pousser, je ne pouvais imaginer accoucher en même temps... Une fois fini, nausée du l'*****, 12h30 tjrs personne, je hurle de douleurs dans la chambre, j'en peux plus. La sage femme venait me voir me disant il arrive courage... Et la je sens que je dois pousser, elle regarde le col et y a juste un demi cm qui s'est rajouté, elle me dit on aura encore un peu de temps. Elle s'en va. Mais l'envie de pousser était la.
Je retourne au toilette en installant le pot spécial pour qu'elles ne tombent pas dans la cuvette, j'étais assise pencher en avant en m'appuyant sur le lavabo, seul position qui me "soulageait", je pousse à chaque contraction jusqu'au moment où je sens quelque chose passe, je regarde, une poche. J'appelle ma sage femme je tire la corde elle vient je lui dis le travail a commencé. Mes contractions me font moins mal, et la toc toc c'était l'anesthésiste, elle lui dit c'est trop tard, elle a commencé l'expulsion. Les contractions reviennent. Je fais comme pour la première et la deuxième expulsion, je regarder et je vois un bébé raccorder avec cordon, elle voulait me replacer dans le lit, je dis non je peux pas, le bébé est suspendu, je dois sortir le placenta. On continue donc le travail puis le placenta sort. C'est fini. Je regarde mes bébés enfin du moins la deuxième car la première est dans sa poche et je vois un battement de cœur.
Elle me demande si on veut les voir, mon homme n'était pas encore arrivé car il devait s'occuper du deuxième pour le midi. Je lui dis oui, nous désirons les voir.
Elle me dit OK, je vais les préparer et des que votre mari est arrivé je vous les ramène.
14h mon chéri arrive, je lui explique mon accouchement, il était tellement déçu de ne pas avoir pu être là pour me soutenir dans cette épreuve. Je lui dis jusqu'au bout elles avaient envie de vivre.
On nous ramène nos bébés sans savoir le sexe car on ne le savait pas.
Elles sont magnifiques, l'une sourit. Je les appelle mais micro-bebes.
Elle mesure environ 10 cm, pèsent 100 et 110gr chacune. Elles sont nées à 15sa.
Fécondation lieu le 12 juin pour partir le 12 septembre.
Incroyable comme elles ont tout d'un bébé ! Il leur manquent juste la peau rose.
On nous parlent d'autopsie qu'on refuse à la base. Mais au final on a pas eu le choix car pour pouvoir les inscrire dans le livret de famille on devait savoir les sexe. Nous apprenons donc que c'était deux petites filles...
Le lendemain, je rentre, le week-end à été très compliquer. Entre le sentiment de les avoir laisser etc.
Les personnes d'entourage qui ne comprennent pas tous pourquoi à ce stade on fait tant de chichi !
Aujourd'hui, ça va un peu mieux. Y a des moments de larmes, des moments de joie. Je me dis que j'ai fais le bon choix, qu'un retard de croissance auraient eu trop d'incidence, qu'elles n'ont pas demander à vivre dans de tels conditions et au détriment de mettre mes enfants actuels de côté aussi.
Nous relancer on notre projet pma en janvier. Nouvelle année qui commence.
2019 c'est leur année
La vie ne tient qu'à un fil, une bactérie et le rêve est parti en cauchemar.
Je recherche également des personnes ayant perdus leur enfant à 15sa. Je ne trouve personne, j'ai besoin d'en parler, j'ai besoin de les faire exister.
Actuellement j'attends qu'elle reviennent sur mon secteur à la chambre mortuaire pour pouvoir les revoir, on y déposera avec elle, leur doudous et un dessin que mon fils a fait pour elle. On fera également des photos parce que j'ai besoin de trace, des souvenirs d'elles.
Merci de m'avoir lue.
Une mamange