17 jours de Chloé
Posté : 07 août 2019, 20:17
Bonjour,
Je me présente.
Je me nomme Elodie, maman de Kenzo qui aura 10 ans le 14 septembre, maman de Hugo qui aura 2 ans le 6 septembre et mam'ange de Chloé née le 29 juin de cette année.
Ma troisième merveille, ma fille.
Je devais accouché fin août. Elle est née à 31 sa + 2 (oui parce que les bébés nés prématurés les jours comptes).
Le 21 juin lors d'un contrôle banal de suivi de grossesse, j'ai été admise dans le service des urgences de ma maternité (*****) pour une tension élevée, une prise de poids de plus de 9 kilos en à peine 1 mois et des protéinueries dans les urines...
Dans la salle d'attente j'ai compris que je commençais à faire une pré éclampsie, mais la sage femme n'a pas trouvé que cela. A priori le coeur de mon bébé battait très vite, TROP vite. Après une échographie faite en urgences il c'est avéré que en effet son rythme cardiaque était de 260 bpm...
Le transfert en urgences absolu vers ***** était demander. La panique!
Mon mari était là angoisser, il avait du laisser Hugo à ma belle soeur... Une sage femme lui avait annoncé une césarienne qui aurait pu être déclencher à n'importe quel moment. Avec risque foetal et maternelle...
Arrivée à **** sans attendre on me fait la fameuse injection pour maturation des poumons "en préventif"...
RDV le lendemain avec une cardiologue spécialisé en pédiatrie et foetal. Mise en place d'un traitement que je prends pour ma puce... Son coeur reprend un rythme normal (110bpm).
Ma princesse va mieux en 1 semaine de traitement. On envisage une hospitalisation à domicile pour moi avec surveillance accrue avec sage femme pour que ma pré éclampsie ne s'aggrave pas...
J'y croyais. Le 28 en fin d'après midi barre épigastrique, contractions...
On décide de me faire une césarienne d'urgences pour nous sauver toutes les deux... Au bloc j'ai un pied de l'autre côté, elle est là. Ma Chloé est arrivée, le 29.06 à 1h30, 39cm et 1kilo730 de bonheur.
Maintenant on entame son combat contre la prématurité. Son coeur est stable pendant une semaine, c'est grâce au traitement que je prennais qu'elle allait bien. Son coeur fait des siennes il monte à 245 et descends à 75... "Pas plus je t'en supplie"
Ils instaurent un traitement qui fonctionne, le soulagement... Mais voilà le dimande 14 juillet je l'a trouve fatigué je demande un peau à peau pour toute la journée, elle reste sur moi... fatiguer... je l'a voit ce crisper "aurais tu mal au ventre?"
Avant de rentrer a la maison je fais les soins habituelles que je fais constamment, je nettoie ses beaux yeux, sa petite bouche, lui change sa couche... Elle tache son body, elle a mal au ventre...
Son infirmière le signalera au pédiatre. Je rentre, je prends ses affaires sale pour les laver... Son body taché est taché de sang... Elle a du sang dans les selles... Le lendemain papa appelle pour prendre des nouvelles. Elle a pris 150g dans la nuit c'est énorme, ils vont faire un bilan complet... J'appelle à 13h... Un pédiatre me prend au bout du fil, elle est intubé... Elle est fatigué... Elle a fait un arrêt, on lui a fait un massage...
Ils ont trouvé une infection aux intestins... Papa quitte le travail en urgences on dépose les enfants en urgences chez tata... Arriver à **** on est accueillit par les infirmières... Chloé est au bloc, elle fait une enterocolite, ils lui posent une poche externe provisoire pour essayer de mettre l'infection à part... On encaisse, on encaisse aussi le fait que son coeur est très fatigué, que les prochaines 24h sont importante... On va la voir au moment où l'infirmière essaye de lui faire une prise de sang... Impossible elle n'en a pas assez... Je comprends alors que on risque de la perdre. Je reste humble et discrette "ne craque pas Elodie, reste forte pour elle".Je ne peux pas y aller... Mes garçons dorment, mon mari aussi...
5h30 j'ai une boule au ventre qui me fait mal, je sens que quelque chose ne va pas. 6h... Mon téléphone sonne...
Chloé est décédée. Elle est partie 30 minutes après l'appel du medecin, dans les bras de son infirmière, Sophie. J'ai voulu lui parler..
Elle lui a parler... lui a dit qu'on l"aimait... Elle est partie sereine et apaiser...
Elle ne souffre plus, mais moi si!
Je me présente.
Je me nomme Elodie, maman de Kenzo qui aura 10 ans le 14 septembre, maman de Hugo qui aura 2 ans le 6 septembre et mam'ange de Chloé née le 29 juin de cette année.
Ma troisième merveille, ma fille.
Je devais accouché fin août. Elle est née à 31 sa + 2 (oui parce que les bébés nés prématurés les jours comptes).
Le 21 juin lors d'un contrôle banal de suivi de grossesse, j'ai été admise dans le service des urgences de ma maternité (*****) pour une tension élevée, une prise de poids de plus de 9 kilos en à peine 1 mois et des protéinueries dans les urines...
Dans la salle d'attente j'ai compris que je commençais à faire une pré éclampsie, mais la sage femme n'a pas trouvé que cela. A priori le coeur de mon bébé battait très vite, TROP vite. Après une échographie faite en urgences il c'est avéré que en effet son rythme cardiaque était de 260 bpm...
Le transfert en urgences absolu vers ***** était demander. La panique!
Mon mari était là angoisser, il avait du laisser Hugo à ma belle soeur... Une sage femme lui avait annoncé une césarienne qui aurait pu être déclencher à n'importe quel moment. Avec risque foetal et maternelle...
Arrivée à **** sans attendre on me fait la fameuse injection pour maturation des poumons "en préventif"...
RDV le lendemain avec une cardiologue spécialisé en pédiatrie et foetal. Mise en place d'un traitement que je prends pour ma puce... Son coeur reprend un rythme normal (110bpm).
Ma princesse va mieux en 1 semaine de traitement. On envisage une hospitalisation à domicile pour moi avec surveillance accrue avec sage femme pour que ma pré éclampsie ne s'aggrave pas...
J'y croyais. Le 28 en fin d'après midi barre épigastrique, contractions...
On décide de me faire une césarienne d'urgences pour nous sauver toutes les deux... Au bloc j'ai un pied de l'autre côté, elle est là. Ma Chloé est arrivée, le 29.06 à 1h30, 39cm et 1kilo730 de bonheur.
Maintenant on entame son combat contre la prématurité. Son coeur est stable pendant une semaine, c'est grâce au traitement que je prennais qu'elle allait bien. Son coeur fait des siennes il monte à 245 et descends à 75... "Pas plus je t'en supplie"
Ils instaurent un traitement qui fonctionne, le soulagement... Mais voilà le dimande 14 juillet je l'a trouve fatigué je demande un peau à peau pour toute la journée, elle reste sur moi... fatiguer... je l'a voit ce crisper "aurais tu mal au ventre?"
Avant de rentrer a la maison je fais les soins habituelles que je fais constamment, je nettoie ses beaux yeux, sa petite bouche, lui change sa couche... Elle tache son body, elle a mal au ventre...
Son infirmière le signalera au pédiatre. Je rentre, je prends ses affaires sale pour les laver... Son body taché est taché de sang... Elle a du sang dans les selles... Le lendemain papa appelle pour prendre des nouvelles. Elle a pris 150g dans la nuit c'est énorme, ils vont faire un bilan complet... J'appelle à 13h... Un pédiatre me prend au bout du fil, elle est intubé... Elle est fatigué... Elle a fait un arrêt, on lui a fait un massage...
Ils ont trouvé une infection aux intestins... Papa quitte le travail en urgences on dépose les enfants en urgences chez tata... Arriver à **** on est accueillit par les infirmières... Chloé est au bloc, elle fait une enterocolite, ils lui posent une poche externe provisoire pour essayer de mettre l'infection à part... On encaisse, on encaisse aussi le fait que son coeur est très fatigué, que les prochaines 24h sont importante... On va la voir au moment où l'infirmière essaye de lui faire une prise de sang... Impossible elle n'en a pas assez... Je comprends alors que on risque de la perdre. Je reste humble et discrette "ne craque pas Elodie, reste forte pour elle".Je ne peux pas y aller... Mes garçons dorment, mon mari aussi...
5h30 j'ai une boule au ventre qui me fait mal, je sens que quelque chose ne va pas. 6h... Mon téléphone sonne...
Chloé est décédée. Elle est partie 30 minutes après l'appel du medecin, dans les bras de son infirmière, Sophie. J'ai voulu lui parler..
Elle lui a parler... lui a dit qu'on l"aimait... Elle est partie sereine et apaiser...
Elle ne souffre plus, mais moi si!