Grossesse sous stérilet
Posté : 06 juillet 2019, 21:07
Bonjour à tous,
Bon voilà, je viens d'arriver sur ce forum et je ne sais pas si cela sera nécessaire pour moi de vous parler de mon expérience, surtout que là je suis encore en plein deuil (je suis encore à la recherche de l'acceptation et je recherche des réponses, au point où je dois m'exprimer sur des forums). Alors j'espère vraiment que je pourrais trouver des personnes qui auront vécu cette même expérience ou vécu une situation similaire afin que je puisse me sentir moins seule après avoir vécu un tel drame et avoir une vision différente de mon entourage. Parce que, certe, j'ai une famille qui me soutient, un mari formidable qui est toujours là, mais rien y fait, je suis toujours en colère, triste, déprimé, j'ai l'impression d'être folle et égoïste. Je ne sais plus quoi faire, ni comment prendre les choses. Alors je veux (enfin) passer une nouvelle étape du deuil et m'exprimer sur ce vécu afin de pouvoir avoir la chance que tout change et qu'on m'apporte de vrais réponses pour que je puisse enfin remonter la pente.
Tout à commencé en Mi décembre 2018, je suis parti voir mon gynécologue pour renouveler ma pose de stérilet, au rdv, au moment où il l'a voulu le retirer, il m'a dit qu'il était déjà tombé depuis un bon moment et il m'a alors posé la question de si du coup j'étais enceinte. Je lui ai alors dis que non, parce que j'avais eu mes règles deux à trois semaines avant cette consultation et je n'avait aucuns symptômes. Donc du coup il m'a mis mon nouveau stérilet et de là, pour confirmer mes dire, il m'a fait faire une échographie, RIEN ! Après ça je suis rentré chez moi, j'ai trouvé un nouveau poste en tant que préparateur de commande dans une grande entreprise (avec le port de charge lourde, 15kg, avec le CACES 1). Tout allait bien !
Mi janvier, j'ai eu mes règles, enfin soi disant mes règles, plutôt des pertes marrons, j'ai donc supposé que c'était mes règles parce que depuis que je les ai, j'ai toujours été irrégulière avec des règles très bizarre.
Mi février mon mari et moi constatons ma "petite" prise de poids et de mon ventre quand même arrondi. On a commencé à paniquer alors j'ai fais un test de grossesse, POSITIF au bout de 5 secondes.
Rdv chez le gynéco, enceinte de 3 mois déjà, depuis le 2 décembre 2018, le bébé est déjà trop gros pour pouvoir retirer le stérilet. Mon gynécologue n'a pas pu le voir à l'écho lors de mon renouvellement de stérilet parce qu'il était encore trop petit. Du coup on a décidé de le garder, j'en ai pleuré, j'avais peur.
Par la suite de ses événements, on a eu recourt à un déménagement, quitter le sud pour aller au nord. Tout allait bien, l'installation, l'accueil de la famille, les rires, les sourires, la joie de la grossesse, mon premier enfant de 5 ans content qu'il a un bébé dans le ventre de sa maman. Je ne restais plus qu'à la maison, j'emmenais mon enfant à l'école à 5 min de la maison et me reposais quand j'en avais envie.
2 semaines après je sens des grosses fuites d'eau couler en bas, toutes les 5 min, une gros fuite, j'ai du me changer trois fois avant de vraiment avoir peur et de réagir.
J'ai donc pris la décision de vite partir aux urgences avec mon mari. Après une échographie et des prises de sang, le monde qui s'écroule ! Une fissure sur la poche des eaux, le bébé n'évoluera pas bien sans la poche pleine, une malformation pourra se créer, des jambes ou des bras, ou pire encore, une mal formation aux poumons, donc une souffrance à vie. Il a fallut prendre une décision, soit le garder mais au risque d'accoucher prématurément soit s'un bébé mort né soit d'un bébé handicapé, ou alors d'accoucher d'un bébé en bonne santé mais qui peut mourir à tout moment juste après l'accouchement, ou encore avoir des complications sur la maman comme une opération ou des contaminations.
On a donc pris le pire choix de toute notre vie, on a pris la décision de le laisser en paix, qu'il parte dans un meilleur monde, après l'accouchement, j'ai pu le voir, le toucher, lui parler même si je savais qu'il était déjà parti, encore dans mon ventre avec les contractions de l'enclenchement de la grossesse.
Il s'appelle James.
Je suis reparti le voir à la chambre mortuaire, lui offrir des vêtements, un doudou, une paire de chaussette pour qu'il n'est pas froid là où il ira, une lettre et de lui souhaiter bon voyage.
Cela va faire 3 mois que mon garçon est parti, la première semaine n'a été que des pleurs, de la tristesse, du chagrin, ensuite est arrivé, la jalousie (le fait de voir les autres mamans enceinte au même stade que toi et que tout va bien) et ensuite est venu la colère, l’anxiété, la solitude, le repli sur soi et l'égoïsme.
Au début mon mari était triste et déprimé, il ne savait pas quoi faire, avec le temps il a été là pour moi, tout les jours, il me soutenait, m'aidait, me parlait, me soulageait, mais quand est arrivé la colère, je m'en prenais à lui tout le temps, et aujourd'hui c'est encore pire, j'ai réussi à ce qu'il n'en puisse plus de cette situation, il est maintenant fâché contre moi, et j'ai peur de le perdre, j'ai peur de tout perdre, de périr, de m'engouffrer toute seule à cause de cette histoire.
Par la colère, parce que je fuis la situation, je garde ma fierté, je reste dans mon coin sans lui parlé, je l'ignore, il commence à s'énerver sur moi, il en peut plus de cette situation. Et moi de mon côté je n'arrive pas à revenir sur le droit chemin, de changer tout ça et de reprendre mes esprits.
Alors si une personne, pouvait m'aider, de faire m'ouvrir les yeux sur la réalité, m'aider à comprendre pourquoi tout s'est passé comme ça et qu'enfin je l'accepte et que j'avance, je pourrait sauver mon couple, mon fils, ma famille.
Bon voilà, je viens d'arriver sur ce forum et je ne sais pas si cela sera nécessaire pour moi de vous parler de mon expérience, surtout que là je suis encore en plein deuil (je suis encore à la recherche de l'acceptation et je recherche des réponses, au point où je dois m'exprimer sur des forums). Alors j'espère vraiment que je pourrais trouver des personnes qui auront vécu cette même expérience ou vécu une situation similaire afin que je puisse me sentir moins seule après avoir vécu un tel drame et avoir une vision différente de mon entourage. Parce que, certe, j'ai une famille qui me soutient, un mari formidable qui est toujours là, mais rien y fait, je suis toujours en colère, triste, déprimé, j'ai l'impression d'être folle et égoïste. Je ne sais plus quoi faire, ni comment prendre les choses. Alors je veux (enfin) passer une nouvelle étape du deuil et m'exprimer sur ce vécu afin de pouvoir avoir la chance que tout change et qu'on m'apporte de vrais réponses pour que je puisse enfin remonter la pente.
Tout à commencé en Mi décembre 2018, je suis parti voir mon gynécologue pour renouveler ma pose de stérilet, au rdv, au moment où il l'a voulu le retirer, il m'a dit qu'il était déjà tombé depuis un bon moment et il m'a alors posé la question de si du coup j'étais enceinte. Je lui ai alors dis que non, parce que j'avais eu mes règles deux à trois semaines avant cette consultation et je n'avait aucuns symptômes. Donc du coup il m'a mis mon nouveau stérilet et de là, pour confirmer mes dire, il m'a fait faire une échographie, RIEN ! Après ça je suis rentré chez moi, j'ai trouvé un nouveau poste en tant que préparateur de commande dans une grande entreprise (avec le port de charge lourde, 15kg, avec le CACES 1). Tout allait bien !
Mi janvier, j'ai eu mes règles, enfin soi disant mes règles, plutôt des pertes marrons, j'ai donc supposé que c'était mes règles parce que depuis que je les ai, j'ai toujours été irrégulière avec des règles très bizarre.
Mi février mon mari et moi constatons ma "petite" prise de poids et de mon ventre quand même arrondi. On a commencé à paniquer alors j'ai fais un test de grossesse, POSITIF au bout de 5 secondes.
Rdv chez le gynéco, enceinte de 3 mois déjà, depuis le 2 décembre 2018, le bébé est déjà trop gros pour pouvoir retirer le stérilet. Mon gynécologue n'a pas pu le voir à l'écho lors de mon renouvellement de stérilet parce qu'il était encore trop petit. Du coup on a décidé de le garder, j'en ai pleuré, j'avais peur.
Par la suite de ses événements, on a eu recourt à un déménagement, quitter le sud pour aller au nord. Tout allait bien, l'installation, l'accueil de la famille, les rires, les sourires, la joie de la grossesse, mon premier enfant de 5 ans content qu'il a un bébé dans le ventre de sa maman. Je ne restais plus qu'à la maison, j'emmenais mon enfant à l'école à 5 min de la maison et me reposais quand j'en avais envie.
2 semaines après je sens des grosses fuites d'eau couler en bas, toutes les 5 min, une gros fuite, j'ai du me changer trois fois avant de vraiment avoir peur et de réagir.
J'ai donc pris la décision de vite partir aux urgences avec mon mari. Après une échographie et des prises de sang, le monde qui s'écroule ! Une fissure sur la poche des eaux, le bébé n'évoluera pas bien sans la poche pleine, une malformation pourra se créer, des jambes ou des bras, ou pire encore, une mal formation aux poumons, donc une souffrance à vie. Il a fallut prendre une décision, soit le garder mais au risque d'accoucher prématurément soit s'un bébé mort né soit d'un bébé handicapé, ou alors d'accoucher d'un bébé en bonne santé mais qui peut mourir à tout moment juste après l'accouchement, ou encore avoir des complications sur la maman comme une opération ou des contaminations.
On a donc pris le pire choix de toute notre vie, on a pris la décision de le laisser en paix, qu'il parte dans un meilleur monde, après l'accouchement, j'ai pu le voir, le toucher, lui parler même si je savais qu'il était déjà parti, encore dans mon ventre avec les contractions de l'enclenchement de la grossesse.
Il s'appelle James.
Je suis reparti le voir à la chambre mortuaire, lui offrir des vêtements, un doudou, une paire de chaussette pour qu'il n'est pas froid là où il ira, une lettre et de lui souhaiter bon voyage.
Cela va faire 3 mois que mon garçon est parti, la première semaine n'a été que des pleurs, de la tristesse, du chagrin, ensuite est arrivé, la jalousie (le fait de voir les autres mamans enceinte au même stade que toi et que tout va bien) et ensuite est venu la colère, l’anxiété, la solitude, le repli sur soi et l'égoïsme.
Au début mon mari était triste et déprimé, il ne savait pas quoi faire, avec le temps il a été là pour moi, tout les jours, il me soutenait, m'aidait, me parlait, me soulageait, mais quand est arrivé la colère, je m'en prenais à lui tout le temps, et aujourd'hui c'est encore pire, j'ai réussi à ce qu'il n'en puisse plus de cette situation, il est maintenant fâché contre moi, et j'ai peur de le perdre, j'ai peur de tout perdre, de périr, de m'engouffrer toute seule à cause de cette histoire.
Par la colère, parce que je fuis la situation, je garde ma fierté, je reste dans mon coin sans lui parlé, je l'ignore, il commence à s'énerver sur moi, il en peut plus de cette situation. Et moi de mon côté je n'arrive pas à revenir sur le droit chemin, de changer tout ça et de reprendre mes esprits.
Alors si une personne, pouvait m'aider, de faire m'ouvrir les yeux sur la réalité, m'aider à comprendre pourquoi tout s'est passé comme ça et qu'enfin je l'accepte et que j'avance, je pourrait sauver mon couple, mon fils, ma famille.