Re: On verra si on essaie à nouveau ou pas...
Posté : 06 octobre 2019, 14:38
Coucou Sandrine,
Bienvenue parmi nous !
Cette crainte de ne pas me relever une nouvelle fois, je l'ai eue quand j'ai été au plus bas en fevrier où je me suis dit "c'est fini, je ne vois pas comment sortir de là" et là, je me vois sortir de ça... et il est possible pendant qu'on en parle, que mon questionnement sur une autre grossesse ensuite vienne de cette periode, car apres la naissance de Paul, on a décidé de ne pas remettre de contraception medicale en place, juste la methode du retrait qu'on savait potentiellement inefficace, mais on se laissait la place a une suprise. Depuis février on a fait de plus en plus attention, en veillant en plus a éviter la zone de l'ovulation. Et là, maintenant que je me sens bien mieux, je me dis que oui, on retentra plus tard, car je sens cette envie d'avoir un autre enfant, mais elle est douce, non pressante pour le moment, car mon besoin de tranquillité est bien plus fort. Je me suis dit avec amusement hier, en fait, je me fais une sorte de crise de la quarantaine en avance : besoin de me sentir femme, de profiter d'une certaine liberté retrouvée (apres 3ans 1/2 sans alcool, 20 mois aux restrictions toxo et tralala, 9 mois de bas de contention avec le spleen vestimentaire qui allait avec..).
Du coup, pour ma part, je m'autorise de vivre ce besoin actuel et de remettre a plus tard la suite de ma maternité si je dois en avoir une (oui, sur des choses comme ça, j'ai tendance a m'en remettre au "destin")
Si je te fais part de mon vecu sur ce point, c'est pour imager la question que je me suis posee en lisant ton message : "au fond, es-tu obligée de prendre une decision definitive actuellement concernant la maternité ? Ya-t-il moyen de s'autoriser des etapes variables, au fil de ton/votre vecu ? Si tu as besoin de cicatriser dans ton coeur avant qu'il regonfle pour un autre bébé, n'est-ce pas une bonne raison pour se laisser le temps qu'il te faut ?" (Oui, j'ai souvent des questions à étage ^^)
Et pour en revenir à la question : se releve-t-on a chaque fois qu'on tombe ? Je ne sais pas si on peut répondre a cette question, en tout cas pas avec certitude et pas pour les autres..
Mon point de vue est que si la vie nous donne a vivre quelque chose, c'est qu'on en est capable / autre angle de vue la dessus : je suis persuadée qu'on a tous un potentiel "force" en soi, et qu'il y a moyen d'aller le chercher (pas forcément seul, l'astuce aussi souvent se trouve dans les rencontres, les supports qu'on trouve, qu'on se permet).. ce qui me permet de penser que oui, il y a moyen de se relever autant de fois. A chaque fois, il faut en faire le choix et les conditions sont differentes. Mais je pense aussi qu'on ne peut pas eviter qu'un malheur nous tombe dessus (en mode "si c'est pas le malheur A , ca sera le malheur B), c'est pour ça que je prefere maintenant (ca n'a pas toujours été le cas) m'en remettre a la vie. Et plutot que vivre dans le regret, je préfère tendre vers mes objectifs de vie en respectant mes besoins, mes ressources et mes valeurs.
Je t'envoie plein de douces pensées..
Bienvenue parmi nous !
Cette crainte de ne pas me relever une nouvelle fois, je l'ai eue quand j'ai été au plus bas en fevrier où je me suis dit "c'est fini, je ne vois pas comment sortir de là" et là, je me vois sortir de ça... et il est possible pendant qu'on en parle, que mon questionnement sur une autre grossesse ensuite vienne de cette periode, car apres la naissance de Paul, on a décidé de ne pas remettre de contraception medicale en place, juste la methode du retrait qu'on savait potentiellement inefficace, mais on se laissait la place a une suprise. Depuis février on a fait de plus en plus attention, en veillant en plus a éviter la zone de l'ovulation. Et là, maintenant que je me sens bien mieux, je me dis que oui, on retentra plus tard, car je sens cette envie d'avoir un autre enfant, mais elle est douce, non pressante pour le moment, car mon besoin de tranquillité est bien plus fort. Je me suis dit avec amusement hier, en fait, je me fais une sorte de crise de la quarantaine en avance : besoin de me sentir femme, de profiter d'une certaine liberté retrouvée (apres 3ans 1/2 sans alcool, 20 mois aux restrictions toxo et tralala, 9 mois de bas de contention avec le spleen vestimentaire qui allait avec..).
Du coup, pour ma part, je m'autorise de vivre ce besoin actuel et de remettre a plus tard la suite de ma maternité si je dois en avoir une (oui, sur des choses comme ça, j'ai tendance a m'en remettre au "destin")
Si je te fais part de mon vecu sur ce point, c'est pour imager la question que je me suis posee en lisant ton message : "au fond, es-tu obligée de prendre une decision definitive actuellement concernant la maternité ? Ya-t-il moyen de s'autoriser des etapes variables, au fil de ton/votre vecu ? Si tu as besoin de cicatriser dans ton coeur avant qu'il regonfle pour un autre bébé, n'est-ce pas une bonne raison pour se laisser le temps qu'il te faut ?" (Oui, j'ai souvent des questions à étage ^^)
Et pour en revenir à la question : se releve-t-on a chaque fois qu'on tombe ? Je ne sais pas si on peut répondre a cette question, en tout cas pas avec certitude et pas pour les autres..
Mon point de vue est que si la vie nous donne a vivre quelque chose, c'est qu'on en est capable / autre angle de vue la dessus : je suis persuadée qu'on a tous un potentiel "force" en soi, et qu'il y a moyen d'aller le chercher (pas forcément seul, l'astuce aussi souvent se trouve dans les rencontres, les supports qu'on trouve, qu'on se permet).. ce qui me permet de penser que oui, il y a moyen de se relever autant de fois. A chaque fois, il faut en faire le choix et les conditions sont differentes. Mais je pense aussi qu'on ne peut pas eviter qu'un malheur nous tombe dessus (en mode "si c'est pas le malheur A , ca sera le malheur B), c'est pour ça que je prefere maintenant (ca n'a pas toujours été le cas) m'en remettre a la vie. Et plutot que vivre dans le regret, je préfère tendre vers mes objectifs de vie en respectant mes besoins, mes ressources et mes valeurs.
Je t'envoie plein de douces pensées..