Je ne comprends pas la réaction de mon mari
Posté : 16 juin 2019, 22:53
Nous avons subi une IMG en mars.
Nous avons convenu avec mon mari que je ne reprendrai pas de contraception étant donné qu'il était hors de question de terminer "notre maternité" de cette façon.
Retour de couche mi-mai, je le préviens, lors des premiers rapports il utilise un préservatif, parce qu'il flippe, ensuite, il décide de juste se retirer, puis finalement, rapports classique, je le préviens donc de nouveau que si il n'est pas prêt à ce qu'on vivent une nouvelle grossesse maintenant, que c'est risqué, mais je le laisse gérer sachant qu'il est au courant de notre absence totale de contraception ET de notre très grande fertilité (9 grossesses en tout, 6 sous contraception dont DIU, 3 en C1).
Mais si il n'est pas prêt, je comprends, je peux attendre, je veux dire, je ne lui met aucune pression, si ce n'est de lui dire que MOI je ne souhaite pas reprendre un contraceptif.
Ce matin, après quelques jours de retard, test +++
Alors évidemment, je suis contente mais super flippé.
Mais alors la réaction de Monsieur m'a complètement abasourdit.
Je lui ai montré le test, il a hurlé que je me "foutais de sa gueule", que c'était hors de question, que c'était lui (le bébé) ou lui (monsieur) mais que c'était niet, évidemment depuis, il s'est muré dans le silence le plus total, je n'existe plus.
Il y a quelques jours, il m'a offert la chaise haute de mes rêves, je veux dire par là que c'est vraiment pas compréhensible pour moi sa réaction.
Il ne veut pas du tout me parler malgré plusieurs tentatives (et ça peut durer de nombreux jours), mais vraiment je ne comprends pas, est-ce qu'il se moque de moi et prend du plaisir à me faire souffrir, ou est-ce qu'il est "juste" super flippé et c'est donc sa façon de réagir ?
Notre dernière grossesse a été vraiment merdique, avec découverte du soucis à 20sa (Anasarque foeto-placentaire non immunologique), hospitalisation/intervention à Paris (donc il a géré seul les enfants (5) en devant poser des jours de congés dans l'urgence), finalement IMG à 26sa qui a été très compliqué (j'ai envie de dire forcément), retour à la maison, mais finalement j'ai été ré hospitalisée 2 jours plus tard pendant 15 jours pour pré éclampsie post partum.
Il a donc du gérer les enfants (normal), la maison (normal), les obsèques, bref, tout, seul, pendant son congés de naissance puis paternité...
L'accouchement à été très compliqué physiquement (beaucoup de difficulté pour me soulager, très malade, travail très long, expulsion compliquée (je suis encore choquée par celle ci), grosse hémorragie, normal à ce terme...
Et ensuite ma venue aux urgences (15 kilos d'œdèmes, tension très haute), il a vraiment eu peur de me perdre, en plus de perdre son deuxième fils tant espéré.
Il avait donc la tête dans le guidon, et ne pensait pas forcément.
Alors que moi j'étais hospitalisée, seule avec visites restrictives (néphrologie), avec de très nombreuses lonnnnngues heures pour pleurer mon bébé.
Malgré ces soucis, je me suis très vite remise sur pieds, et mon gynéco m'a donné le feu vert lors de ma visite post partum (début mai).
Niveau psy, je vais bien, j'ai bien compris que je n'avais rien fait de mal, que ce n'était pas ma faute, qu'on avait fait au mieux pour accompagner notre fils jusqu'au bout, qu'il n'était de toute façon pas viable et qu'on a "juste" programmé sa mort puisque ce n'était qu'une question de jours, voire semaines.
Moi je suis toujours suivi psychologiquement, à la fois par une dame du CMP de ma région qui suis les femmes/couples en post IMG, et par ma psychiatre que je voyais déjà avant même la grossesse.
Notre fils aurait dû naitre ce mois-ci, peut être que ça le perturbe aussi que je sois enceinte avant même d'avoir accouché ?
Alors bien sur, cette grossesse m'angoisse, j'ai tellement peur... mais je le désire autant que j'ai peur...
Ce n'est peut être pas le cas de mon mari, et je suis tellement triste et déçue de sa réaction...
Nous avons convenu avec mon mari que je ne reprendrai pas de contraception étant donné qu'il était hors de question de terminer "notre maternité" de cette façon.
Retour de couche mi-mai, je le préviens, lors des premiers rapports il utilise un préservatif, parce qu'il flippe, ensuite, il décide de juste se retirer, puis finalement, rapports classique, je le préviens donc de nouveau que si il n'est pas prêt à ce qu'on vivent une nouvelle grossesse maintenant, que c'est risqué, mais je le laisse gérer sachant qu'il est au courant de notre absence totale de contraception ET de notre très grande fertilité (9 grossesses en tout, 6 sous contraception dont DIU, 3 en C1).
Mais si il n'est pas prêt, je comprends, je peux attendre, je veux dire, je ne lui met aucune pression, si ce n'est de lui dire que MOI je ne souhaite pas reprendre un contraceptif.
Ce matin, après quelques jours de retard, test +++
Alors évidemment, je suis contente mais super flippé.
Mais alors la réaction de Monsieur m'a complètement abasourdit.
Je lui ai montré le test, il a hurlé que je me "foutais de sa gueule", que c'était hors de question, que c'était lui (le bébé) ou lui (monsieur) mais que c'était niet, évidemment depuis, il s'est muré dans le silence le plus total, je n'existe plus.
Il y a quelques jours, il m'a offert la chaise haute de mes rêves, je veux dire par là que c'est vraiment pas compréhensible pour moi sa réaction.
Il ne veut pas du tout me parler malgré plusieurs tentatives (et ça peut durer de nombreux jours), mais vraiment je ne comprends pas, est-ce qu'il se moque de moi et prend du plaisir à me faire souffrir, ou est-ce qu'il est "juste" super flippé et c'est donc sa façon de réagir ?
Notre dernière grossesse a été vraiment merdique, avec découverte du soucis à 20sa (Anasarque foeto-placentaire non immunologique), hospitalisation/intervention à Paris (donc il a géré seul les enfants (5) en devant poser des jours de congés dans l'urgence), finalement IMG à 26sa qui a été très compliqué (j'ai envie de dire forcément), retour à la maison, mais finalement j'ai été ré hospitalisée 2 jours plus tard pendant 15 jours pour pré éclampsie post partum.
Il a donc du gérer les enfants (normal), la maison (normal), les obsèques, bref, tout, seul, pendant son congés de naissance puis paternité...
L'accouchement à été très compliqué physiquement (beaucoup de difficulté pour me soulager, très malade, travail très long, expulsion compliquée (je suis encore choquée par celle ci), grosse hémorragie, normal à ce terme...
Et ensuite ma venue aux urgences (15 kilos d'œdèmes, tension très haute), il a vraiment eu peur de me perdre, en plus de perdre son deuxième fils tant espéré.
Il avait donc la tête dans le guidon, et ne pensait pas forcément.
Alors que moi j'étais hospitalisée, seule avec visites restrictives (néphrologie), avec de très nombreuses lonnnnngues heures pour pleurer mon bébé.
Malgré ces soucis, je me suis très vite remise sur pieds, et mon gynéco m'a donné le feu vert lors de ma visite post partum (début mai).
Niveau psy, je vais bien, j'ai bien compris que je n'avais rien fait de mal, que ce n'était pas ma faute, qu'on avait fait au mieux pour accompagner notre fils jusqu'au bout, qu'il n'était de toute façon pas viable et qu'on a "juste" programmé sa mort puisque ce n'était qu'une question de jours, voire semaines.
Moi je suis toujours suivi psychologiquement, à la fois par une dame du CMP de ma région qui suis les femmes/couples en post IMG, et par ma psychiatre que je voyais déjà avant même la grossesse.
Notre fils aurait dû naitre ce mois-ci, peut être que ça le perturbe aussi que je sois enceinte avant même d'avoir accouché ?
Alors bien sur, cette grossesse m'angoisse, j'ai tellement peur... mais je le désire autant que j'ai peur...
Ce n'est peut être pas le cas de mon mari, et je suis tellement triste et déçue de sa réaction...