Une douleur interminable...
Posté : 17 mars 2019, 00:32
Bonsoir,
Je m'appelle Nadège, je suis maman d'un petit garçon de 3 ans, mariée depuis 4 ans et en couple depuis 14 ans.
J'ai malheureusement vécu le jour le plus douloureux de ma vie ce mercredi 13 mars...
Après la naissance de mon garçon, j'ai fait une depression du post partum et 3 ans après, le lien mère-fils ne s'est toujours pas créé alors que celui du père n'a fait que se souder.
J'ai appris ma grossesse bebe 2 en novembre, très heureuse, j'allais enfin pouvoir me "racheter" et avoir mon bébé à moi. Je me suis dit que cette grossesse serait différente, que je ne voulais pas la vivre avec la même angoisse que j'avais eu pour la 1ère. Mais trop difficile, j'avais ce stress permanent, la peur de le perdre.
L'angoisse a été à son max à partir de l'écho T1 fin février, où on m'a annoncé que la clarté nucale était bien trop élevée (6,18) et qu'il fallait faire des examens complémentaires car risque de trisomie. Nous avons tenté à 2 semaines d'intervalles la biopsie du throphoblaste mais impossible, j'ai donc fait une amniocentèse 3 semaines après l'annonce et ai encore attendu 10 jours pr les résultats et là il s'agit bien d'une trisomie 21. Nous avions déjà discuter avec mon mari de l'éventualité et étions certains d'interrompre la grossesse. Mais voilà que j'ai commencé à douter, à culpabiliser, j'avais le destin de mon fils en main.
L'IMG s'est réalisée ce 13 mars sans trop de douleurs physique mais compensée par cette horrible douleur morale. L'équipe a été top, à l'écoute. J'ai pu prendre mon.petit garçon dans les bras, si petit et si beau. Je suis rentrée jeudi mais depuis c'est encore plus insoutenable, je n'ai plus le goût de rien et voir ce lien entre mon grand garçon et son papa m'anéantit encore plus. J'ai perdu "MON" bébé, en qui je mettais tant d'espoir. Je repousse mon fils, son père m'énerve. J'ai parfois envi de tout quitter, de partir loin refaire ma vie, ma souffrance étant plus forte quand je suis avec eux. je me dis que je ne manquerai pas à mon fils tellement il est lié à son père. Je ne sais plus quoi faire, quoi penser, j'aimerai qu'on me rende mon bébé, j'avais tant de projets, il me manque, tu me manques mon petit ange.
Je m'appelle Nadège, je suis maman d'un petit garçon de 3 ans, mariée depuis 4 ans et en couple depuis 14 ans.
J'ai malheureusement vécu le jour le plus douloureux de ma vie ce mercredi 13 mars...
Après la naissance de mon garçon, j'ai fait une depression du post partum et 3 ans après, le lien mère-fils ne s'est toujours pas créé alors que celui du père n'a fait que se souder.
J'ai appris ma grossesse bebe 2 en novembre, très heureuse, j'allais enfin pouvoir me "racheter" et avoir mon bébé à moi. Je me suis dit que cette grossesse serait différente, que je ne voulais pas la vivre avec la même angoisse que j'avais eu pour la 1ère. Mais trop difficile, j'avais ce stress permanent, la peur de le perdre.
L'angoisse a été à son max à partir de l'écho T1 fin février, où on m'a annoncé que la clarté nucale était bien trop élevée (6,18) et qu'il fallait faire des examens complémentaires car risque de trisomie. Nous avons tenté à 2 semaines d'intervalles la biopsie du throphoblaste mais impossible, j'ai donc fait une amniocentèse 3 semaines après l'annonce et ai encore attendu 10 jours pr les résultats et là il s'agit bien d'une trisomie 21. Nous avions déjà discuter avec mon mari de l'éventualité et étions certains d'interrompre la grossesse. Mais voilà que j'ai commencé à douter, à culpabiliser, j'avais le destin de mon fils en main.
L'IMG s'est réalisée ce 13 mars sans trop de douleurs physique mais compensée par cette horrible douleur morale. L'équipe a été top, à l'écoute. J'ai pu prendre mon.petit garçon dans les bras, si petit et si beau. Je suis rentrée jeudi mais depuis c'est encore plus insoutenable, je n'ai plus le goût de rien et voir ce lien entre mon grand garçon et son papa m'anéantit encore plus. J'ai perdu "MON" bébé, en qui je mettais tant d'espoir. Je repousse mon fils, son père m'énerve. J'ai parfois envi de tout quitter, de partir loin refaire ma vie, ma souffrance étant plus forte quand je suis avec eux. je me dis que je ne manquerai pas à mon fils tellement il est lié à son père. Je ne sais plus quoi faire, quoi penser, j'aimerai qu'on me rende mon bébé, j'avais tant de projets, il me manque, tu me manques mon petit ange.