Forum de l'association Petite Émilie

Bonjour, alors voilà je pensais aller mieux.. Mais je sors de chez l'ostéopathe, pour me requinqué après l'accouchement et soigner qq maux.. Et préparer mon corps à une éventuelle prochaine grossesse, comme j'ai vu qu'elle était spécialisé dans ce domaine et même pendant la grossesse..
Mais voilà c'est la première fois que j'y allai et ouverture de dossier oblige =beaucoup de questions.. Mais de toutes façons elle m'a demandé ce pourquoi je venais, je lui ai parlé de mon accouchement et de la perte de mon bébé et je me suis mise à pleurer, à pleurer... Je me suis excusé.. Elle a été très gentille et m'a comprise, et m'a conseillé aller voir un psy.. Je ne sais pas si j'en ai vraiment besoin.. Elle m'a conseillé surtout si j'envisage une autre grossesse. Et voilà journée coups de blues aujourd'hui.

Mag,
ta perte est vraiment récente. C'est normal d'avoir des hauts et des bas.
Pour le psy, j'y vais encore, ça fait presque 4 mois, je la vois tous les 15 jours. Ca aide quand même beaucoup.
Je pense que c'est très dur d'aller mieux seule dans nos situations.
Après, il faut être prête à se faire aider. Peut être que ça viendra plus tard pour toi.
Et aussi, tu n'as pas à t'excuser de pleurer. Au contraire, ça sort, c'est positif.
Par contre, si tu décides de voir un psy, essaies de voir qqun spécialisé en deuil périnatal, ou le psy de l'hôpital ou tu as accouché. Ils ont plus l'habitude.

Mag,

Ton "anecdote" ressemble terriblement à ma visite chez l'ostéopathe il y a une dizaine de jours, suite à mon IMG les 7 et 8 août.
J'avais moi aussi besoin que l'on remette la mécanique en place, j'ai moi aussi cherché quelqu'un spécialisé dans les grossesses, ouverture du dossier donc explications à donner et je n'ai pas pu retenir les (très nombreuses) larmes... Elle m'a également conseillé d'aller voir un psy, comme d'ailleurs de nombreuses personnes que je sens démunies lorsque j'évoque ma tristesse.

Les larmes et le blues vont et viennent, mais il me semble qu'avec le temps l'espoir renaît, et notamment dans le désir d'un autre enfant.