Ma petite princesse ÉTOILÉE
Posté : 18 avril 2018, 14:10
Bonjours à toutes et à tous.
Comme beaucoup j'ai parcouru un moment le forum avant de ma lancer. Alors voilà je vais tenter de faire au plus court même si ça risque d'être compliqué.
Il y a 6 mois jour pour jour j'ai accouché par césarienne d'une merveilleuse princesse ÉTOILÉE nommée Eléa. J'étais à 38 SA. Elle était pas petite comme ce qui nous était annoncé ( 49 cm au terme du terme ) mais 51cm pour 2,870kg. Elle était si belle.
Je devais accoucher 1 semaine plus tard par cesa programmée car notre Princesse était en position et que je n'avais pas le bassin assez large. J'ai de suite refusé l AVB je ne voulais pas lui infliger des souffrances inutiles.
Le 11 octobre, à 37SA je me suis rendu à l'hôpital car j'avais la sensation de perte de liquide. Mais non tout allait bien. En revanche mon col commençait à s'ouvrir, j'avais perdu le bouchon muqueu et je contractais pas mal même si ce n'était pas des contractions de travail. " rentrez chez vous et vivez normalement ". J'ai demandé à ce qu'on me fasse la césa plus tôt car je craignais que le travail commence et que notre Princesse s'engage et se retrouve bloquée dans mon bassin. On m'a répondu que non ce n'était pas dans le " protocole " therme qui me rend folle à présent.
Je rentre donc chez moi et poursuit mon train train.
Le 16 octobre me revoilà à l'hôpital. Pas pour moi mais pour ma belle soeur. Elle est en train de faire une FC.
Soirée de m.... Je rentre sur les coups de 23h avec une princesse Elle en pleine forme qui donne des coups sans relâche.
Le 17 notre vie bascule à nouveau... Je me lève et je ne sent pas ma fille bouger... il est vrai qu'elle est calme le matin alors je ne m'alarme pas. Au bout de quelques heures toujours rien... Je ne le montre pas mais je commence à paniquer. Je suis chez ma belle soeur et ne veut pas l'affoler. Je rentre sur les coups de 13h30. A ce moment la je saute dans tous les sens, je lui demande de me faire savoir que tout va bien mais toujours rien... Je fond en larmes je panique. Je décide de partir pour l'hôpital. J'appelle mon conjoint pour le tenir au courant. Sur la route mes larmes coulent sans cesse. Ma mère me dit que c'est certainement dû au choc de la veille ( ça lui était déjà arrivé pour mon frère. Elle ne le sentait plus bouger à la suite d'un choc psycho mais il allait très bien. ) mais au fond de moi je savais que ça n'était pas ça.
J arrive à l'hôpital. J attends plus de 45 min avant que l'on me prenne en charge... dans la salle d'examen une adorable SF ne me lâche pas. Elle persiste à vouloir trouver le coeur de mon bébé à l'aide du monito mais rien... il n'y a que mon coeur qui bat à une vitesse folle. Je rentre dans la salle d'écho et la le verdict tombe... Notre Princesse s'en est allé. A ce moment là je m'effondre, je pleure, je hurle je deviens folle.
La SF me relevé, appelle mon conjoint lui demandant de me rejoindre sans lui dire pour ne pas qu'il prenne de risques inutiles. Durant toute cette attente elle reste avec moi... A l'arrivée de mon conjoint je me sens horriblement coupable. Je n'ai pas sus protéger notre petite Princesse.
De là une obstetricienne rentre accompagnée de la si gentille SF. Elle nous explique sans aucune compation la suite des événements. Elle me dit de prendre un cachet pour lancer le travail et de revenir demain. Elle me dit que ça sera un AVB. Un choque supplémentaire. Comment envisager ça alors que mon bassin n'est pas assez large. Comment imaginer infliger une souffrance supplémentaire à notre fille en plus de la mienne. C'est non je ne veux pas. Elle ne voulait pas me faire la césarienne il a fallut que ma mère, ma soeur et ma belle mère aille faire forcing pour que ça soit une cesa et non un AVB.
De là les heures défilent d'une lenteur horrible... prise en charge merdique rien ne nous est proposé pas même un verre d'eau alors que mon conjoint a fait un malaise rien. Personne ne s'est présenté à nous personne ne nous tient informé rien... Je souhaitais accoucher le 17 et non le 18 ( anniversaire de ma soeur ) ils n'en ont pas tenu compte. Je voulais une rachi anesthésie et non une AG ils n'en on pas tenu compte. Je refusais les calmants ils mes les on administrés sans rien me dire " ce n'est que de l'eau pour déboucher la perf " tout à été fait à l'encontre de ce qui avait été demandé.
Notre princesse est née sans vie le 18 octobre à 00h24. Nous avons pu la voir des mon réveil. Si belle si douce si paisible si parfaite.
Je vous passe la suite de l' hospitalisation bien qu'elle fut brève je suis sortie 2 jours après mon accouchement.
Le 25 octobre fut notre dernier jour avec Elle avant qu'elle ne rejoigne les étoiles. Jour plus qu éprouvant je ne vous apprend rien.
Nous avons vécu 1 mois 1/2 chez mes beaux parents à la suite de ça car je ne me voyais pas rentrer chez nous sans notre Princesse. Mais il fallait bien.y retourner mon conjoint en ressentait le besoin. Depuis c'est un combat de tous les jours... les mélanges d'émotions sont horribles à gérer. Certains jours on se sent un peu mieux le lendemain on retombe. Une amie à moi à vécu ce drame il y a 3 ans et demi ça m'aide de l'avoir à mes côtés même si malgré le temps elle n'a pas fait son deuil en plein.
Depuis fin décembre ma belle soeur est de nouveau enceinte et je n'arrive pas à accepter cette grossesse. Je me déteste pour ça et sur pleins d'autres choses. Je sais que le petit choux qu'elle porte n'y est pour rien.et que je l'aimerai mais je n'y arrive pas, j angoisse.
Comment faire ? Comment continuer à la voir évoluer s'arrondir vivre cette grossesse sans avoir mal?
Mon amie ayant vécu la même tragédie est enceinte elle aussi mais ça ne pause pas du tout de problème je l'accepte je suis contente pour elle. Pourquoi cette différence de sentiments d'émotions?
Mon conjoint aimerait remettre un bébé en route mais je ne sais pas j'ai tellement peur... sans parler du fait que nous nous marions dans 5 mois pour que je puisse porter le même nom que notre Princesse même si c'est par le coeur.
Après 6 mois je suis encore complètement perdu elle me manque tellement ❤❤❤.
Désolé pour l'énorme pavé mais je dois avouer que ça me fait du bien.
Comme beaucoup j'ai parcouru un moment le forum avant de ma lancer. Alors voilà je vais tenter de faire au plus court même si ça risque d'être compliqué.
Il y a 6 mois jour pour jour j'ai accouché par césarienne d'une merveilleuse princesse ÉTOILÉE nommée Eléa. J'étais à 38 SA. Elle était pas petite comme ce qui nous était annoncé ( 49 cm au terme du terme ) mais 51cm pour 2,870kg. Elle était si belle.
Je devais accoucher 1 semaine plus tard par cesa programmée car notre Princesse était en position et que je n'avais pas le bassin assez large. J'ai de suite refusé l AVB je ne voulais pas lui infliger des souffrances inutiles.
Le 11 octobre, à 37SA je me suis rendu à l'hôpital car j'avais la sensation de perte de liquide. Mais non tout allait bien. En revanche mon col commençait à s'ouvrir, j'avais perdu le bouchon muqueu et je contractais pas mal même si ce n'était pas des contractions de travail. " rentrez chez vous et vivez normalement ". J'ai demandé à ce qu'on me fasse la césa plus tôt car je craignais que le travail commence et que notre Princesse s'engage et se retrouve bloquée dans mon bassin. On m'a répondu que non ce n'était pas dans le " protocole " therme qui me rend folle à présent.
Je rentre donc chez moi et poursuit mon train train.
Le 16 octobre me revoilà à l'hôpital. Pas pour moi mais pour ma belle soeur. Elle est en train de faire une FC.
Soirée de m.... Je rentre sur les coups de 23h avec une princesse Elle en pleine forme qui donne des coups sans relâche.
Le 17 notre vie bascule à nouveau... Je me lève et je ne sent pas ma fille bouger... il est vrai qu'elle est calme le matin alors je ne m'alarme pas. Au bout de quelques heures toujours rien... Je ne le montre pas mais je commence à paniquer. Je suis chez ma belle soeur et ne veut pas l'affoler. Je rentre sur les coups de 13h30. A ce moment la je saute dans tous les sens, je lui demande de me faire savoir que tout va bien mais toujours rien... Je fond en larmes je panique. Je décide de partir pour l'hôpital. J'appelle mon conjoint pour le tenir au courant. Sur la route mes larmes coulent sans cesse. Ma mère me dit que c'est certainement dû au choc de la veille ( ça lui était déjà arrivé pour mon frère. Elle ne le sentait plus bouger à la suite d'un choc psycho mais il allait très bien. ) mais au fond de moi je savais que ça n'était pas ça.
J arrive à l'hôpital. J attends plus de 45 min avant que l'on me prenne en charge... dans la salle d'examen une adorable SF ne me lâche pas. Elle persiste à vouloir trouver le coeur de mon bébé à l'aide du monito mais rien... il n'y a que mon coeur qui bat à une vitesse folle. Je rentre dans la salle d'écho et la le verdict tombe... Notre Princesse s'en est allé. A ce moment là je m'effondre, je pleure, je hurle je deviens folle.
La SF me relevé, appelle mon conjoint lui demandant de me rejoindre sans lui dire pour ne pas qu'il prenne de risques inutiles. Durant toute cette attente elle reste avec moi... A l'arrivée de mon conjoint je me sens horriblement coupable. Je n'ai pas sus protéger notre petite Princesse.
De là une obstetricienne rentre accompagnée de la si gentille SF. Elle nous explique sans aucune compation la suite des événements. Elle me dit de prendre un cachet pour lancer le travail et de revenir demain. Elle me dit que ça sera un AVB. Un choque supplémentaire. Comment envisager ça alors que mon bassin n'est pas assez large. Comment imaginer infliger une souffrance supplémentaire à notre fille en plus de la mienne. C'est non je ne veux pas. Elle ne voulait pas me faire la césarienne il a fallut que ma mère, ma soeur et ma belle mère aille faire forcing pour que ça soit une cesa et non un AVB.
De là les heures défilent d'une lenteur horrible... prise en charge merdique rien ne nous est proposé pas même un verre d'eau alors que mon conjoint a fait un malaise rien. Personne ne s'est présenté à nous personne ne nous tient informé rien... Je souhaitais accoucher le 17 et non le 18 ( anniversaire de ma soeur ) ils n'en ont pas tenu compte. Je voulais une rachi anesthésie et non une AG ils n'en on pas tenu compte. Je refusais les calmants ils mes les on administrés sans rien me dire " ce n'est que de l'eau pour déboucher la perf " tout à été fait à l'encontre de ce qui avait été demandé.
Notre princesse est née sans vie le 18 octobre à 00h24. Nous avons pu la voir des mon réveil. Si belle si douce si paisible si parfaite.
Je vous passe la suite de l' hospitalisation bien qu'elle fut brève je suis sortie 2 jours après mon accouchement.
Le 25 octobre fut notre dernier jour avec Elle avant qu'elle ne rejoigne les étoiles. Jour plus qu éprouvant je ne vous apprend rien.
Nous avons vécu 1 mois 1/2 chez mes beaux parents à la suite de ça car je ne me voyais pas rentrer chez nous sans notre Princesse. Mais il fallait bien.y retourner mon conjoint en ressentait le besoin. Depuis c'est un combat de tous les jours... les mélanges d'émotions sont horribles à gérer. Certains jours on se sent un peu mieux le lendemain on retombe. Une amie à moi à vécu ce drame il y a 3 ans et demi ça m'aide de l'avoir à mes côtés même si malgré le temps elle n'a pas fait son deuil en plein.
Depuis fin décembre ma belle soeur est de nouveau enceinte et je n'arrive pas à accepter cette grossesse. Je me déteste pour ça et sur pleins d'autres choses. Je sais que le petit choux qu'elle porte n'y est pour rien.et que je l'aimerai mais je n'y arrive pas, j angoisse.
Comment faire ? Comment continuer à la voir évoluer s'arrondir vivre cette grossesse sans avoir mal?
Mon amie ayant vécu la même tragédie est enceinte elle aussi mais ça ne pause pas du tout de problème je l'accepte je suis contente pour elle. Pourquoi cette différence de sentiments d'émotions?
Mon conjoint aimerait remettre un bébé en route mais je ne sais pas j'ai tellement peur... sans parler du fait que nous nous marions dans 5 mois pour que je puisse porter le même nom que notre Princesse même si c'est par le coeur.
Après 6 mois je suis encore complètement perdu elle me manque tellement ❤❤❤.
Désolé pour l'énorme pavé mais je dois avouer que ça me fait du bien.